El grito de la tierra (le cri de la terre) se réunira la semaine prochaine à Tolhuin : le samedi 7 décembre à 19h au resto bar « Punto de Encuentro ».
Le programme de cet événement artistique comptera avec la présence de la Dr. Soledad Finck et de la Communauté Côtière de Terre de Feu (Grande Île de Tierra del Fuego) qui présenteront une table de conscientisation relative à l’environnement.
Ensuite, plusieurs artistes fuéguiens, musiciens (Freddy Gallardo, Karina Valdéz, No Hay Sistema) et poètes (Franco Riquelme, Sol Rodríguez, Sol Araujo, Jere Maumary, Joaquín Rizzuti et Alejandro Pinto), présenteront leurs créations, en parallèle des expositions de Lioren Burgo Wallner et Jesu Gómez et des présentations d’entreprises locales (Soma, Kau Kren Artesanías, HI-CA, Punto de Encuentro, Klóketen Tintea).
Un rendez-vous à ne pas manquer si vous êtes en Terre de Feu !
Nous sommes partis de bon matin mardi 15/10 pour une traversée plutôt « calme » du golfe de Gascogne; dégolfer est le terme technique.
Les prévisions pour la zone IROISE – YEU nous promettent un vent d’Ouest à Sud-Ouest, 2 à 4 virant Est à Sud-Est 3 à 4, avant de fraîchir 4 à 5 en tournant plus Sud.
Très vite, la terre disparaît, le champs d’éoliennes en mer de St Nazaire s’efface et nous voici seuls face à l’océan avec une route la plus directe possible vers la Galice. Le planning des quarts se met en place : Damien et Lauriane alterneront toutes les trois heures, et le reste de l’équipage se relaiera. Chaque équipier sera de veille et à la manœuvre pendant 3h, en binôme avec un autre équipier et avec un changement par tranche d’1h30.
Si le début du trajet nous permet une route relativement directe, la suite est moins directe. Un besoin de moteur pour combler une pénurie de vent et après c’est le début d’une route beaucoup moins droite! La mer est assez formée avec heureusement une houle longue ce qui rend le bateau plutôt stable; à défaut de nos estomacs! S’amariner disent les marins!!
Grand-Voile, Artimon, Yankee et Trinquette, avec 15 -18 nœuds de vent nous font avancer à 7 nœuds sur une mer peu agitée. Dans l’après-midi, passée la latitude de l’île d’Yeu, le vent forcit et Milagro évolue dès lors à 8,5 nœuds. La houle augmente et les estomacs commencent à douter de leur capacité à garder leur contenu… La nuit tombée, nous prenons 1 ris dans la Grand Voile et 1 ris dans l’artimon afin de pouvoir jouer des voiles d’avant selon l’évolution des conditions. Les prévisions météo, en incluant les zones suivantes de notre périple pour la soirée du 15/10 et la journée du 16/10 sont :
YEU et ROCHEBONNE : Sud-Est 4 à 5, parfois 6, s’orientant Ouest 3 à 5 à la fin de journée. Mer peu agitée à agitée, devenant agitée à forte en soirée. Longue houle d’Ouest 3m à la fin.
PAZENN : Sud 3 à 5 virant Ouest 4 à 5 en fin de nuit. Mer peu agitée à agitée, devenant forte à très forte le matin. Longue houle d’Ouest 3-4m le matin.
Il faut profiter des quarts pour barrer, regarder fous de Bassan, pétrels, thons et dauphins, voir la mer se lever et s’abattre sur le bateau, éviter les embruns et les paquets d’eau qui rincent le pont, essayer d’avaler de quoi se substanter; heureusement que Lauriane est une experte en cuisine dans ces conditions car nous ne sommes pas d’une grande aide! Et le soir, profiter d’une lune pleine pour un quart de nuit sous la voûte étoilée : tourner les yeux vers le ciel devient une évidence. Nos pensées sont évidement tournées vers les marins qui nous précèdent et veillent sur nous depuis les astres lumineux de la nuit. Puis, aller se coucher du mieux qu’on peut en entendant la mer frapper sur la coque. S’habiller s’avère tout aussi rocambolesque!
Vers minuit le 16/10, le vent variable s’accompagne de bancs de brume. Progressivement le vent diminue pour passer sous la barre des 6-7 nœuds, nous contraignant à s’appuyer sur le moteur (1500tr/min) pour retrouver une vitesse convenable de 5,5 nœuds. Malgré plusieurs tentatives de l’arrêter, il nous faudra compter sur lui jusqu’à 13h30, peu de temps après avoir croisé un objet flottant, un baril. La journée durant nous nous faisons littéralement doucher par de grosses averses.
Deux virements de bord ponctuent la journée, avec un vent de 15-20 nœuds, forcissant ponctuellement 25-30, nous obligeant à sortir de notre torpeur de temps en temps pour réduire ou augmenter la surface de voilure de Milagro. En fin de journée, le vent est plus stable, 18-20 nœuds avec rafales à 25, nous faisant alors avancer à 7 nœuds. et nous passons sous la barre des 200 milles nautiques nous séparant du cap Finisterre.
La météo du bulletin Large de Météo France nous promet pour la nuit suivante et le lendemain (17/10) :
PAZENN : Ouest 4 à 5, virant Ouest à Nord-Ouest la nuit, temporairement 6 à l’ouest de la zone en fin de nuit, puis redevenant Ouest dans l’après-midi. Mer forte à très forte. Longue houle d’Ouest s’atténuant 3,5-4m. Pluie et averses, parfois orageuses, s’atténuant dans l’après-midi.
Peu avant l’aube, la longue houle arrive et nous avançons à 8 nœuds, avec 16-18 nœuds de vent. Progressivement le vent forcit pour atteindre 25-30 nœuds constants dans la matinée : on enroule le yankee et 1 ris supplémentaire est pris dans la GV. Vers 11h30, un gros grain vient à notre rencontre, les 40 nœuds sont dépassés et Damien et Lauriane sont à la manœuvre pour affaler la Grand Voile et attendre le retour au « calme » avec artimon 2 ris et la trinquette. Passée ce petit coup d’adrénaline, nous changeons la garde robe de Milagro : GV 2 ris, artimon 1 ris, 1/2 yankee et 2/3 de trinquette. La panoplie fonctionne : 8,5 nœuds. La journée s’enchaîne avec de rares moments passés à moins de 7 nœuds ! Nous entrons dans les eaux espagnoles et le risotto de crevettes et haricots verts fait du bien aux estomacs peu à peu rétablis.
La nuit tombée, petit point météo pour la nouvelle zone de navigation du 17/10 à 18h au 18/10 à 18h:
FINISTERRE : Ouest 3 à 5, revenant Sud-Ouest 5 à 6 demain matin, fraîchissant localement 6 à 7 en fin d’après-midi au nord de la zone. Mer forte, localement très forte au nord au début, s’amplifiant forte à très forte en fin d’après-midi. Houle d’Ouest 3,5-4m, diminuant demain matin avant de s’amplifier 4-4,5m à la fin.
Le vendredi matin, force est de constater que la douche de la Corogne s’est bien éloignée suite aux virements de bord qui ponctuèrent la nuit! Vers 9h30, après avoir croisé deux bateaux de pêche, la côte galicienne se dévoile à l’horizon.
Le bateau fait des virements de bord à 120-130 degrés (sur de petits bateaux, c’est plutôt 90 degrés) et MILAGRO ne peut pas remonter à plus de 50-60 degrés du vent! La douche attendra, on profite du soleil revenu et d’une mer plus clémente pour enfin prendre l’air! Les virements de bord s’enchaînent… Doucement mais sûrement, nous atteignons le Cabo Prioriño Chico, porte d’entrée vers la baie de la Corogne. A 21h30, nous voilà amarrés au Real Club Nautico pour un week-end sur le plancher des vaches en attendant la bascule de vent. Après un dîner au restaurant pour fêter notre « dégolfage », c’est au tour d’une bonne douche bien méritée!
Au programme de ces deux jours d’escale, du repos et une visite rapide de la Corogne, la plus grosse ville de la province et lieu où se trouve la tour d’Hercule, le plus vieux phare au monde.
Milagro quitte le bassin de la base sous marine de Saint Nazaire (14/10/2024) (c)Association Karukinka
Le moment tant attendu a eu lieu, avec l’intensité des grands départs : avitaillement, derniers détails techniques et surtout les « au revoir » pleins d’émotion avec la famille et les amis venus saluer l’équipage de la première étape vers les Canaries (8 personnes).
A 16h Milagro était dans l’écluse Est, laissant dans son sillage le bassin de la base sous marine où les autorités portuaires lui avait fait la faveur exceptionnelle de rester quelques jours. Cette autorisation aura été vraiment géniale pour les derniers préparatifs de la seconde étape « plein sud » de notre projet « Cap Nord – Cap Horn« , soit plusieurs mois de navigation de Bretagne à la Terre de Feu et aux canaux de Patagonie, en passant par la Galice, les Canaries, le Cap Vert, le Brésil et l’Argentine.
Après un bref arrêt au port de Pornichet pour le plein de gasoil, c’est au mouillage aux Events que se déroule la nuit suivant ce départ, avant la traversée du Golfe de Gascogne prévue demain et qui s’annonce propice (et houleuse).
PS: pour ceux qui le souhaitent, il reste 2 places pour traverser l’Atlantique ensemble et 2 places de Salvador de Bahia à Buenos Aires! Et pour ceux qui souhaiteraient nous rejoindre encore plus au sud, il reste des places pour explorer les canaux de Patagonie.
La présidente de la Commission 3 du Parlement Provincial, la législatrice Laura Colazo, a dirigé une réunion avec les communautés de peuples indigènes. Il s’agit d’une initiative de la députée verte elle-même de les inclure dans la prise de décision au sein de la Commission Consultative des Forêts Indigènes (CCBN). « Nous avons l’opportunité de reconnaître et de rendre visibles les peuples autochtones de notre Province, qui ont vécu et vivent encore sur ces terres, et de proposer une réparation historique », a-t-elle déclaré. Elle a également évoqué la nécessité d’élargir la matrice énergétique de la province pour soutenir un processus de production viable.
Source : https://www.radiouniversidad.com.ar/2024/08/26/dictamen-para-que-pueblos-originarios-participen-en-el-consejo-consultivo-provincial-de-bosques-nativos/ Traduit de l’espagnol au français par l’association Karukinka.
Río Grande.- La législatrice María Laura Colazo (Parti Vert) a participé jeudi dernier à une nouvelle réunion de la Commission des Ressources Naturelles n°3, qu’elle préside, une occasion au cours de laquelle a été évoquée son initiative dédiée à « l’Affaire No. 109/24 », dans le but de promouvoir la participation permanente des représentants des peuples autochtones à la Commission consultative des forêts indigènes (CCBN).
En ce sens, le parlementaire a apprécié que les membres des communautés soient présents à la réunion : Rafaela Ishton et Paiakoala. « Nous avons l’opportunité de reconnaître et de rendre visibles les peuples autochtones de notre province, qui ont vécu et vivent encore sur ces terres, et de proposer une réparation historique », a déclaré Colazo.
Le parlementaire a également soutenu qu’il est de la plus haute importance que la voix des peuples Selk’nam et Yagán fasse partie du CCBN et qu’ils aient leur place dans cet organe consultatif. « C’est pourquoi nous les avons invités, nous voulions avoir leur soutien. »
Elle a également ajouté qu’ils sont ainsi « intégrés » aux processus de discussion et de planification territoriale. Le peuple Selk’nam est le seul peuple autochtone qui possède son titre de propriété communautaire », a-t-elle précisé.
Il convient de noter que l’initiative incorpore des modifications à la loi provinciale n°869. À l’article quatorze de la norme susmentionnée, on ajoute le paragraphe «q», qui indique l’incorporation d’un représentant pour chaque communauté indigène originaire de la province avec un statut juridique enregistré au niveau national.
De son côté, Eleonora Anderson Varela, de la communauté Rafaela Ishton, a remercié cet espace : « Nous sommes très heureux d’avoir une place au CCBN, c’est un événement historique pour nous. La communauté possède environ trente-six mille hectares, dont quatre-vingts pour cent sont constitués de forêts », a-t-elle déclaré.
Un autre membre de la communauté, Alexis González Palma, leur a dit que « c’est très important pour nous car ils nous redonnent notre dignité et la possibilité d’aborder les questions qui nous concernent en tant que peuples autochtones de ces terres », a-t-il déclaré.
Il convient de noter que Tarcisio Vargas et Damián Nenes Vargas, du peuple Yagán, ont également participé à la réunion de la Commission, en tant que représentants de la communauté Paiakoala.
« Aujourd’hui, les peuples autochtones commencent à être respectés. Prendre soin des forêts est bon non seulement pour les communautés, mais pour l’ensemble de la population. Nous risquons de perdre le canelo et nous devons en prendre soin ensemble », a déclaré Vargas, un référent Yagán.
Les législateurs Raúl Von Der Ensuren et Jorge Lechman (SF), Juan Carlos Pino (PJ), Federico Greve et Federico Sciurano (FORJA), ainsi que la législatrice Gisela Dos Santos (SF) étaient présents.
Deux millions de dollars pour les Forêts Natives
Il convient de rappeler que la législatrice María Laura Colazo a participé à la deuxième réunion annuelle de la Commission consultative des forêts indigènes, dont elle est également membre, et qui s’est tenue au Secrétariat du Tourisme de Tolhuin début août.
Là, les axes de travail qui seront suivis ont été analysés, après avoir appris l’arrivée du programme « Fonds vert pour le climat », qui sera exécuté à travers l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et qui naît d’une initiative menée par le gouvernement national et la province appelée Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD).
Le programme arrive en Terre de Feu, avec une composante qui sera affectée au travail de conservation des forêts avec les communautés autochtones, notamment le Plan communautaire global avec la communauté Selk’nam Rafaela Ishton ; également au développement productif du bassin forestier de Tolhuin et l’autre composante sera également utilisée dans la prévention des incendies de forêt à l’interface d’Ushuaia. Il convient de noter que, selon le programme de prévention des incendies à l’interface forêt – zone urbaine, on entend par « incendie qui se développe dans les zones de transition entre les zones urbaines et rurales ou forestières, où les structures des bâtiments se mêlent à la végétation ».
Environ deux millions de dollars sont affectés pour la province de Terre de Feu « et le projet en général, comme l’a mentionné l’ingénieur Francisco Jofré qui est le représentant de la FAO qui était dans la province, est d’environ 85 millions de dollars pour l’ensemble du pays dans ce programme nommé RedMás, qui est un programme spécifique également lié au changement climatique.
Des membres de l’équipe de la Direction Nationale des Forêts et de la FAO pour le projet Paiement aux Résultats étaient présents à la réunion, ainsi que des responsables du gouvernement provincial et des représentants des institutions qui composent le CCBN.
Il convient de mentionner que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ou mieux connue sous le nom de FAO, est une agence spécialisée de l’ONU qui dirige les activités internationales visant à éradiquer la faim.
L’organisation exécute divers projets mis en œuvre dans tout le pays. Elle joue un rôle fondamental dans l’avancement de la sécurité alimentaire, le renforcement de l’agriculture familiale, la transformation des systèmes agroalimentaires et le développement durable.
“Beaucoup de familles vivent du secteur forestier”
Dans un dialogue avec « La Mañana de Tecno », diffusée sur Radio Universidad 93,5 MHz, la parlementaire Vert a rappelé que la commission consultative forestière « se déroule dans le cadre de la loi provinciale 869, qui est un espace composé de divers acteurs ». qui ont un lien avec tout ce qui concerne l’utilisation de l’ensemble du secteur forestier, ce qui est actif dans notre province. Donc, en tant que représentante de l’Assemblée législative, je dois participer à cet espace. »
Laura Colazo a expliqué que « les membres de la FAO, qui est une organisation internationale dans le cadre des Nations Unies, disposent de programmes de financement spécifiques qui servent à gérer divers projets dans notre pays. Et dans ce projet, qui est vraiment très important, qui est en cours de réalisation dans 23 provinces, dans notre province nous travaillons sur ces trois points, qui sont ceux dont nous avons discuté au sein de la commission pour donner l’approbation à tous les membres, pour faire des progrès dans ce domaine, en étant en mesure d’accompagner les plans d’intégration communautaire que la Direction Générale des Forêts travaille très bien avec les personnes Selk’nam qui ont formé leurs autorités très récemment, qui ont tenu des élections, et la vérité est qu’ils ont des projets très intéressants à réaliser dans notre province, en particulier dans leur propriété communautaire, qui représente 35 000 hectares qu’ils possèdent dans la région de Tolhuín, et il nous semble très important qu’une utilisation durable puisse être réalisée, et la vérité est que nous pensons aussi qu’il est important de les accompagner car il faut aussi des moyens pour mettre en œuvre ces projets. »
« Nous trouvons très intéressant d’accompagner, tout cela passe par des étapes ; Le travail de conseil technique sera effectué par l’intermédiaire d’organisations telles que le CIEFAP (Centre andin de recherche et de vulgarisation forestière de Patagonie), qui est une organisation qui travaille également dans notre province depuis de nombreuses années, qui fournira tous les conseils techniques. Et il semble également important de le faire. Je dis que le maire de Tolhuin (Daniel Harrington) est présent dans l’espace parce qu’il s’agit de stimuler le développement productif de ce secteur afin qu’il continue à générer des sources de travail comme c’est le cas aujourd’hui dans la ville de Tolhuin.
À cet égard, la législatrice Laura Colazo a observé que « de nombreuses familles vivent du travail dans le secteur forestier et il lui semble important d’ajouter de la valeur, de pouvoir générer de la formation, de pouvoir utiliser de manière durable ces ressources et tout au long de la chaîne de production, non seulement dans le bois brut mais aussi dans l’utilisation des résidus forestiers.
Elle a compris qu’« il existe une grande opportunité de générer des entreprises plus productives et de générer plus de travail tout en prenant soin de l’environnement, car nous parlons de résidus forestiers qui, dans certains cas, sont brûlés et qui pourraient générer un produit, une matière première à transformer », capable de générer de nouveaux produits qui « peuvent s’inscrire dans le paradigme de l’économie circulaire, pour pouvoir les récupérer et les réinsérer dans le secteur productif ».
« Matrice productive et matrice énergétique vont de pair »
La parlementaire Vert a compris qu’« il faut se concentrer sur l’économie que nous offre le secteur forestier ; Il ne s’agit pas de générer un produit de manière linéaire, les déchets vont à la décharge, mais il s’agit plutôt de pouvoir prendre ces déchets comme une ressource et les renvoyer comme matière première pour pouvoir générer de nouveaux produits compétitifs dans le secteur marchant et qui génèrent du travail ».
Interrogée sur le déficit énergétique dont dispose Tolhuin pour soutenir un processus industriel, elle a rappelé que « fin 2022, nous avons voté pour une autorisation pour que la province puisse accéder à un crédit qui a été accordé par la CAF, la Confédération andine de développement et par d’autres fonds qui pourraient parvenir à la province. En 2022 déjà, nous avons constaté la nécessité d’investir dans l’ensemble de l’expansion de la matrice énergétique de la Terre de Feu. Il y a quelques jours, on a appris que l’autorisation du gouvernement national était en train d’être obtenue pour pouvoir contracter des crédits et investir dans des équipements. Je pense que c’est fondamental pour le développement et, surtout, pour réfléchir à la transition énergétique que notre province doit faire. Aujourd’hui, nous nous approvisionnons en gaz. Le gaz est un carburant de transition. Ainsi, toutes les ressources générées par les redevances, du fait d’être l’une des premières provinces productrices de gaz d’Argentine, peuvent utiliser ces ressources générées par les redevances pour pouvoir développer une nouvelle matrice énergétique largement alimentée par des énergies renouvelables. . Et ce projet de financement, que nous avons approuvé en 2022 à la Législature et qui avance maintenant avec l’autorisation de la Nation, le montre un peu.
« C’est une question centrale, si nous voulons parler d’expansion de la matrice productive, cela doit aller de pair avec une expansion de la matrice énergétique de la province », a-t-elle finalement déclaré.
Vous l’avez peut-être remarqué, le programme des stages pour la saison 2024-2025 est en ligne. Avec des navigations côtières et hauturières au nord et au sud, il y en a pour tous les goûts !
Milagro est actuellement en Irlande et Ecosse pour des stages côtiers au départ de Dublin jusqu’à mi-septembre, puis ce sera au tour des navigations hauturières avec deux aller-retour entre Dublin et la Loire Atlantique en septembre et octobre, avant de faire franchement cap au sud, sur la Patagonie, le bout du monde auquel est dédié Karukinka depuis ses débuts.
Karukinka est le nom de la Terre de Feu en selk’nam, peuple vivant entre le sud du détroit de Magellan et le canal Beagle. Certains travaux indiquent qu’il signifierait aussi « la dernière terre des hommes » ce qui dans l’histoire des migrations prend tout son sens puisqu’il s’agit de la dernière terre atteinte à pied de l’histoire des migrations humaines.
Nous retournerons donc cette année dans les canaux de Patagonie de la réserve de biosphère du cap Horn pour compléter les travaux de Lauriane dans le cadre du projet « Cap Nord – Cap Horn » débuté en 2022. Nous proposons également quatre stages de voile de 18 jours au départ d’Ushuaia ou Puerto Williams entre février et avril 2025 pour explorer ensemble ces îles, fjords, montagnes et glaciers aussi beaux que passionnants.
Et avant cela, entre octobre 2024 et janvier 2025, nous vous proposons une série de stages haute mer durant les plus de 7000mn qui composent ce voyage, avec de belles escales en perspectives : Bretagne – Canaries (14 jours), Canaries – Cap Vert (9 jours), transatlantique Cap Vert – Brésil (20 jours), Brésil – Argentine (15 jours) et Buenos Aires – Terre de Feu (21 jours).
Depuis quelques semaines il est possible de réserver nos stages directement en ligne via la plateforme HelloAsso et toutes les dates sont indiquées sur les pages des stages, avec un résumé des tarifs et conditions dans l’onglet « Demande de réservation« . Pour toute question nous sommes aussi joignables par mail (contact@karukinka.eu) téléphone et messagerie WhatsApp (+33 6 72 83 03 94).
Au plaisir de naviguer ensemble « ici », « là » ou « là-bas », nous comptons toujours sur vous pour que le bouche à oreille et la soif d’aventure continuent de nous composer de belles équipes à bord !
Damien
PS: nous prévoyons de caréner Milagro à la Turballe la deuxième quinzaine de septembre: avis aux amateurs de dépense d’huile de coude pour nous filer un coup de main !