[Partenariat] Krèeh Chinen est de retour, ce soir à Ushuaia!

[Partenariat] Krèeh Chinen est de retour, ce soir à Ushuaia!

Ce samedi 13 juillet 2024 à Ushuaia (Terre de Feu) se déroulera la deuxième édition de la rencontre artistique « Krèeh Chinen ». Ce nouvel évènement, et suite au succès de la première rencontre dans la ville de Tolhuin, s’est enrichi du soutien d’un groupe d’assistants, permettant d’ouvrir de nouvelles possibilités créatives.

Les artistes qui participeront à cette rencontre sont : les musiciens Hanus, Santiago Marquin, Ignacio Boreal et Nadia Rojo ; et les poètes Sol Rodríguez, Joaquín A. Masotta, Gabriela Rivero, Alejandro Ogando, María Clara Vickacka, Florencia Lobo, Alejandro Pinto et Luis Comis.

Pour cette édition, le projet bénéficie à nouveau du soutien de l’entreprise Neurona (produits fuégiens) et de l’association Karukinka.

Rendez-vous ce soir à 20h au sein de l’espace artistique indépendant « Casa Cultura » situé au 114 de la rue Lapataia (entrée gratuite et possibilité de restauration sur place).

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[Partenariat] Krèeh Chinen est de retour, ce soir à Ushuaia! 2

“Plongeon dans l’histoire des Cap-horniers” (Le Télégramme, 07/07/2024)

Jacques Chanteau

Par Jacques Chanteau

Le Breton Hervé Peaudecerf s’est plongé dans l’histoire des cap-horniers, une épopée qu’il retrace dans un ouvrage à la fois pédagogique, historique et ludique, un livre richement illustré de photos, cartes, dessins et autres documents.

Hervé Peaudecerf présentant son livre sur les cap-horniers, dont bon nombre sont originaires de Bretagne.
Hervé Peaudecerf présentant son livre sur les cap-horniers, dont bon nombre sont originaires de Bretagne. (Photo Jacques Chanteau)

Intitulé « Quatre mousses au Cap Horn. Hissez les voiles ! », le livre évoque ainsi ces grands voiliers marchands français qui, pendant plus de 100 ans, jusqu’en 1925, ont emprunté la route du Cap Horn reliant l’Europe aux ports du Pacifique. Dans leurs cales, ces bateaux ramenaient guano, nitrate, céréales, bois, métaux, minerai de nickel…

La suite sur : https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/plongeon-dans-lhistoire-des-cap-horniers-6620966.php

Pourquoi devenir membre de l’association Karukinka ?

Pourquoi devenir membre de l’association Karukinka ?

Rejoindre l’association Karukinka, c’est intégrer une communauté engagée pour la préservation, la valorisation et l’exploration des terres australes, notamment la Patagonie et la Terre de Feu. L’association d’intérêt général accueille toute personne physique ou morale partageant ses objectifs et souhaitant soutenir ses actions.

Deux façons de s’engager :

  • Membre simple : il suffit de soutenir les objectifs de l’association et de remplir le formulaire d’adhésion en ligne. Cette démarche est ouverte à tous, particuliers comme organisations.
  • Membre actif : pour s’impliquer davantage dans les projets, il suffit de faire part de ses motivations via le formulaire de contact.

Une équipe passionnée et reconnue

Karukinka s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire et bénéficie du soutien de membres d’honneur prestigieux, issus des mondes autochtones, littéraires et scientifiques : représentants selknam et yagan, écrivains, poètes, explorateurs et chercheurs.

Pourquoi adhérer à l’association Karukinka ?

  • Soutenir des projets d’exploration, de transmission et de sauvegarde des patrimoines naturels et culturels des terres australes.
  • Rejoindre un réseau international de passionnés, d’experts et d’acteurs locaux.
  • Participer à des initiatives concrètes et innovantes, en lien avec les peuples autochtones et les territoires extrêmes.

Rejoignez Karukinka et prenez part à une aventure humaine, scientifique et solidaire tournée vers les terres les plus fascinantes de la planète !

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Pourquoi devenir membre de l’association Karukinka ? 4

Pour découvrir le club de voile habitable de l’association, rdv ici ou sur le site dédié

Pour trois mètres en Patagonie… (France Inter, 18/06/2024)

Pour trois mètres en Patagonie… (France Inter, 18/06/2024)

Le Chili et l’Argentine en sont presque arrivés aux mains pour un empiètement de trois mètres d’un poste militaire argentin en territoire chilien, en Patagonie, aux confins sud des deux pays.

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Paysage hivernal dans les confins sud de la Patagonie chilienne (c) Lauriane Lemasson, 2018

Le président chilien Gabriel BORIC était hier à Paris pour une visite officielle… Il en a profité pour faire une drôle de déclaration destinée à l’Argentine :

« Si les Argentins ne retirent pas leurs panneaux solaires de notre territoire au plus vite, nous nous en chargerons nous-mêmes ! ». Une déclaration qui a d’autant plus surpris que les deux pays se donnent d’ordinaire du « pays frère » et « nation sœur ».

Que s’est-il passé pour en arriver à une telle tension ?

Tout commence le 29 avril dernier, lors de la rénovation d’un « Poste de surveillance et de contrôle maritime » de l’Armée argentine à l’extrême sud du pays, en Patagonie.

Il se trouve que ce territoire battu par les vents australs est partagé depuis le 19esiècle entre les deux pays. Or, ce poste militaire est – à l’agacement permanent des Chiliens, installé pile sur la frontière. Sauf qu’avec ces travaux, ils ont débordé un peu, côté chilien.

Comment ça ils ont débordé « un peu » ?

De trois mètres exactement, et pour y installer des panneaux solaires ! Fureur des Chiliens qui réclament leur retrait. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Argentins ne se sont pas pressés : Ils ont d’abord minimisé l’affaire, parlant d’un unique panneau solaire. Puis ils ont tenté d’expliquer que l’erreur était due à l’installateur qui s’est fié au tracé d’une vieille palissade.

Mais, devant le ton glacial adopté par le président chilien hier, le président argentin Milei a tout de même donné l’ordre hier de tout retirer au plus vite.

Les deux pays se sont déjà fait la guerre ?

Les seules fois où Buenos Aires et Santiago ont failli s’affronter, c’est justement en Patagonie au 19e siècle, puis une autre en 1978.

Mais, l’arrivée au pouvoir du président Milei a tendu les relations : à Santiago, le gouvernement est très à gauche alors qu’à Buenos Aires, le président Milei n’a pas de mots assez durs contre le Brésil et la Colombie, eux aussi gouvernés à gauche.

Jusqu’à présent, Gabriel Boric avait été épargné. Peut-être parce que le président chilien a assisté à l’investiture de son homologue argentin le 10 décembre, contrairement au Brésilien Lula et au Colombien Gustavo Petro qui s’étaient fait porter pâle.

Comment expliquer cette poussée de fièvre ?

En fait, il y a un éléphant dans le magasin de porcelaine patagonien : les Etats-Unis. Sitôt arrivé au pouvoir, Javier Milei a retiré son pays des BRICS, cette association de pays du sud-global où l’Argentine côtoyait la Chine et la Russie, pour s’aligner entièrement, complétement, sur Washington.

Une position qui s’est immédiatement traduite, au début de ce mois, par des exercices militaires maritimes conjoints entre les marines argentine et étasunienne. Et, devinez où ? Pile dans cette région de Patagonie.

Le Chili n’a probablement pas apprécié cette démonstration de forces à ses frontières… ni donc les panneaux solaires argentins débordant de trois mètres sur son territoire.

Lien vers la source (France Inter, Radio France) : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-histoires-du-monde/histoires-du-monde-du-mardi-18-juin-2024-2281691

Pour découvrir notre sélection d’articles liés aux diverses facettes de la Patagonie, rendez-vous sur la page dédiée du blog de l’association Karukinka : https://karukinka.eu/fr/patagonie/

Un corail rouge observé pour la première fois dans des eaux peu profondes de Patagonie (Sciences & Avenir / AFP, 7 juin 2024)

Des colonies d’Errina antarctica ont été découvertes à l’extrême sud de la Patagonie chilienne, dans le détroit de Magellan, l’endroit le plus méridional et le moins profond où il n’ait jamais été observé.

Par Sciences et Avenir avec AFP le 07.06.2024 à 18h20, mis à jour le 10.06.2024 à 10h50 Lien direct vers la source dédiée au corail rouge de Patagonie : https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/un-corail-rouge-observe-pour-la-premiere-fois-dans-des-eaux-peu-profondes-de-patagonie_178868

Photo diffusée par l'organisation Rewilding Chile le 6 juin 2024 d'un corail rouge Errina Antarctica observé dans le détroit de Magellan, au Chili, le 28 août 2023

Photo diffusée par l’organisation Rewilding Chile le 6 juin 2024 d’un corail rouge Errina Antarctica observé dans le détroit de Magellan, au Chili, le 28 août 2023

Rewilding Chile/AFP – Handout

Un type de corail rouge a été découvert à l’extrême sud de la Patagonie chilienne, dans le détroit de Magellan, l’endroit le plus méridional et le moins profond où il n’ait jamais été observé, ont annoncé des scientifiques vendredi 7 juin 2024.

Des colonies d’Errina antarctica ont été découvertes dans la réserve nationale de Kawésqar, une vaste zone marine protégée de l’extrême sud du continent américain. Publiée fin avril 2024 dans la revue Scientific Reports, elle a été rendue publique vendredi, à la veille de la Journée des océans commémorée le 8 juin.

Ces coraux ne bénéficient actuellement d’aucune protection

Des plongeurs accompagnés de robots sont descendus dans les eaux glacées du détroit de Magellan et ont observé ces coraux à une profondeur comprise entre 1,3 m et 47 mètres.

Malgré leur rôle prépondérant dans le développement des fonds marins, ces coraux ne bénéficient d’aucune protection, bien qu’ils se trouvent dans un état de conservation vulnérable au Chili.

« Il est nécessaire de les protéger, de les conserver et de chercher des moyens de les gérer pour qu’ils continuent à vivre longtemps », a estimé auprès de l’AFP Ingrid Espinoza, coauteur de l’étude et directrice de conservation de Rewilding Chile.

« L’une des régions marines les moins connues et les moins bien comprises du monde »

L’étude, réalisée entre 2021 et 2023, souligne le peu de données disponibles sur la présence de forêts marines animales dans les eaux patagoniennes. « Cette région reste l’une des régions marines les moins connues et les moins bien comprises du monde », indique-t-elle.

Les coraux sont menacés par les activités humaines, telles que l’élevage de saumon, qui s’est étendu aux eaux de la région méridionale du détroit de Magellan, le changement climatique ou encore la pollution des océans.

Ces petits animaux, appelés polypes et qui peuvent constituer des colonies avec un squelette commun, contribuent de manière « extrêmement importante » à la biodiversité, en tant que « sentinelles des impacts et perturbations environnementales », a rappelé Mme Espinoza.

Dans le monde, les récifs coralliens représentent environ 0,1% des fonds marins. En raison de leur grande valeur écologique, ils ont été classés comme l’un des écosystèmes les plus riches en biodiversité de la planète, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).


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