Située à l’ouest du Cap Nord, cette petite île de 18km² appartient à la municipalité de Måsøy (comté du Troms og Finnmark) et est habitée par une vingtaine de personnes.
[Cap Nord 2023] #1 : Petit retour en images à Ingøya, l'une de nos îles "coup de cœur" de l'été dernier. 10
Ingøya abrite la plus grande antenne de Scandinavie. Elle sert de relais radio géostratégique entre les deux extrémités de la Norvège : Oslo et le Svalbard.
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A l’ouest de l’île culmine le phare Fruholmen (Fruholmen fyr) qui, après avoir été détruit en 1944 par les Allemands, a été reconstruit et remis en service en 1949. Il mesure 18m et est visible à plus de 19 milles nautiques.
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Enfin, elle est entourée de récifs et pour accéder à son petit port de pêche les premières fois on passe de la carte à l’observation du balisage local (pas toujours conventionnel…) un paquet de fois ! Et comme nous sommes joueurs, nous y retournerons cet été encore, avec le voilier Milagro ! https://karukinka-exploration.com
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L’observatoire spatial chinois Espace lointain, installé sur un terrain cédé par le pays sud-américain en 2012, est désormais fortement soupçonné d’abriter des activités militaires. Le nouveau gouvernement argentin de Javier Milei et les États-Unis réclament un contrôle plus strict, comme l’explique cet éditorial de “La Nación”.
Quelques jours avant le dixième anniversaire de l’accord de coopération entre l’Argentine et la République populaire de Chine – accord qui prévoyait l’installation dans la province de Neuquén d’une base controversée, sous le contrôle de l’armée chinoise –, Buenos Aires a annoncé qu’il inspecterait les lieux pour garantir que les activités qui s’y déroulent soient conformes au traité.
Cette annonce a coïncidé avec la visite en Argentine de Laura Richardson, à la tête du commandement sud de l’armée américaine. Elle a eu lieu peu après que l’ambassadeur américain, Marc Stanley, a lui-même signalé une présence militaire chinoise dans cette région du nord-ouest de la Patagonie :
“Je m’étonne que l’Argentine laisse les forces armées chinoises opérer en secret dans le Neuquén.”
“Si je comprends bien, ce sont des soldats de l’armée chinoise qui manœuvrent ce télescope, a-t-il ajouté. Je ne sais pas ce qu’ils font, je crois que les Argentins ne le savent pas non plus, ils devraient savoir pourquoi ces hommes sont déployés dans cette région.”
L’origine de la station chinoise Espace lointain, installée à Bajada del Agrio, une localité située à 250 kilomètres de la capitale provinciale, remonte à juillet 2012. L’Agence chinoise de lancement et de contrôle des satellites (CLTC) a signé un accord avec la Commission nationale des activités spatiales (Conae), l’organisme argentin compétent en la matière. But de l’opération : créer les conditions d’aménagement dans le Neuquén d’installations d’acquisition de données, ainsi que d’une antenne pour l’exploration de l’espace.
Un terrain cédé pour cinquante ans
En 2014, les gouvernements argentin et chinois, avec à leur tête respectivement Cristina Kirchner et Xi Jinping, signaient un accord de coopération visant à mettre en œuvre des mesures fiscales, douanières, migratoires et consulaires, dans le prolongement de l’accord de 2012. À ce moment-là, la construction de la base chinoise avait déjà commencé.
Le théâtre, la poésie et la musique se sont entremêlés à Tolhuin pour fournir la sensation nécessaire d’être vivants, pour démontrer le potentiel créatif de notre groupe au milieu de tant d’indifférence et de la folie des lois du marché.
La Mirada, 15/04/2024
Le week-end dernier s’est dérouler à Tolhuin la première cérémonie artistique fuégienne nommée “ Krèeh Chinen”, terme Selk’nam qui signifie « saisir la Lune [“Agarrado de la Luna”].
Ce fût une rencontre d’artistes à l’échelle de la province argentine de Terre de Feu, organisée par l’écrivain et poète Alejandro Pinto, lequel a été accompagné par plusieurs artistes d’Ushuaia, Río Grande et Tolhuin.
“L’idée était, au départ, de réunir les artistes de l’île avec la proposition de montrer au public leurs créations » dit Alejandro, celui qui fût le moteur de cette rencontre en présentiel, sachant que: “nous nous voyons toujours sur différents flyers d’événements qui se font à Ushuaia ou ici [Rio Grande] mais finalement nous ne partageons jamais ensemble et il me semble qu’il est nécessaire que nous nous réunissions, nous connaissions, nous écoutions, partagions ».
La Morada del Lago (la Demeure du Lac) fût le lieu de la rencontre, avec l’appui logistique du Flaco Tony, la Casa Refugio (la maison refuge) s’est retrouvée pleine et cela a été possible grâce à la collaboration et à la participation de : “Kau kren Artesanías de Tolhuin; Kloketen Cartonera, qui est une maison d’édition cartonera de Río Grande; la Ratonera, qui est un espace musical indépendant de Río Grande; Neurona de Ushuaia, qui est une association qui réalise des produits locaux; et une association de France qui s’appelle Karukinka, avec laquelle nous avons le projet de réaliser une prochaine rencontre en octobre-novembre prochain, avec des artistes de Nantes, une ville française”, commenta satisfait Alejandro.
L’événement a été d’un tel impact émotionnel que déjà sont dans les pensées de tous de nouvelles éditions. “Bon… tout a été génial et la prochaine fois nous pensons le faire à Ushuaia, et la troisième serait à Rio Grande, avec la même méthodologie : réunir des artistes de la province pour qu’ils se connaissent, puissent partager et montrer au public en général les créations qui se réalisent artistiquement dans la province”.
Les artistes qui apportèrent leurs productions furent : Yanina Fracalossi; Francisco Martínez; Jason Cuello; Mailén Safanchik; Freddy Gallardo; Diego del Estal; Nadia Rojo; Sol Alhelí; Millacura Sur; Alejandro Pinto; Florencia Lobo et Ignacio Boreal.
Le théâtre, la poésie et la musique se sont entremêlés à Tolhuin pour fournir la sensation nécessaire d’être vivants, pour démontrer le potentiel créatif de notre groupe au milieu de tant d’indifférence et de la folie des lois du marché.
Nous avons quitté Pornichet dimanche 7 avril en milieu de matinée (SSO 4-5, mer agitée à forte, houle 3-4m), nous avons fait route jusqu’à Lorient (Kernével) pour récupérer un sixième membre d’équipage et laisser passer le mauvais temps pendant 48h.
Durant ces deux jours à écouter siffler le vent dans les haubans, tout l’équipage a pu faire plus ample connaissance et étudier au calme dans le carré avec Damien plusieurs thèmes dont la météo, les manœuvres et réglages de voile et des bases de matelotage.
(c) Anne-Marie Louapre
La dépression Pierrick ayant continué son chemin et libéré le nôtre, nous avons pris plein ouest mercredi matin et les quarts se sont enchaînés pour tout le monde afin de dépasser la pointe de Penmarch la nuit suivante et sortir du rail d’Ouessant à la tombée de la nuit du jeudi.
(c) Lauriane Lemasson
Les prévisions météo étaient justes (SO 4 à 5, mer agitée à forte, houle de O/NO 2-3m) et c’est au largue que nous avons fait cap au nord afin de traverser la Manche, laisser les îles Scilly sur tribord et rejoindre la mer Celtique, accompagnés durant la majeure partie de la traversée par du soleil ou au minimum de belles éclaircies.
(c) François Poulmarc’h(c) Anne-Marie Louapre
Après avoir dépassé le sud est de l’Irlande et les Tuskar Rocks en fin de journée le samedi, c’est au travers que nous sommes remontés plein nord vers Dublin. Le dimanche au petit matin, sous le ciel bleu et une vive fraîcheur, Milagro et son équipage sont arrivés à la marina de Dun Laoghaire
(c) Lauriane Lemasson(c) Gabrielle Souliman
Petit résumé en images, avant la suite lors d’un prochain post et le cap sur les Hébrides! Pour ceux qui souhaiteraient nous rejoindre, quelques places sont encore disponibles pour la remontée de l’Ecosse jusqu’à la fin du mois.
(c) François Poulmarc’h(c) Arnaud Bailly(c) François Poulmarc’h(c) Arnaud Bailly(c) Damien Treutenaere(c) Arnaud Bailly(c) Anne-Marie Louapre(c) Damien Treutenaere
A la mi-journée le mercredi 3 avril 2024, Milagro et son équipage ont quitté Nantes, larguant les amarres au ponton Belem.
La saison 2024 est donc lancée, avec une première étape vers Dublin, suivie de plusieurs étapes en Ecosse puis en Norvège, avec un retour prévu via l’Islande et l’Irlande à l’automne prochain.
(c) Barbara Clerc
Amis nantais, nous vous donnons rendez-vous après ce périple, à l’hiver 2024-2025, avec toujours plus d’expériences et son lot d’histoires à raconter ! D’ici-là, profitez encore quelques jours de l’exposition photographique et sonore à l’Almacén, 4 rue de l’Arche sèche à Nantes (jouxte la Place Royale)