Krèeh Chinen continue de grandir. Pour cette édition, la première de l’année dans la ville d’Ushuaia, nous proposerons un spectacle coloré de marionnettes pour les plus petits avec la présentation de Títeres del Bosque. Nous accueillerons également le théâtre de marionnettes Mono Rojo, pour des éclats de rire garantis.
Le reste ne change pas : une aventure artistique, un voyage à travers le temps culturel, une expédition poétique, des retrouvailles indispensables dans l’agenda indépendant.
Aux tables littéraires, nous retrouverons des écrivains, enseignants et poètes de différentes générations, dont les voix feront vibrer l’esprit de la poésie fuéguienne. Il s’agit de Nicolás Romano, Alejandro Ogando, Andrea Jofre, Sol Araujo, Roberto Santana et Angel Herrera Prado.
Dans cette merveilleuse aventure, nous sommes accompagnés par diverses associations, initiatives et groupes indépendants qui, grâce à leurs propositions, contribuent à la croissance et à la consolidation permanente de l’identité culturelle fuéguienne.
Dans le domaine de la communication, inauguré cette année, nous compterons sur une équipe d’étudiants en audiovisuel de l’UNTdF d’Ushuaia, dirigée par Ange. Ainsi, cette quatrième rencontre sera diffusée en direct pour toute la galaxie.
L’art fuéguien est une création constante, une quête qui n’a pas commencé aujourd’hui, ni ne s’arrêtera demain.
Un immense merci, du fond du cœur, à toute la commission organisatrice qui porte ce projet à bout de bras : María, Lauriane, Flor, Ignacio, Facu, Ange et Joaquín ! Quelle équipe formidable !!
Voici Krèeh Chinen, et nous sommes Accrochés à la Lune.
Karukinka est partenaire de cette réunion d’artistes indépendants de Terre de Feu argentine, depuis ses débuts. En adéquation complète avec nos valeurs et engagements, Kreeh Chinen est un mouvement totalement indépendant qui réunit des bénévoles engagés et des artistes de toute la province.
Si vous êtes à Ushuaia le 3 mai, vous savez donc ce qu’il faut faire : nous rejoindre !
La cérémonie de clôture de l’ “EMUSH 2025” [Rencontre internationale de Muralistes à Ushuaia] a eu lieu dans la salle Niní Marshall de la Maison de la Culture. Les onze artistes qui ont participé ont ajouté leurs œuvres aux plus de 350 fresques murales que compte actuellement la ville.
Le Secrétariat à la Culture et à l’Éducation de la Municipalité d’Ushuaia a organisé la cérémonie de clôture de la 6e Rencontre Internationale de Muralistes du Bout du Monde “EMUSH 2025”, dans la salle Niní Marshall de la Maison de la Culture.
Lors de l’événement, auquel a assisté le maire de la ville, Walter Vuoto, les travaux réalisés par les 11 artistes sélectionnés ont été présentés, et un certificat de participation à la Rencontre leur a été remis.
À cette occasion, on a pu découvrir le travail d’Antonela Gualla et Rodrigo Crespo d’Ushuaia, Enrique Jorge Bernard et Sofía Hst de Río Grande, Julia Anahí Tiscornia de Río Negro, Adrián Cola et Martín Agazzi de Buenos Aires, Agustina Cantoni de San Juan, Soledad Moisas d’Ayacucho, Lucas Artola de La Plata, ainsi que l’artiste invité Sebastián Daels, aux côtés des participants incluant des muralistes et artistes de la ville, des diplômés du Polivalente de Arte et Agustín, un jeune en situation de handicap qui se consacre à l’aquarelle et a accompagné les travaux à divers endroits de la ville.
« Nous sommes fiers de partager cette cérémonie de clôture avec la communauté, en poursuivant ce grand défi d’une politique publique culturelle intégrale que nous a confiée le maire Walter Vuoto », a déclaré la secrétaire à la Culture et à l’Éducation d’Ushuaia, Belén Molina, qui a confirmé que « l’Emush compte aujourd’hui 60 interventions artistiques à son actif, représentant sur nos murs des aspects de notre identité ».
La responsable a remercié « tous ceux qui ont rendu possible cette nouvelle édition de l’Emush, les artistes et les habitants qui ont offert leurs murs, les participants qui ont collaboré et accompagné le processus, ainsi que l’ambassadrice et l’ambassadeur d’Ushuaia, María José Pazos et Omar Lemul, qui ont soutenu tout le processus »
Il s’agit d’espaces marins délimités dont l’administration est confiée à des communautés autochtones ou à des associations de celles-ci qui ont exercé un usage coutumier dudit espace tel que vérifié par la CONADI.
Source (en espagnol): https://www.subpesca.cl/portal/616/w3-propertyvalue-50834.html. Traduit de l’espagnol par l’association Karukinka
Les communautés autochtones inscrites à la CONADI (Corporation Nationale des Droits Indigènes) peuvent postuler pour ces espaces.
La délimitation nécessaire est déterminée par la surface qui assure l’exercice de l’usage traditionnel. Cet espace côtier sera cédé par le Sous-secrétariat aux Forces Armées au Sous-secrétariat aux Pêches et à l’Aquaculture, qui signera un accord d’utilisation avec l’association des communautés ou la communauté affectée une fois que la commission intersectorielle aura approuvé le plan d’administration présenté par la communauté ou association de communautés.
L’utilisation et l’administration de l’ECMPO seront la responsabilité de l’association ou de la communauté pour laquelle le plan d’administration a été approuvé. Ce plan détaille les activités à réaliser, les utilisateurs et les autres exigences établies par la réglementation. La durée de l’administration d’un espace côtier est indéterminée, sauf en cas de non-respect ou de violation.
Le droit coutumier désigne les pratiques ou comportements réalisés par les communautés de manière régulière et qui font partie de leur culture, tels que les pratiques religieuses, économiques, récréatives, entre autres.
Les autorités de l’entité se sont déclarées satisfaites du soutien apporté à la communauté tout au long de l’année 2024, soulignant qu’au cours de cette période, une formation a été dispensée à « plus de 10 mille Fuégiens ».
Agence d'Innovation de Terre de Feu : Le travail réalisé au cours de la première année d'existence de l'organisation se démarque (23 décembre 2024, Infofuegiuna) 3
La présidente de l’Agence provinciale d’innovation, Analía Cubino, a exprimé son accord avec la tâche accomplie par l’organisation au cours de la première année de vie, et a assuré qu’au cours de cette période « plus de 10 000 personnes ont obtenu leur diplôme d’une de nos propositions de formation ». .
La responsable a annoncé que « d’ici 2025, l’objectif est d’atteindre 20 mille Fuégiens » avec les différentes propositions de formation proposées par l’Agence.
Cubino a souligné que « dans un contexte national très difficile, dans lequel la science et la technologie ne sont pas considérées comme nous comprenons qu’elles devraient l’être, le gouverneur et le vice-gouverneur ont la ferme décision d’avancer sur ces aspects pour la Terre de Feu ».
Le chef de l’Agence pour l’innovation a soutenu que la création de l’entité constituait « un engagement et un investissement budgétaire très important de la part du gouvernement, compte tenu des administrations précédentes dans lesquelles il y avait un manque de vision par rapport à ces questions liées à la sécurité de l’environnement ». structure de l’État en matière informatique.
Il a rappelé, par exemple, la création récente de « l’Institut de la transition énergétique et hydrogène » comme l’un des objectifs les plus importants atteints cette année.
D’autre part, il a commenté que depuis l’organisation dont il a la charge « nous travaillons à une simplification des procédures très importantes dans différents domaines de l’État provincial, que nous annoncerons lorsque les citoyens pourront les utiliser efficacement ».
Une autre des tâches qu’il a énumérées était ce qu’ils accomplissent « pour améliorer le système de règlement des salaires », ainsi que « dans un nouveau système pour l’état civil de la province ; avec la Direction Provinciale des Travaux Sanitaires ; avec la Police provinciale; ainsi que de nouveaux systèmes de règlement des subventions dans le secteur de l’enseignement, parmi de nombreuses questions qui seront finalisées l’année prochaine.
« Pour l’éducation, nous faisons tout ce qui est de l’actualité concernant les agents pour qu’ils puissent ensuite s’installer automatiquement l’année prochaine », a-t-il ajouté.
La responsable a également souligné « l’appréciation des familles de la Province pour le travail réalisé dans les Pôles Créatifs », assurant que cette année « nous avons formé plus de 10 mille personnes diplômées d’une de nos propositions de formation et d’ici 2025 le » L’objectif est d’atteindre 20 mille Fuégiens.
D’autre part, elle a souligné que « nous avons déjà 200 étudiants en Intelligence Artificielle qui ont terminé leur parcours de formation et il y en a actuellement 900 qui étudient activement avec la société Digital House et des entreprises comme Amazon Web Services, avec qui nous travaillons sur la sensorisation des forêts de la Province. »
Nous sommes partis de bon matin mardi 15/10 pour une traversée plutôt « calme » du golfe de Gascogne; dégolfer est le terme technique.
Les prévisions pour la zone IROISE – YEU nous promettent un vent d’Ouest à Sud-Ouest, 2 à 4 virant Est à Sud-Est 3 à 4, avant de fraîchir 4 à 5 en tournant plus Sud.
Très vite, la terre disparaît, le champs d’éoliennes en mer de St Nazaire s’efface et nous voici seuls face à l’océan avec une route la plus directe possible vers la Galice. Le planning des quarts se met en place : Damien et Lauriane alterneront toutes les trois heures, et le reste de l’équipage se relaiera. Chaque équipier sera de veille et à la manœuvre pendant 3h, en binôme avec un autre équipier et avec un changement par tranche d’1h30.
[Cap au Sud #2] Stage haute mer de Saint Nazaire (Loire Atlantique, France) à La Corogne (Galice, Espagne) - traversée du Golfe de Gascogne 7
Si le début du trajet nous permet une route relativement directe, la suite est moins directe. Un besoin de moteur pour combler une pénurie de vent et après c’est le début d’une route beaucoup moins droite! La mer est assez formée avec heureusement une houle longue ce qui rend le bateau plutôt stable; à défaut de nos estomacs! S’amariner disent les marins!!
Grand-Voile, Artimon, Yankee et Trinquette, avec 15 -18 nœuds de vent nous font avancer à 7 nœuds sur une mer peu agitée. Dans l’après-midi, passée la latitude de l’île d’Yeu, le vent forcit et Milagro évolue dès lors à 8,5 nœuds. La houle augmente et les estomacs commencent à douter de leur capacité à garder leur contenu… La nuit tombée, nous prenons 1 ris dans la Grand Voile et 1 ris dans l’artimon afin de pouvoir jouer des voiles d’avant selon l’évolution des conditions. Les prévisions météo, en incluant les zones suivantes de notre périple pour la soirée du 15/10 et la journée du 16/10 sont :
YEU et ROCHEBONNE : Sud-Est 4 à 5, parfois 6, s’orientant Ouest 3 à 5 à la fin de journée. Mer peu agitée à agitée, devenant agitée à forte en soirée. Longue houle d’Ouest 3m à la fin.
PAZENN : Sud 3 à 5 virant Ouest 4 à 5 en fin de nuit. Mer peu agitée à agitée, devenant forte à très forte le matin. Longue houle d’Ouest 3-4m le matin.
Il faut profiter des quarts pour barrer, regarder fous de Bassan, pétrels, thons et dauphins, voir la mer se lever et s’abattre sur le bateau, éviter les embruns et les paquets d’eau qui rincent le pont, essayer d’avaler de quoi se substanter; heureusement que Lauriane est une experte en cuisine dans ces conditions car nous ne sommes pas d’une grande aide! Et le soir, profiter d’une lune pleine pour un quart de nuit sous la voûte étoilée : tourner les yeux vers le ciel devient une évidence. Nos pensées sont évidement tournées vers les marins qui nous précèdent et veillent sur nous depuis les astres lumineux de la nuit. Puis, aller se coucher du mieux qu’on peut en entendant la mer frapper sur la coque. S’habiller s’avère tout aussi rocambolesque!
Vers minuit le 16/10, le vent variable s’accompagne de bancs de brume. Progressivement le vent diminue pour passer sous la barre des 6-7 nœuds, nous contraignant à s’appuyer sur le moteur (1500tr/min) pour retrouver une vitesse convenable de 5,5 nœuds. Malgré plusieurs tentatives de l’arrêter, il nous faudra compter sur lui jusqu’à 13h30, peu de temps après avoir croisé un objet flottant, un baril. La journée durant nous nous faisons littéralement doucher par de grosses averses.
[Cap au Sud #2] Stage haute mer de Saint Nazaire (Loire Atlantique, France) à La Corogne (Galice, Espagne) - traversée du Golfe de Gascogne 8
Deux virements de bord ponctuent la journée, avec un vent de 15-20 nœuds, forcissant ponctuellement 25-30, nous obligeant à sortir de notre torpeur de temps en temps pour réduire ou augmenter la surface de voilure de Milagro. En fin de journée, le vent est plus stable, 18-20 nœuds avec rafales à 25, nous faisant alors avancer à 7 nœuds. et nous passons sous la barre des 200 milles nautiques nous séparant du cap Finisterre.
La météo du bulletin Large de Météo France nous promet pour la nuit suivante et le lendemain (17/10) :
PAZENN : Ouest 4 à 5, virant Ouest à Nord-Ouest la nuit, temporairement 6 à l’ouest de la zone en fin de nuit, puis redevenant Ouest dans l’après-midi. Mer forte à très forte. Longue houle d’Ouest s’atténuant 3,5-4m. Pluie et averses, parfois orageuses, s’atténuant dans l’après-midi.
Peu avant l’aube, la longue houle arrive et nous avançons à 8 nœuds, avec 16-18 nœuds de vent. Progressivement le vent forcit pour atteindre 25-30 nœuds constants dans la matinée : on enroule le yankee et 1 ris supplémentaire est pris dans la GV. Vers 11h30, un gros grain vient à notre rencontre, les 40 nœuds sont dépassés et Damien et Lauriane sont à la manœuvre pour affaler la Grand Voile et attendre le retour au « calme » avec artimon 2 ris et la trinquette. Passée ce petit coup d’adrénaline, nous changeons la garde robe de Milagro : GV 2 ris, artimon 1 ris, 1/2 yankee et 2/3 de trinquette. La panoplie fonctionne : 8,5 nœuds. La journée s’enchaîne avec de rares moments passés à moins de 7 nœuds ! Nous entrons dans les eaux espagnoles et le risotto de crevettes et haricots verts fait du bien aux estomacs peu à peu rétablis.
[Cap au Sud #2] Stage haute mer de Saint Nazaire (Loire Atlantique, France) à La Corogne (Galice, Espagne) - traversée du Golfe de Gascogne 9
La nuit tombée, petit point météo pour la nouvelle zone de navigation du 17/10 à 18h au 18/10 à 18h:
FINISTERRE : Ouest 3 à 5, revenant Sud-Ouest 5 à 6 demain matin, fraîchissant localement 6 à 7 en fin d’après-midi au nord de la zone. Mer forte, localement très forte au nord au début, s’amplifiant forte à très forte en fin d’après-midi. Houle d’Ouest 3,5-4m, diminuant demain matin avant de s’amplifier 4-4,5m à la fin.
Le vendredi matin, force est de constater que la douche de la Corogne s’est bien éloignée suite aux virements de bord qui ponctuèrent la nuit! Vers 9h30, après avoir croisé deux bateaux de pêche, la côte galicienne se dévoile à l’horizon.
Le bateau fait des virements de bord à 120-130 degrés (sur de petits bateaux, c’est plutôt 90 degrés) et MILAGRO ne peut pas remonter à plus de 50-60 degrés du vent! La douche attendra, on profite du soleil revenu et d’une mer plus clémente pour enfin prendre l’air! Les virements de bord s’enchaînent… Doucement mais sûrement, nous atteignons le Cabo Prioriño Chico, porte d’entrée vers la baie de la Corogne. A 21h30, nous voilà amarrés au Real Club Nautico pour un week-end sur le plancher des vaches en attendant la bascule de vent. Après un dîner au restaurant pour fêter notre « dégolfage », c’est au tour d’une bonne douche bien méritée!
Au programme de ces deux jours d’escale, du repos et une visite rapide de la Corogne, la plus grosse ville de la province et lieu où se trouve la tour d’Hercule, le plus vieux phare au monde.