L’Esprit Sorcier : une émission spéciale Océan & Climat ! – Ifremer

Média dédié à la science et la découverte, l’Esprit Sorcier s’est associé à l’Ifremer pour une émission événement sur le thème « Océan et Climat ». Présentée par Fred Courant, cette émission a été enregistrée en direct le 30 octobre dernier depuis le centre Ifremer Bretagne. Elle a réuni des scientifiques de l’institut autour de son PDG François Jacq et de l’explorateur Jean-Louis Étienne.

Source : L’Esprit Sorcier : une émission spéciale Océan & Climat ! – Ifremer

Conférence de Laurence de la Ferrière “Survivre en Antarctique, ou le dépassement de soi” le 10 octobre 2016 à Annecy

Le Rotary Club Annecy et ses partenaires ont le plaisir de vous convier le 10 octobre 2016 à l’Impérial Palace d’Annecy à une conférence de Laurence de la Ferrière.

Cette grande exploratrice alpiniste a défié seule l’Antarctique, un des lieux les plus hostiles de la planète, et a gravi sans oxygène les plus hauts sommets du monde.

A travers son expérience exceptionnelle, riche en exploits depuis plus de 25 ans, vous pourrez découvrir les mécanismes mis en oeuvre pour atteindre un objectif difficile et surmonter ses propres limites.

Seule dans le vent des glaces

Ldlf 2 Laurence de la Ferrière est née à Casablanca au Maroc. A vingt ans, elle découvre la haute montagne et renonce alors à la flûte traversière et à la médecine pour partir à la conquête des plus hauts sommets du monde avant de s’engager dans l’exploration polaire arctique et antarctique. Le 23 novembre 1999, Laurence de la Ferrière quitte le pôle Sud. Elle a pour seuls équipements de progression une paire de skis et des voiles, pour seuls liens la rattachant à la civilisation un téléphone satellite et une balise Argos. Harnaché à ses reins, un traîneau de 140 kilos contenant de quoi assurer sa subsistance en autonomie totale.

Devant elle, l’étendue blanche à perte de vue d’une terre où aucune vie animale ni végétale n’est possible, et près de 3000 km à parcourir sous des températures pouvant descendre jusqu’à – 50° C.

Ldlf antartique

«Mon destin était d’être là. Toute ma vie s’est construite pour que j’aille là.» Et au bout de son chemin, au lieu de «l’enfer blanc» que redouterait le commun des pécheurs, elle a découvert le paradis du défricheur d’espace. «C’est comme si vous aviez l’infini devant vous, l’infiniment grand, l’infiniment beau, l’infiniment blanc, l’infinie liberté. Pour moi, c’est la plus grande expression de liberté qu’un être humain puisse rencontrer. Quand je marchais, je me retournais, je regardais ma trace, elle n’avait pas de fin, c’était formidable.»

Ldlf pole sud

Première traversée en solitaire de l’Antarctique, du Pôle sud à la Terre Adélie en passant par Dôme C, une première mondiale. Laurence est la première et la seule femme au monde à avoir traversé intégralement l’Antarctique.

Laurence de la Ferrière, c’est aussi l’Everest en 1992 avec le record mondial féminin d’altitude sans oxygène à 8700 m. D’autres exploits sont à son actif avec le Spitzberg, le Groenland, la Sibérie orientale, le McKinley, l’Aconcagua…

En 2008, elle dirige la base Dumont d’Urville en Terre Adélie. Représentante de l’Etat français sur ce territoire, elle est garante de la sécurité d’une équipe de 26 personnes dont l’isolement total pendant 9 mois est un défi qui n’a rien à envier aux expéditions en solitaire !


 

L’ensemble des fonds récoltés grâce à la conférence de Laurence de la Ferrière seront intégralement investis dans la construction de puits par l’association “Les Puits du Désert – ONG Tidène”.

source : http://www.rotary-club-annecy.com/pages/actualites/conferences-publiques.html

Terre Sauvage n°333 (Octobre 2016) : Patagonie – À la recherche du puma

Ce mois-ci, le n°333 du magazine “Terre Sauvage” met à l’honneur, entre autres, la Patagonie.

 

 

 

 

 

À l’extrême sud du Chili, les steppes de Patagonie se heurtent aux glaciers du Parc national de Torres del Paine. Stéphanie Françoise et Stefano Unterthiner ont exploré ce site unique au monde, animés d’un fol espoir: rencontrer le mystérieux puma.

http://www.terre-sauvage.com/le-magazine/le-magazine

Le cap Horn, 400 années de légende (Le Figaro, 16/9/2016)

Par Guillaume de Dieuleveult

Publié le 16/09/2016 à 17:30, mis à jour le 26/09/2016 à 12:52

EN IMAGES – Il y a quatre siècles un navire hollandais passait le cap le plus austral du globe et lui donnait un nom devenu symbole. Depuis la découverte du cap Horn, le vent et la mer ont tramé dans l’extrême sud de la Terre de Feu une histoire marine, grandiose et tragique. Voyage vers un caillou mythique.

La forêt magellanique est une dangereuse magicienne. Son chant attire à elle des voyageurs du monde entier et le philtre qu’elle leur administre est capable de changer l’enfer en paradis. Mais l’illusion ne fait généralement effet qu’un court instant, car la nature, dans ces parages, est singulièrement rétive aux charmes de l’enchanteresse. C’est ainsi qu’ayant débarqué dans la baie d’Ainsworth, au pied du glacier Marinelli, un des mille monstres froids qui, s’écoulant de la cordillère de Darwin, baignent les eaux glacées des canaux de Patagonie, par 55° de latitude sud, au cœur de ce fouillis d’îles par lequel le continent américain s’effrite dans l’océan Pacifique, un groupe de voyageurs modernes eut le sentiment d’avoir mis le pied au paradis: il faisait beau, des oiseaux gazouillaient dans le soleil. Au fond des bois, une falaise couverte de mousse laissait s’écouler, goutte à goutte, l’eau de la dernière averse dans une mare qui s’était formée à sa base. Cela donnait une musique d’une pureté absolue, comme un premier chant du monde. Là-dessus, les feuilles minuscules des coigües, les arbres patagons, laissaient passer suffisamment de lumière pour que du sol chauffé monte aux narines un parfum d’humus. Née de ces falaises, une rivière traversait la courte plaine séparant la forêt de la grève: sur ses berges poussaient des arbustes dont les fruits ressemblaient à des pommes miniatures, si petites qu’il aurait fallu à Adam et Eve en croquer beaucoup avant d’être expulsés de cet éden.

L’envoûtement dura le temps d’une promenade: dans l’après-midi, tout changea. En Terre de Feu, il suffit d’un nuage pour que cette beauté primitive de la terre laisse la place à un paysage d’une parfaite morosité: quelques heures plus tard, quand le Stella Australis quittait la baie d’Ainsworth, le ciel était devenu d’un gris insondable, un vent glacial se levait. Le navire, seul bateau d’expédition frayant dans ces parages, s’enfonçait dans un brouillard poisseux, entre deux séries de montagnes obscures, gluantes d’humidité, abritant une forêt compacte qui s’étalait jusqu’à l’eau verte du canal et qui, reculant lorsque la pente devenait trop abrupte, s’effaçait sur des rochers couverts de mousse orange, striés de cascades semblables à des voiles de mariée emportés par le vent.

Le beau, écrit Rilke, n’est que le premier degré du terrible… A l’approche de l’île de Horn, sous des rafales dépassant les 130 km/h, la nature illustre superbement les paroles du poète. SFautre pour le Figaro Magazine

Naguère encore, la seule évocation de ce lugubre paysage faisait frissonner les marins les plus expérimentés: les innombrables récits de voyage dans cette région inamicale fourmillent de descriptions toutes plus catastrophiques les unes que les autres. Mais les canons de l’esthétique ont singulièrement changé: dans un monde surpeuplé, en voie de surchauffe, la désolation, la solitude et les glaces sont devenues belles aux yeux des hommes. La centaine de passagers présents à bord n’avait donc de cesse d’admirer ce paysage funeste et gigantesque. Ils avaient embarqué deux jours plus tôt à Punta Arenas, au Chili, dans ce confortable navire de la compagnie chilienne Australis. But de ce voyage au bout du monde: le cap Horn, lieu redoutable dont on fête cette année le 400e anniversaire de la découverte. Découverte étant à vrai dire un bien grand mot puisqu’il ne s’est jamais vraiment laissé approcher et que les marins qui le croisent depuis 1616 n’ont généralement qu’une hâte, c’est de le laisser bien loin derrière eux et au plus vite. Miracle de la technique, on peut désormais débarquer sur l’île de Horn: c’était le but du voyage. Depuis quelques années, un officier de la marine chilienne y vit en compagnie de sa femme et de ses deux enfants, le courageux ermite ayant la noble tâche de surveiller le dernier caillou de l’Amérique. Comment peut-on vivre là? La rencontre avec l’Américain le plus austral du monde promettait d’être passionnante.

Embouquant le canal Magdalena, le Stella Australis s’apprêtait à naviguer toute la nuit dans le labyrinthe d’eau et de roches que composent les canaux de Patagonie. Hautes montagnes couvertes de glace, fjords profonds, récifs et écueils, tourbillons de vent: toujours plus au sud dans ces voies d’eau que les marins chiliens connaissent comme leur poche. Le solide navire ballotté par la longue houle du Pacifique lorsque, sortant du canal Cockburn, il quitte pour quelques heures l’abri des îles avant de se faufiler à nouveau entre deux murailles en direction du canal Beagle, lequel conduit à Ushuaia et à la baie de Nassau, dernière étape avant l’ultime confetti de montagnes émergeant de la mer. Là se trouve le cap Horn.

Au sud de la grande île de Terre de Feu, sur la rive nord du canal Beagle, Ushuaia, la ville la plus australe du monde. SFautre pour le Figaro Magazine

L’été austral laisse peu de temps à la nuit. Au petit matin, alors qu’un soleil pâle brillait déjà dans un grand ciel délavé par le vent, le bateau se trouvait au pied de l’île de Horn. Bien plus grande que ne la dessinait l’imagination, elle était couverte d’une sorte de gazon vert émeraude qui brillait singulièrement dans la lumière. L’herbe se balançait harmonieusement, agitée par le vent terrible qui soufflait: 130 kilomètres-heure, force 12, la plus haute sur l’échelle de Beaufort qui l’assimile à un ouragan «au-delà du 40e parallèle»: de ce côté-ci, c’est chose courante, juste ce qu’il faut pour porter les pétrels géants, les albatros et les sternes arctiques qui jouaient à raser les falaises. A l’ouest, l’horizon était barré par une formidable muraille gris sombre que touchait du doigt un arc-en-ciel planté dans la mer. Des vagues courtes et dures battaient la coque du navire. Le vent leur enlevait des nuages d’écume: ils se mêlaient aux averses de grêle qui fouettaient brutalement le pont du bateau. Nul gardien de l’île à l’horizon: on pouvait simplement deviner sa petite maison blottie au pied du phare, imaginer l’homme avec sa femme et ses enfants, debout derrière la fenêtre de sa cuisine, une tasse de café fumant à la main, observant le lourd bateau qui tournait en rond au pied de son caillou. De peur qu’ils ne soient retournés par le vent, le capitaine décida de ne pas mettre les canots à la mer. Fidèle à sa terrible légende, le Horn se refusait aux visiteurs. Après l’avoir admiré, on alla prendre le petit déjeuner.

Etonnant contraste entre le confort du voyage et la rigueur de l’environnement qui, il y a quelques décennies, laissait déjà songeur Stefan Zweig. Dans la préface de la très belle biographie qu’il a consacrée à Magellan, l’écrivain viennois raconte que c’est dans l’ennui et le luxe d’une longue traversée de l’Atlantique à bord d’un paquebot que lui est venue l’idée de raconter la vie de l’illustre marin. «Rappelle-toi, écrit-il, dans quelles conditions on voyageait autrefois. Compare cette traversée avec celles des audacieux navigateurs qui découvrirent ces mers immenses.» L’ouvrage raconte comment la quête d’une route plus courte vers les îles aux épices poussa le navigateur portugais à convaincre le futur Charles Quint de lui confier une flotte de cinq navires. Persuadé qu’il existait un passage, quelque part au sud du continent américain, permettant de relier l’Atlantique au Pacifique, Magellan quitta Séville le 10 août 1519 en compagnie de 265 hommes dont peu connaissaient le vrai but du voyage, sinon qu’il durerait très longtemps…

La compagnie chilienne Australis est une des seules à organiser des expéditions touristiques dans les canaux de Patagonie, jusqu’au cap Horn. Les descentes à terre sont fréquentes comme ici, au pied du glacier Pia. SFautre pour le Figaro Magazine

Son exploit accompli, Magellan alla mourir quelque part dans l’archipel des Philippines. Seuls 18 marins à bord d’un navire proche du naufrage parviendraient à relier Séville, le 6 septembre 1522. Le destin avait interdit à Magellan de recevoir en Europe le tribut du vainqueur. Le temps a réparé l’injustice: le nom de l’illustre marin est resté accolé au détroit qu’il a découvert. L’histoire maritime de la Terre de Feu pouvait commencer. Elle ne manquerait pas de panache, car ici croiseraient les navigateurs les plus intrépides.

Mais la difficulté des conditions de navigation allait considérablement ralentir le travail d’exploration de la région: il faudra attendre plusieurs siècles avant que les canaux de Patagonie soient correctement cartographiés. En 1578, le pirate anglais Francis Drake voguera dans les parages. Découvrant qu’il n’y avait pas de continuation terrestre entre la Terre de Feu et les terres australes, il franchira en premier le passage qui sépare les continents américain et antarctique. Quelques années plus tard, le 14 juin 1615, deux navires hollandais quittaient la rade du Texel. Affrétés par la Compagnie Australe, basée dans la ville de Hoorn, ils étaient commandés par Jacob Le Maire, le fils du fondateur de l’entreprise et Willem Schouten. Les marins avaient pour mission d’ouvrir une nouvelle voie maritime qui éviterait le détroit de Magellan, alors soumis à une restriction imposée par leur grand concurrent: la toute-puissante Compagnie néerlandaise des Indes. Huit mois plus tard, Willem Schouten franchissait le passage de Drake. Croisant au large de la dernière île de Terre de Feu, il lui donna le nom de Hoorn, double hommage à la cité où avait été conçue son expédition et au bateau qui l’avait accompagné jusque-là, la patache Hoorn ayant disparu dans les flammes quelques jours plus tôt.

Le renard de Magellan est particulièrement adapté à la rudesse de la vie dans ces terres australes. SFautre pour le Figaro Magazine

Parmi les centaines d’expéditions qui allaient se succéder au fil des siècles, il faut garder en mémoire celles de Fitz Roy. Le capitaine britannique allait se rendre à deux reprises en Terre de Feu à bord du célèbre Beagle. En 1826, puis en 1832, en compagnie du naturaliste Charles Darwin, qui allait trouver dans l’observation des Indiens yaghans une confirmation de sa théorie de l’évolution des espèces. En 1882, c’est l’aviso français La Romanche qui se rendit là, dans le cadre d’une expédition scientifique dans les mers australes. Parallèlement, le passage de Drake s’imposait comme une des premières routes commerciales du monde. En 1892, plus de 1 200 voiliers croisaient le cap Horn: tout à leur course de vitesse, les grands clippers évitaient les tortueux canaux de Patagonie. Mais la navigation restait particulièrement périlleuse: en 1905, on dénombrait 53 naufrages au large du ténébreux rocher. C’est dire si l’ouverture du canal de Panamá, en 1914, fut accueillie avec soulagement. En 1949, le Pamir, vaisseau allemand, fut le dernier voilier de commerce à franchir le cap Horn. Fin de l’histoire. Après une courte éclipse qui l’avait placée au carrefour du monde, la Patagonie pouvait reprendre la place qui lui revenait dans l’ordre naturel des choses: loin de tout.

Une autre histoire, littéraire celle-ci, pouvait commencer. Les écrivains ferment souvent la marche des explorateurs. Dans les années 50, alors qu’il naviguait dans le détroit de Magellan, Jean Raspail fit une rencontre qui, raconte-t-il, allait déterminer son existence: un canot de bois avec, au fond, quelques silhouettes massées autour de trois braises scintillant dans le brouillard. C’étaient sans doute les ultimes Kaweskars: les «hommes», comme ils s’appelaient eux-mêmes, les derniers Indiens de canots. Restés bloqués à l’âge de pierre, ils ne survécurent pas à la rencontre de l’homme moderne. Raspail leur a livré un magistral hommage dans son livre Qui se souvient des hommes… Aujourd’hui, les hommes ont disparu. Quelques descendants, métisses d’Indiens et de marins européens, tentent vaguement de se réapproprier une culture dont le sort fut scellé le jour où un de leurs ancêtres vit passer, depuis son rocher, les bateaux de Magellan. Et pour les voyageurs qui aboutissent aujourd’hui dans l’ancien royaume de ces ombres, il ne reste plus qu’à songer, en contemplant l’eau sombre des fjords et les plages de galets où ils vivaient jadis, à l’étrange destin de ce peuple. Ces lieux s’y prêtent particulièrement bien.

https://www.lefigaro.fr/voyages/2016/09/16/30003-20160916ARTFIG00256-le-cap-horn-400-annees-de-legende.php

Festival “Le Grand Bivouac” d’Albertville

La quinzième édition du festival du voyage et des découvertes partagées “Le Grand Bivouac” se déroulera à Albertville (73) du 13 au 16 octobre 2016.

Afghanistan, Iran, Tibet, Tanzanie, Palestine, Patagonie, Chine, Mongolie… De l’Inde à l’Europe centrale, de l’Himalaya à l’Amérique, de l’Afrique aux terres australes, un grand nombre de voyages, d’histoires, de parcours et de rencontres seront au programme de cette nouvelle édition.

Pour connaître le programme complet de cette année, rendez-vous à l’adresse suivante : http://www.grandbivouac.com/fr/evenements.html

Friands des hautes latitudes, nous avons repéré une soirée-rencontre, trois films, un diaporama et deux conférences :

  • “Voyage au coeur de la planète blanche” en présence des explorateurs Jean-Louis Etienne et Christian de Marliave, le glaciologue Claude Lorius et l’écrivain Julien Blanc-Gras. Tout en haut, la « terre des ours » mais aussi des Inuits, des Tchouktches, des Nénètses, et la banquise. Tout en bas, un continent désert, plus grand que l’Europe, presqu’entièrement recouvert de glace. Arctique, Antarctique : des enjeux écologiques, énergétiques, géopolitiques, mais aussi le paradis des grands espaces, parmi les plus beaux du monde. D’une durée de deux heures, cette rencontre aura lieu le 15 octobre à 20h30 au Dôme Théâtre d’Albertville http://www.grandbivouac.com/evenement/75-voyage_au_coeur_de_la_planete_blanche.html

 

 

 

  • “La Possibilité d’une île” de Florian Bailly qui témoigne d’un mois passé à bord du navire ravitailleur des îles australes françaises (TAAF), le célèbre Marion Dufresne. Il sera projeté en présence du réalisateur le 14 octobre à 16h00 au Dôme Théâtre, toujours à Albertville. http://www.grandbivouac.com/evenement/12-la_possibilite_d_une_ile.html 

 

 

 

Enfin, pour ceux qui souhaiteraient visionner un film faisant apparaître des paysages argentins et chiliens, nous avons repéré le film de Victor Kossakovski intitulé “Vivan las antipodas!” (2013) qui sera projeté au Théâtre de Maistre le 13 octobre à 16h. Pour réserver vos places : http://www.grandbivouac.com/evenement/10-vivan_las_antipodas.html

10e édition du FICMUS – Festival International de Cinéma de Montagne d’Ushuaïa Shh

Du 24 au 28 août se déroule à Ushuaïa la 10e édition du Festival International de Cinéma de Montagne.

Les films en compétition sont (en gras ceux traitant de la Patagonie insulaire):

“Big Men” (2015), film espagol de Jordy Canyigueral (https://www.youtube.com/watch?v=iI_TPoRMdYc)

“Cold” (2015), film espagnol d’Ivan Martin Ruedas (https://vimeo.com/126363135)

“Dona Ubenza” (2015), film argentin de Juan Manuel Acosta (https://www.youtube.com/watch?v=YG9PAukErEI)

“Expedition Q – A Crossing of Baffin Island” (2015), film canadien de Skip Armstrong (https://www.youtube.com/watch?v=gmEtOIYbpwQ)

“Extraordinary People” (2015), film turc d’Orhan Tekeoglu (https://www.youtube.com/watch?v=DfZRZygT5hw)

“Ici” (2013), film américain de Walter Ungerer

“Introspection” (2016), film français de Lionel Prado (https://www.youtube.com/watch?v=ERf5OfBT2z0)

“Jurek” (2015), film polonais de Pawel Wysoczanski (https://www.youtube.com/watch?v=kYXxfBXE7OM)

“K2 and the invisible footmen” (2015), film pakistanais, américain et brésilien d’Iara Lee (https://vimeo.com/162737361)

“La Experiencia Raku” (2016), film espagnol de Mike Tavera (https://vimeo.com/151763078)

“La Slitta” (2016), film italien d’Emanuela Ponzano (https://vimeo.com/143620166)

“Langtang” (2015), film franco-espagnol de Sébastien Montaz-Rosset (https://vimeo.com/146914663)

“La Zona” (2015), film espagnol de Daniel Andrés Pedrosa

“Latitud 55° Sur” (2016), film argentin de Manuel Fernandez Arroyo (https://vimeo.com/121138701) Expédition Péninsule Mitre.

“Line-Revolution” (2015), film italien d’Alessandro D’Emilia (https://vimeo.com/143470136)

“Live for passion” (2014), film slovaque de Pablo Barabas (https://vimeo.com/109003444)

“Miejsce” (2015), film polonais de Julia Poplawska (https://vimeo.com/108562556)

“Panorama” (2015), film espagnol de Jon Herranz

“Peninsula Mitre” (2015), film argentin de Julian y Joaquin Azulay (https://vimeo.com/ondemand/peninsulamitre) Téléchargeable en intégralité sur Vimeo (payant)

“Riding 4000” (2015), film italien de Michel Domaine (https://www.youtube.com/watch?v=RTxNUDEgCfc)

“Salasaka – Somos diversos (2016), film équatorien de Renee Martinez

“Sati” (2015), film polonais de Bartgomiej Swiderski

“Sawakuy Urubamba” (2015), film péruvien de Francisco Javier Montoro Morales

“Sciare in Salta” (2016), film italien de Chiara Brabilla (https://vimeo.com/144008515)

“Suenos de Paine” (2015), film argentin d’Esteban Degregori (https://www.youtube.com/watch?v=Es8ZOo3Amz4)

“Tanana” (2016), film chilien d’Alberto Serrano et Cristobal Azocar Mira (https://www.youtube.com/watch?v=kKno7_Olw2g)

“Tom” (2015), film hispano-italien d’Angel Esteban et Elena Goatelli (https://vimeo.com/136931177)

“Un Sueno sureno” (2016), film argentin de Ramiro Calvo

 

Pour plus d’informations : http://www.shhfestival.com/ ou 054+02901 440531

Entretien avec Matthew Clark & Bernie Krause – Conférence France Culture

La Fondation Cartier a produit et réalisé une série de rencontres avec les artistes et contributeurs de l’exposition Le Grand Orchestre des Animaux

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RENCONTRE | Bernie Krause, Chris Bird, Matthew Clark et Ash Nehru, United Visual

Pour l’exposition, le collectif anglais United Visual Artists (UVA) a créé un dispositif immersif présentant sept paysages sonores, enregistrés par Bernie Krause en Afrique, en Amérique et dans les océans. L’écoute des sons et la visualisation simultanée des sonogrammes dévoilent la beauté et la complexité de la biophonie qui s’organise comme une partition musicale. Bernie Krause explique sa démarche dans une séquence filmée par Raymond Depardon et Claudine Nougaret, dont la projection ponctue l’écoute des paysages sonores. Combinant esthétique et technologie, cette installation offre une plongée au cœur des sons de la nature, une méditation sonore et visuelle sur la nécessité de préserver les splendeurs du monde animal.

Du 2 juillet 2016 au 8 janvier 2017, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Le Grand Orchestre des Animaux, inspiré par l’oeuvre de Bernie Krause, musicien et bioacousticien américain. L’exposition, qui réunit des artistes du monde entier, invite le public à s’immerger dans une méditation esthétique, à la fois sonore et visuelle, autour d’un monde animal de plus en plus menacé.

Source France Culture : Entretien avec Matthew Clark & Bernie Krause

Un nouveau « cousin » du Tyrannosaure découvert en Patagonie (Le Monde – AFP, 14/7/2016)

Cette nouvelle espèce, datant d’environ 90 millions d’années, présente des ressemblances avec le T. rex, notamment ses deux bras minuscules, mais appartient à une lignée différente.

Le Monde avec AFP Publié le 14 juillet 2016 à 06h30, modifié le 14 juillet 2016 à 06h47

Une nouvelle espèce de dinosaure carnivore datant d’environ 90 millions d’années a été découverte en Patagonie (Argentine), mercredi 13 juillet, et présente des ressemblances avec le Tyrannosaure, notamment avec ses deux bras minuscules. S’il appartient a priori à une lignée différente, le Gualichoshinyae, de son petit nom, est un théropode – un dinosaure bipède –, mais fait partie d’une autre branche de cette famille de saurischiens, majoritairement carnivores.

Ses deux pattes avant, ridiculement courtes, avec deux griffes chacune, à l’instar du dinosaure star de Jurassic Park, sont un trait caractéristique, qui n’a pas résulté de l’évolution d’un ancêtre commun. « Le Gualicho est une sorte de dinosaure mosaïque, avec des caractéristiques anatomiques qu’on trouve normalement chez différentes espèces de théropodes », explique Peter Makovicky, responsable de la section dinosaures au Field Museum, le musée d’histoire naturelle de Chicago.

La taille d’un ours polaire

« Le Gualicho est vraiment inhabituel, car il est différent des autres dinosaures carnivores mis au jour dans cette même formation géologique, et n’entre parfaitement dans aucune des catégories », précise ce scientifique. Le squelette fossilisé découvert en Patagonie argentine est incomplet, mais les scientifiques estiment que ce prédateur était de taille moyenne, pesant environ 450 kilos, ce qui est comparable à un ours polaire.

Le nom du dinosaure fait référence à l’histoire de sa découverte lors d’une expédition menée en 2007 dans la formation riche en fossiles de Huincul, au nord de la Patagonie. « Shinyae » a été retenu en l’honneur du découvreur Akiko Shinya, du Field Museum à Chicago, tandis que le nom générique Gualicho est dérivé de « Gualichu », un esprit vénéré par les Tehuelches, des Amérindiens de Patagonie.

Le Monde avec AFP

https://www.lemonde.fr/paleontologie/article/2016/07/14/un-nouveau-cousin-du-tyrannosaure-decouvert-en-patagonie_4969272_1650762.html

RENCONTRE France Culture | Entretien avec Bernie Krause

La Fondation Cartier a produit et réalisé une série de rencontres avec les artistes et contributeurs de l’exposition Le Grand Orchestre des Animaux.

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Jusqu’au 8 janvier 2017, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présenteLe Grand Orchestre des Animaux ,inspiré par l’œuvre de Bernie Krause, musicien et bioacousticien américain. L’exposition, qui réunit des artistes du monde entier, invite le public à s’immerger dans une méditation esthétique, à la fois sonore et visuelle, autour d’un monde animal de plus en plus menacé.

Avec : Pierre Bodo, Cai Guo-Qiang, Cornell Lab of Ornithology, Raymond Depardon et Claudine Nougaret, Bernie Krause, JP Mika, Manabu Miyazaki, Moke, Ryuichi Sakamoto, Christian Sardet, Hiroshi Sugimoto, Shiro Takatani, TALLER Mauricio Rocha + Gabriela Carrillo, Tara Océans, Cyprien Tokoudagba, United Visual Artists, Agnès Varda, Adriana Varejão

Source : RENCONTRE | Entretien avec Bernie Krause