[Partenariat] “KRÉEH CHINEN” Le théâtre, la poésie et la musique s’entremêlent à Tolhuin (“ KRÉEH CHINEN” El drama, la poesía y la música entramados en Tolhuin, La Mirada, 15/04/2024)

[Partenariat] “KRÉEH CHINEN” Le théâtre, la poésie et la musique s’entremêlent à Tolhuin (“ KRÉEH CHINEN” El drama, la poesía y la música entramados en Tolhuin, La Mirada, 15/04/2024)

Le théâtre, la poésie et la musique se sont entremêlés à Tolhuin pour fournir la sensation nécessaire d’être vivants, pour démontrer le potentiel créatif de notre groupe au milieu de tant d’indifférence et de la folie des lois du marché.

La Mirada, 15/04/2024

Le week-end dernier s’est dérouler à Tolhuin la première cérémonie artistique fuégienne nommée “ Krèeh Chinen”, terme Selk’nam qui signifie “saisir la Lune [“Agarrado de la Luna”].

Ce fût une rencontre d’artistes à l’échelle de la province argentine de Terre de Feu, organisée par l’écrivain et poète Alejandro Pinto, lequel a été accompagné par plusieurs artistes d’Ushuaia, Río Grande et Tolhuin.

“L’idée était, au départ, de réunir les artistes de l’île avec la proposition de montrer au public leurs créations” dit Alejandro, celui qui fût le moteur de cette rencontre en présentiel, sachant que: “nous nous voyons toujours sur différents flyers d’événements qui se font à Ushuaia ou ici [Rio Grande] mais finalement nous ne partageons jamais ensemble et il me semble qu’il est nécessaire que nous nous réunissions, nous connaissions, nous écoutions, partagions”.

La Morada del Lago (la Demeure du Lac) fût le lieu de la rencontre, avec l’appui logistique du Flaco Tony, la Casa Refugio (la maison refuge) s’est retrouvée pleine et cela a été possible grâce à la collaboration et à la participation de : “Kau kren Artesanías de Tolhuin; Kloketen Cartonera, qui est une maison d’édition cartonera de Río Grande; la Ratonera, qui est un espace musical indépendant de Río Grande;  Neurona de Ushuaia, qui est une association qui réalise des produits locaux; et une association de France qui s’appelle Karukinka, avec laquelle nous avons le projet de réaliser une prochaine rencontre en octobre-novembre prochain, avec des artistes de Nantes, une ville française”, commenta satisfait Alejandro.

L’événement a été d’un tel impact émotionnel que déjà sont dans les pensées de tous de nouvelles éditions. “Bon… tout a été génial et la prochaine fois nous pensons le faire à Ushuaia, et la troisième serait à Rio Grande, avec la même méthodologie : réunir des artistes de la province pour qu’ils se connaissent, puissent partager et montrer au public en général les créations qui se réalisent artistiquement dans la province”.

Les artistes qui apportèrent leurs productions furent : Yanina Fracalossi; Francisco Martínez; Jason Cuello; Mailén Safanchik; Freddy Gallardo; Diego del Estal; Nadia Rojo; Sol Alhelí; Millacura Sur; Alejandro Pinto; Florencia Lobo et Ignacio Boreal.

Le théâtre, la poésie et la musique se sont entremêlés à Tolhuin pour fournir la sensation nécessaire d’être vivants, pour démontrer le potentiel créatif de notre groupe au milieu de tant d’indifférence et de la folie des lois du marché.

Source : “Krèeh Chinen” / Alejandro Pinto., https://lamirada.com.ar/87441-kreeh-chinen-el-drama-la-poesia-y-la-musica-entramados-en-tolhuin.html

A vos agendas ! Exposition d’une rétrospective photographique et sonore pour les dix ans de Karukinka, à Nantes du 16 au 31 mars 2024

A vos agendas ! Exposition d’une rétrospective photographique et sonore pour les dix ans de Karukinka, à Nantes du 16 au 31 mars 2024

Quoi de mieux que de partager un maté, des empanadas et des alfajores pour faire un saut à l’extrême sud de l’Amérique ?

En partenariat avec El Almacén, un resto bar argentin situé à deux pas de la place Royale (4 rue de l’Arche sèche à Nantes), nous vous convions à l’exposition de sons et d’images réalisés en Patagonie lors de nos différentes expéditions à pieds et à la voile.

Pensée sous la forme d’une rétrospective de dix années passées en territoires selk’nam, yagan et haush, cette présentation d’une partie de nos activités sera complétée, le 16 mars à 18h30, par une conférence de Lauriane Lemasson, fondatrice de l’association.

Au plaisir de vous rencontrer et de vous faire découvrir nos activités passées, présentes et futures,

Jacques Sax, président de l’association Karukinka

PS: pour l’écoute, n’oubliez pas vos écouteurs et, si besoin, d’installer une application de lecture de QR codes

La province de Terre de Feu autorise l’incorporation de l’identité indigène dans les actes de naissance – InfoFueguina, 12 octobre 2023

https://www.infofueguina.com/tu-ciudad/2023/10/12/tdf-habilito-incorporacion-de-identidad-indigena-en-partidas-de-nacimiento-74118.html

Traduction en français de l’article paru en espagnol sur le site du journal InfoFueguina le 12 octobre 2023.

Le Pouvoir Exécutif Provincial considère qu’il s’agit d’un “fait historique dans le pays”, puisque le province de “Terre de feu est la première province qui reconnaît et élargit le droit à l’identité des peuples indigènes, donnant la possibilité d’indiquer dans les actes de naissance l’appartenance à une communauté indigène.

Le gouvernement provincial a habilité – via une Résolution – l’incorporation de l’identité indigène dans les actes de naissance émis par le Registre Civil, à travers le Secrétariat de la Justice et le Secrétariat des Droits Humains et de la Diversité.

Le document a été remis à des représentants de peuples indigènes, durant la marche du 11 octobre à Ushuaia, en présence du Secrétaire à la Justice, Gonzalo Carrillon et de la sous-secrétaire des Peuples Autochtones, Pamela Altamirando.

Depuis le Pouvoir Exécutif Provincial il a d’ores et déjà été indiqué que la semaine prochaine sera réalisée la présentation officielle et protocolaire devant les communautés invitées.

La résolution pour l’incorporation de l’identité indigène dans les actes de naissance se base sur un solide engagement pour les droits humains et la diversité culturelle, soulignant la reconnaissance constitutionnelle de la préexistence ethnique et culturelle des peuples indigènes argentins (article 75, sous-section 17 de la Constitution Nationale).

De plus, cet engagement se démarque de traités internationaux, comme la Convention sur la Protection et la Promotion de la Diversité des Expressions Culturelles, la Loi Nationale 26.994 et la Loi Provinciale 235, qui soulignent l’obligation de l’Etat Provincial à fortifier les identités indigènes.

“Cette initiative représente un acte de reconnaissance, de renforcement de la diversité culturelle et une action de réparation historique pour une partie de la population qui a été marginalisée et discriminée durant très longtemps”, dit Carrillo.

Le fonctionnaire a considéré “important, dans le cadre du “Dernier jour de Liberté des Peuples Autochtones”, que cette résolution soit envoyée aujourd’hui, le 11 octobre, reconnaissant et respectant l’identité indigène et la diversité culturelle” ajouta-t-il.

Pour sa part, Pamela Altamirando a rappelé que “la gestation de cette initiative a eu lieu un 9 septembre, coïncidant avec le Jour de la Femme Indigène, et c’est en cette journée significative qu’a été soulevée la nécessité de réaffirmer l’identité, et aujourd’hui, le 11 octobre, nous célébrons une avancée importante pour la reconnaissance des droits, qui se résonnera au niveau provincial et national.”

“Il est crucial de souligner que notre province a toujours marqué des lignes directrices au niveau normatif, et compter maintenant sur cette reconnaissance dans une résolution est un pas significatif. Cet exploit, inscrit dans un document officiel, marquera sûrement un précédent exemplaire pour d’autres juridictions du pais”, a fait remarquer la fonctionnaire.

A partir de cette nouvelle norme, toute personne née dans la province peut être inscrite ou solliciter que soit inscrite son identité indigène dans son acte de naissance. La demande doit être accompagnée par un Acte-aval de la Communauté Indigène inscrite dans le Registre National des Communautés Indigènes (ReNaCi) à laquelle il ou elle appartient.”

Ils enseigneront les langues natives selk’nam et yagan dans les écoles de la province (La ContraTapa, 15/03/2021 “Enseñaran lenguas nativas, Selknam y Yagan en las escuelas de la provincia”)

Il s’agit du programme de l’Education Interculturelle Bilingue visant à planifier l’introduction des langues natives -selk’nam et yagan- dans les contenus de l’éducation formelle, avec la collaboration des peuples originaires de la province.

(Article traduit de l’espagnol par l’association Karukinka)

La secrétaire des Peuples Originaires Vanina Ojeda Maldonado et la secrétaire Pamela Altamirando ont eu une réunion avec Héctor Gustavo Novoa, Coordinateur Provincial des Modalités Educatives et Ramón Ortiz, de l’équipe technique de l’Education Interculturelle Bilingue, pour planifier l’introduction des langues natives –selk’nam et yagan- dans les contenus de l’éducation formelle, avec la collaboration des peuples originaires de la province.

La fonctionnaire a ajouté que “la proposition est d’obtenir des certifications pour les professeurs afin de permettre l’introduction de la modalité interculturelle depuis une autre perspective, dans laquelle les peuples arrêtent d’appartenir au passé et revendiquent leur présence, leur résistance et leur lutte”.

La modalité de l’Education Interculturelle Bilingue(EIB) a été mise en place à partir de l’instauration de la nouvelle Loi de l’Education Nationale de 2006, laquelle intègre cette modalité pour garantir le respect de l’identité ethnique, culturelle et linguistique des peuples indigènes.

De cette manière la reconstruction de l’identité nationale doit être menée et mettre en avant la richesse de sa diversité et de la préexistence des peuples originaires, témoins de cultures millénaires.

Source : https://lacontratapatdf.com/nota/12226/ensenaran-lenguas-nativas–selknam-y-yagan-en-las-escuelas-de-la-provincia/

La communauté yagan Paiakoala sera reconnue nationalement (“Comunidad Yagán Paiakoala recibirá reconocimiento nacional”, Infofueguina 10/10/2019)

Traduction de l’article paru le 10 octobre 2019 sur le site d’informations InfoFueguina.

La secrétaire des Cultes et Peuples Originaires l’a confirmé lors d’une rencontre avec des membres de la communauté et des techniciens de l’Institut National des Affaires Indigènes, dans la ville d’Ushuaia.

Comunidad Yagán Paiakoala recibirá reconocimiento nacional

Le Gouvernement provincial a rendu compte d’avancées dans les démarches qu’il a réalisé pour obtenir “la reconnaissance pour le peuple Yagan, pour l’effort qu’ils ont réalisé pour continuer de communiquer leur culture jours après jours” et a particulièrement fait remarquer le travail de Catalina Filgueira Yagan et de son fils Víctor Vargas Filgueira.

Dans ce cadre, des techniciens de l’Institut [des Affaires Indigènes, INAI] sont venus dans la province, dans le territoire Yagan de la ville d’Ushuaia, pour continuer à avancer dans les différentes étapes et la validation des éléments requis afin d’obtenir la reconnaissance attendue.

“Cette demande de reconnaissance, nous l’avons commencée avec la tâche active qu’ils développent quotidiennement dans la communauté fuéguienne en tant que peuple originaire”, a expliqué la secrétaire des Cultes et Peuples Originaires Verónica Peralta, laquelle a détaillé que “en Argentine il y a différents peuples originaires qui ont plusieurs communautés d’un même peuple, dans notre cas nous en dénombrons deux différents, le Selk’nam et le Yagan”.

Tout en rappelant que dans le cas du peuple Selk’nam une communauté est déjà reconnue, la communauté Rafaela Ishton, la fonctionnaire a remarqué qu’ “avec cette reconnaissance il ne s’agit pas d’une communauté de plus, si non d’un peuple originaire de plus qui va recevoir les droits et les participations dont ils ne disposaient pas jusqu’à présent”.

https://www.infofueguina.com/social/2019/10/10/comunidad-yagan-paiakoala-recibira-reconocimiento-nacional-42142.html