Le Chili intègre le peuple selk’nam à la liste des peuples indigènes reconnus par l’Etat (source: site internet de la chambre des députés chiliens, le 4 septembre 2023)

https://www.camara.cl/cms/noticias/2023/09/04/pueblo-selknam-es-incluido-entre-las-etnias-indigenas-reconocidas-por-el-estado/

Traduit de l’espagnol

“L’assemblée a approuvé dans une troisième procédure un projet issus de députées et députés qui permet d’incorporer ce peuple dans la liste des ethnies reconnues par l’Etat.

Selk’nam: Patagon Journal

Pour pouvoir passer à l’Exécutif pour sa promulgation en tant que loi, il restait un projet (bulletin 12862) qui incorpore le peuple Selk’nam aux ethnies indigènes reconnues par l’Etat.

Ceci a été rendu possible grâce à l’approbation par l’assemblée de la Chambre des modifications de la proposition demandées par le Sénat. Les amendements en question étaient surtout de caractère formel plutôt que de contenu.

Lors de la première procédure, la Chambre avait opté pour un texte qui spécifiait l’inclusion de ce peuple dans la norme de la loi 19.253, au sujet de la Protection, de la Promotion et du Développement des Indigènes. Le Sénat a préféré se référer à cette norme et reformuler sa rédaction en incluant dedans les Selk’nam.

Sur ce plan, la disposition est devenue ainsi :

“L’Etat reconnaît comme principaux peuples ou ethnies indigènes du Chili les Mapuches, Aimara, Rapa Nui ou Pascuense; Atacameño, Quechua, Colla, Diaguita, Chango du nord du pays, Kawashkar ou Alacalufe, Yámana ou Yagán des canaux australs, et les Selk’nam. L’Etat valorise leur existence comme part essentielle des racines de la Nation chilienne, tout comme son intégrité et son développement, en accord avec leurs coutumes et valeurs.”

L’initiative est née d’une motion présentée en août 2019. L’ont apportée Claudia Mix (Comunes), Emilia Nuyado (PS), Camila Rojas (Comunes), Andrés Longton (RN), Jorge Rathgeb (RN) et Cristóbal Urruticoechea (PREP). S’y ajoutèrent également les ex-députés Jaime Bellolio, Gabriel Boric, Amaro Labra et Gabriel Silber.

Justice pour les Selk’nam

Durant le débat, la motion originale a été présentée par trois de ses auteurs : Claudia Mix, Cristóbal Urruticoechea et Emilia Nuyado. De plus, sont intervenus les indépendants Hernan Palma et Carlos Bianchi.

De manière unanime, les députés ont donné leur soutien à la proposition. Ils firent remarquer l’importance de faire un geste de justice et de restitution des droits aux survivants d’une ethnie qui s’est retrouvée au bord de l’extermination.

Dans ce cadre, plusieurs ont dirigé leurs propos et leurs regards vers les tribunes pour valoriser le travail des dirigeants des communautés Selk’nam qui ont lutté durant des années pour concrétiser cette reconnaissance légale.

Il a aussi été mis en lumière la particularité de ce peuple, avec un mode de vie unique à l’extrême sud de notre pays. Dans le même temps, a été déplorée la complicité de l’Etat chilien, entre la deuxième moitié du XIXe siècle et les débuts du XXe siècle, lors de la chasse acharnée des indigènes de ce groupe ethnique. Parmi les raisons de ce génocide il y a celle de l’appropriation de terres pour l’élevage ovin.

De plus, est intervenue la ministre du Développement Social, Javiera Toro, qui a souligné qu’aujourd’hui se répare une dette historique avec ce peuple. Elle a aussi valorisé le fait que soit inclue dans la norme le concept de peuple et non seulement d’ethnie.

“Pas de justice environnementale sans justice sociale” (Bleu Tomate, 26/08/2023)

Arles accueille du 21 au 27 août, la 4e édition du festival Agir pour le Vivant. Projections, conférences, ateliers, balades ou cafés citoyens : autant d’occasions de faire émerger une société du vivant. « Nous serons un peuple quand ? » Tel était le thème de la conférence qu’a suivi Bleu Tomate.

Quels sont les liens entre le climat et le racisme, le colonialisme ou la pauvreté ? Pour Fatima Ouassak, politologue et militante écologiste, « il existe en France un processus de désancrage des populations assignées à certains territoires, qui subissent spoliation et dévastation. On leur répète que cette terre n’est pas la leur, et ils ne sont pas considérés légitimes à discuter des projets qui les concernent ».

Déficit de démocratie ici…

La militante de citer en exemple l’installation de data centers ou de nouvelles autoroutes.  Egratignant au passage certains artistes ou militants écologistes prompts à soutenir les luttes lointaines mais peu engagés pour les quartiers et leurs habitants racisés.

affiche Agir pour le Vivant 2023

Une parole non reconnue et non entendue également sous d’autres cieux. Lauriane Lemasson est ethnomusicologue. Elle travaille depuis des années avec les peuples de la Terre de Feu. Survivants d’un génocide qui les a vus disparaitre à 95%, ils ont été classés à l’époque entre les animaux et les humains, donc « sous-humanisés ». Les colons se sont accaparé leurs territoires, voués aux estancias d’élevage.

… Et ailleurs

Et même si le droit international reconnait aujourd’hui le droit des peuples sur leurs territoires, ils ont beaucoup de mal à monter des dossiers pour prouver leur antériorité sur ces espaces qui leur sont aujourd’hui interdits.

La jeune chercheuse donne l’exemple d’un gigantesque projet de fabrication d’hydrogène et d’ammoniac (dit vert, car à partir de l’énergie éolienne). Aucune concertation avec les représentants des peuples autochtones, mis devant le fait accompli.

La responsabilité du colonialisme

« Le colonialisme rime avec la destruction de la planète » explique Arturo Escobar. Le célèbre anthropologue, chercheur-activiste voit quatre moments dans son histoire. La découverte de l’Amérique du XVe au XVIIe siècle, avec la destruction non seulement des peuples eux-mêmes, mais aussi de leur culture et de leurs connaissances.

justice sociale et environnementale en débat à Arles

Une assistance fournie a suivi les interventions avec intérêt ici à la Chapelle du Méjan ©JB

Puis au XVIIIe, s’impose une vision scientifique qui sépare l’humain de la nature et les blancs européens des autres humains auxquels on ne reconnait justement pas de conscience.

Avec le XIXe siècle vient le capitalisme, économique mais aussi comme un concept de vie. Il voit l’humain individualiste, agressif et compétitif. Au XXe enfin, la pensée libérale arrive au bout de son cycle. Elle affiche « un cosmos patriarcal, séparatiste et dominateur sur l’autre », explique le scientifique.

Alors, quand fait-on peuple ?

Fort de ces constats, quelles solutions ? Chacun des intervenants a apporté sa pierre à la réflexion, devant un public nombreux, dans une chapelle du Méjan surchauffée par la canicule extérieure.

Fatima Ouassak l’exprime comme un cri : « On a besoin d’autonomie, de liberté, laissez-nous respirer ! On est chez nous, on veut transmettre notre langue, notre culture, notre religion, c’est notre droit ».

Dans ces territoires où la classe ouvrière et les personnes racisées ont si peu accès au débat démocratique et renoncent souvent au bulletin de vote, « on doit avoir des partis, des syndicats, des collectifs », poursuit la militante écologiste engagée à Bagnolet. Et se saisir du pouvoir politique, car « les AMAP, le tri et les jardins partagés on fait déjà, mais cela ne suffit pas ».

Agir pour le Vivant à Arles août 2023

Le thème du festival en 2023 : « Climat et inégalités sociales »

La 2e conquête du désert

En Patagonie et bientôt en Finlande avec les Samis, Lauriane Lemasson agit, sac à dos. Elle documente les territoires pour aider les communautés à faire valoir leurs droits. Ici, elle trouve les traces d’un lieu rituel, là une montagne connue pour être repère entre deux migrations saisonnières. L’ethnomusicologue étudie les rapports entre les sons, les habitants et les territoires.

Sentir-penser pour penser-agir

Pour Arturo Escobar, il faut changer de paradigme et penser différemment. Il met pour cela en avant le concept de « sentir-penser », (créé par le sociologue colombien Orlando Fals-Borda). « Il revient à chacun de nous à présent d’apprendre à sentir-penser avec les territoires, les cultures et les connaissances des peuples ». Manière pour l’anthropologue, de se connecter avec les flux de l’univers.

Sa réponse à la pensée libérale est de travailler à plusieurs mondes.    « Un non à la globalisation, et plusieurs oui ». Oui aux luttes ancrées, enracinées dans les territoires, aux alternatives locales et radicales, aux actions des collectifs en réseaux. En citant la lutte contre l’extractivisme, Arturo Escobar rappelle que la technologie numérique est particulièrement gourmande de minerais extraits dans le Sud global.

Il était des voix : à l’écoute du vivant, un podcast de la Gaîté Lyrique, avec David Commeillas, Joakim, Antoine Bertin et Lauriane Lemasson (29/11/2022)

Gaîté Lyrique — 29 novembre 2022 à 1h42

Écouter l’épisode

À l'écoute du vivant

Connaissons-nous le chant, ou plutôt le ronflement des baleines? Saurions-nous reconnaître dans la nuit le cri d’une chouette? Tandis que l’Occident n’a eu de cesse de réduire les animaux à des instincts ou des déterminismes biologiques, d’autres cultures les considèrent dotés d’une âme et d’une intelligence capable d’apprécier le beau. La crise environnementale actuellement à l’œuvre pousse les créateurs et créatrices à nous relier de nouveau aux autres formes de vie, pour prendre le temps d’écouter ce que le reste du vivant a à nous dire.

Dans ce deuxième épisode de la saison 3 d’Il était des voix, nous avons voulu nous intéresser à celles et ceux qui tendent le micro au non-humain : aux animaux, à notre environnement, aux éléments naturels. Avec:
–David Commeillas, journaliste, co-auteur du podcast Bruit. (Brut, 2022)
–Antoine Bertin, artiste sonore, auteur de Conversation Métabolite, Edge of the Forest et Species Counterpoint;
–Joakim, producteur, compositeur de l’album Seconde Nature (Tiger Sushi, 2021);
–Lauriane Lemasson, ethnomusicologue, géographe et musicienne.

Il était des voix est un podcast produit par Sonique – Le studio pour la Gaité Lyrique, en partenariat avec le Paris Podcast Festival.
Animation : Christophe Payet
Réalisation : Lucile Aussel
Production : Christophe Payet / Sonique – Le studio

https://www.slate.fr/audio/il-etait-des-voix/18-a-lecoute-du-vivant

Il était des voix : à l’écoute du vivant (Gaîté Lyrique, 29 novembre 2022)

https://www.slate.fr/audio/il-etait-des-voix/18-a-lecoute-du-vivant

Épisode 18 – Un épisode qui s’intéresse à celles et ceux qui tendent le micro au non-humain : aux animaux, à notre environnement, aux éléments naturels.

À l'écoute du vivant

Connaissons-nous le chant, ou plutôt le ronflement des baleines ? Saurions-nous reconnaître dans la nuit le cri d’une chouette ? Tandis que l’Occident n’a eu de cesse de réduire les animaux à des instincts ou des déterminismes biologiques, d’autres cultures les considèrent dotés d’une âme et d’une intelligence capable d’apprécier le beau. La crise environnementale actuellement à l’œuvre pousse les créateurs et créatrices à nous relier de nouveau aux autres formes de vie, pour prendre le temps d’écouter ce que le reste du vivant a à nous dire. 

Dans ce deuxième épisode de la saison 3 d’Il était des voix, nous avons voulu nous intéresser à celles et ceux qui tendent le micro au non-humain : aux animaux, à notre environnement, aux éléments naturels.

Il était des voix : À l’écoute du vivant avec :
-David Commeillas, journaliste, co-auteur du podcast Bruit. (Brut, 2022)
-Antoine Bertin, artiste sonore, auteur de Conversation Métabolite, Edge of the Forest et Species Counterpoint
-Joakim, producteur, compositeur de l’album Seconde Nature (Tiger Sushi, 2021)
-Lauriane Lemasson, ethnomusicologue, géographe et musicienne

  Il était des voix est un podcast produit par Sonique – Le studio pour la Gaité Lyrique, en partenariat avec le Paris Podcast Festival.
  Animation : Christophe Payet

Réalisation : Lucile Aussel
Production : Christophe Payet / Sonique – Le studio

Chilenos y argentinos extendieron el reclamo de protección del Beagle contra las salmoneras (InfoTDF, 5/7/2022)

El pasado sábado 2 de julio por la mañana chilenos y argentinos, navegantes, kayakistas, activistas, referentes de organizaciones sociales y miembros de las comunidades Yagán y Kawesqar se reunieron en el centro de la ciudad de Ushuaia para celebrar el aniversario de la sanción de la Ley 1.355, que reguló la salmonicultura en Tierra del Fuego e Islas del Atlántico Sur, prohibiendo el desarrollo de esta industria en el mar posicionando al país como el primero en tomar una decisión de tal magnitud en cuanto al cuidado del ambiente e  incorporando a la creación de políticas públicas la participación ciudadana y la visión de los pueblos originarios sobre el cuidado de la naturaleza.

De la jornada participaron el Club Náutico AFASyN y embarcaciones de la comunidad náutica de Tierra del Fuego, el programa marino Sin Azul No Hay Verde, Canal Fun, Patagonia,  el chef Lino Adillon, Greenpeace Andino, la Sociedad Civil por la Acción Climática de Magallanes, representantes de la Comunidad Yagán de Ushuaia y Navarino y representantes de la Comunidad Kawesqar.

David Alday, representante de la comunidad Yagán de Navarino, afirmó “En esta parte del planeta hemos demostrado que límites no existen si de mantener y cuidar nuestros entornos y lo que en ello habita se trata, la conexión con nuestra cosmovisión es tan imprescindible que no dudamos en activarnos y actuar, en protección de lo que es nuestra vida, nuestros ecosistemas, cargados de una mirada patrimonial ancestral única en el planeta, por ello nuestro trabajo debe estar a la altura en zonas de cuidado como es el extremo austral, tanto de Chile, cómo Argentina. Al celebrar este año de la ley que prohíbe la salmonicultura en el lado argentino da señas que el trabajo realizado no es en vano, que las convicciones y esfuerzo social es potente y verídico, con sólidos argumentos que llevan a manifestar el sentido común que nos comunica la protección de nuestros espacios y entornos rebosantes de vida y vírgen naturaleza.”

En un evento sin precedentes, en mayo del 2021 argentinos y chilenos unieron el Canal Beagle desplegando una bandera, para pedir por la sanción de la ley que reguló la salmonicultura en Argentina y fortalecer el reclamo común de proteger el Canal y los ecosistemas marinos del fin del mundo. Este año, para celebrar aquella decisión y seguir sumando esfuerzos para la protección de ambos lados del Canal, la comunidad volvió  a unirse. ya que la industria estaría intentando reactivarse en Puerto Williams y, por otro lado, apoyar la causa de los hermanos chilenos que solicitan al gobierno que frene el avance de la salmonicultura.

«Es muy emocionante revivir el enorme triunfo alcanzado en Tierra del Fuego, donde gracias a las organizaciones , comunidad local y legisladores, se logró de manera unánime proteger el Canal de Beagle, ícono de la provincia. Es un verdadero ejemplo sobre cómo hacer las cosas correctamente, con un debate abierto y participativo y comprendiendo que al proteger el medioambiente protegemos también a la sociedad en su conjunto. El canal de Beagle debe ser protegido de manera integral, y es por ello que hoy, a un año de esta histórica ley, le exigimos al gobierno chileno que rechace todas las concesiones en trámite en Puerto Williams, la información técnica ya está disponible para fundamentar la decisión. Se debe seguir el ejemplo del lado argentino que puede celebrar sus buenas decisiones» declaró Estefanía González, Coordinadora de Océanos de Greenpeace Andino.

Las salmoneras amenazan la biodiversidad, la salud de los habitantes y el desarrollo económico. En 2019 el pueblo chileno Puerto Williams, frente a la ciudad Ushuaia, fue pionero en proteger el Beagle y expulsando a las salmoneras de su región.

A diferencia de Chile donde la industria ha ocupado muchos territorios, la provincia fueguina es el único lugar del país donde la industria podría instalarse. Con la aprobación de la Ley el año pasado, Tierra del Fuego fue en el primer lugar del mundo en prohibir la industria antes de que se instale y de esta manera se convirtió en un ejemplo del cuidado de un modelo económico y productivo sostenible, que respeta tradiciones culturales y prácticas artesanales que generan puestos de trabajo genuinos e ingresos por turismo y por la comercialización de productos locales. Esta decisión tuvo impacto a nivel global, ya que muchas comunidades costeras en todo el mundo que sufren los impactos de la industria, también están pidiendo que se retiren las jaulas del mar. 

“La división entre Chile y Argentina está lejos de ser una realidad, se evidencia en los territorios desde el NOA hasta la Patagonia. Las regiones tienen una dinámica que va más allá de los límites políticos. La naturaleza y la cultura están íntimamente relacionadas y el tema de las Salmoneras en el Canal Beagle funcionó como resaltador. En en los últimos años la postura quedó más que clara con acciones que se hicieron en conjunto; no queremos industrias destructivas, queremos trabajar cada vez más unidos en pos de un futuro sostenible, hermanado con la dinámica de la naturaleza, a través de la revalorización de la cultura de los pueblos indígenas, actividades como el turismo de naturaleza y todo lo que la región ofrece. En 2021 esta unión le permitió al gobierno Argentino entender qué significan las salmoneras para su pueblo, hoy lo tiene que entender el Estado chileno” declaró David Lopez Katz, integrante del programa marino Sin Azul No Hay Verde.

Hoy las comunidades chilenas piden que las salmoneras salgan de áreas protegidas y de dónde habitan las comunidades indígenas que ven afectada su forma y desarrollo de vida. Exigen también que se frene toda expansión de la industria a través del rechazo a nuevos proyectos y el freno a los aumentos de los niveles de producción. Que se retiren progresivamente de las zonas frágiles como los fiordos y canales y por último que se sancionen con la pérdida de concesiones a las empresas y centros que hayan provocado o cuenten con desastres ambientales.

Desde que empezaron a reclamar por un Canal Beagle libre de salmoneras, los chilenos lograron que la Corte de Apelaciones de Punta Arenas detuviera el inicio de las labores de producción de la empresa salmonera Nova Austral en el Canal Beagle, ubicado en la región de Magallanes. También sacaron jaulas que ya estaban instaladas y listas para la producción y consiguieron que se le diera caducidad a las concesiones acuícolas otorgadas hasta ese momento. Además, detuvieron la expansión de la industria en la región de Magallanes a través de distintas acciones legales. En el caso de Puerto Williams, el reclamo es poder avanzar con el Espacio Costero Marino para Pueblos Originarios (ECMPO) de la comunidad Yagán, que es una forma efectiva y concreta de poder proteger esta zona de las distintas amenazas como la salmonicultura.

Chile está desde el año 2018 en alerta por la constante amenaza de las concesiones que aún se encuentran activas administrativamente en el Beagle . Cuatro fueron removidas, pero quedan ocho, detenidas por acción de la comunidad indígena a través de la presentación de solicitud ECMPO, que permite solicitar la administración y a la vez paraliza todo proyecto existente.

Esta historia no se termina con la sanción de la Ley 1.355. La visión colectiva y global del lugar que ocupamos en el mundo y la necesidad de protegerlo se vio fortalecida frente a su inminente amenaza. El mar es un solo y la comunidad de Argentina y Chile seguirán unidas en pos de su conservación. Tierra del Fuego tomó una decisión pionera que hoy es celebrada por aquellos que la viven y por el resto del mundo que quiere seguir su camino.

Fuente: https://infotdf.com/provinciales/chilenos-y-argentinos-extendieron-el-reclamo-de-proteccion-del-beagle-contra-las-salmoneras/ (Crítica Sur)