Si vous prévoyez de passer à la Rochelle cet été, ne manquez pas ce voyage au bout du monde ! Créée par Sébastien Laurier et en partenariat avec l’association du phare du bout du monde et la ville de la Rochelle, cette fiction sonore et immersive vous transporte pendant une heure à l’extrême sud de la Patagonie, au départ du bureau du port de la pointe des Minimes.
Plusieurs membres de l’association Karukinka ont participé à ce projet, dont Mirtha Salamanca (femme selk’nam membre du conseil participatif indigène d’Argentine) et confiant sa voix française à Marie-Pierre Lemasson, trésorière de l’association et que Mirtha connaît depuis 2019, lors de sa première venue en France, dans le cadre du projet Haizebegi. Et oui, le personnage principal, Lauriane, n’est pas sans faire écho à la fondatrice de Karukinka…
Et si vous voulez aller encore plus loin, venez avec nous visiter le « vrai » phare du bout du monde avec nous l’hiver et le printemps (du nord!) prochains (février-avril 2025) à bord du voilier de l’association : Milagro. Plus d’informations sur : https://karukinka-exploration.com/patagonie-2025/
Le Breton Hervé Peaudecerf s’est plongé dans l’histoire des cap-horniers, une épopée qu’il retrace dans un ouvrage à la fois pédagogique, historique et ludique, un livre richement illustré de photos, cartes, dessins et autres documents.
Intitulé « Quatre mousses au Cap Horn. Hissez les voiles ! », le livre évoque ainsi ces grands voiliers marchands français qui, pendant plus de 100 ans, jusqu’en 1925, ont emprunté la route du Cap Horn reliant l’Europe aux ports du Pacifique. Dans leurs cales, ces bateaux ramenaient guano, nitrate, céréales, bois, métaux, minerai de nickel…
La suite sur : https://www.letelegramme.fr/culture-loisirs/plongeon-dans-lhistoire-des-cap-horniers-6620966.php
Après une traversée mouvementée qui a permis d’évaluer la capacité des patrouilleurs outre-mer à naviguer par mer très formée, c’est dans des conditions plus clémentes que le deuxième POM a franchi le cap mythique.
En effet, avec un soleil radieux et un léger vent d’ouest, le Teriieroo a Teriierooiteraiest passé au plus près du roc qui culmine à 425 mètres. La température extérieure était alors de 4° et celle de la mer de 8°. Des conditions qui tranchent nettement avec les jours précédents, où le POM naviguant sous les 40ème rugissants puis les 50ème hurlants a traversé une mer 6 pendant plusieurs jours.
L’occasion pour l’ensemble des marins présents à bord d’ajouter une nouvelle case à leur CV de marin en devenant cap-horniers, gagnant le droit de porter la célèbre boucle d’oreille d’or à l’oreille gauche.
Après ce point d’orgue du déploiement vers la Polynésie française, le navire et son équipage ont mis le cap sur Ushuaia, leur prochaine escale. Puis commencera une remontée du Pacifique « côté terre », avec quatre jours de navigation cap au Nord dans les chenaux de Patagonie.
Quoi de mieux que de partager un maté, des empanadas et des alfajores pour faire un saut à l’extrême sud de l’Amérique ?
En partenariat avec El Almacén, un resto bar argentin situé à deux pas de la place Royale (4 rue de l’Arche sèche à Nantes), nous vous convions à l’exposition de sons et d’images réalisés en Patagonie lors de nos différentes expéditions à pieds et à la voile.
Pensée sous la forme d’une rétrospective de dix années passées en territoires selk’nam, yagan et haush, cette présentation d’une partie de nos activités sera complétée, le 16 mars à 18h30, par une conférence de Lauriane Lemasson, fondatrice de l’association.
Au plaisir de vous rencontrer et de vous faire découvrir nos activités passées, présentes et futures,
Jacques Sax, président de l’association Karukinka
PS: pour l’écoute, n’oubliez pas vos écouteurs et, si besoin, d’installer une application de lecture de QR codes
« Vous l’avez peut-être remarqué, un navire d’expédition a fait escale à Nantes, au ponton Belem. Il va rester encore un mois, avant de partir direction le grand nord. Pendant les vacances, il est possible de rencontrer l’équipage. Lauriane Lemasson est la fondatrice de l’association Karukinka. »