Ils ont finalisé le relevé préliminaire des zones incendiées (InfoFueguina, 16/02/2024, « Finalizaron relevamiento preliminar de las zonas incendiadas »)

Ils ont finalisé le relevé préliminaire des zones incendiées (InfoFueguina, 16/02/2024, « Finalizaron relevamiento preliminar de las zonas incendiadas »)

La fin du relevé a été confirmée par le Pouvoir Exécutif Provincial et le travail réalisé « servira pour asseoir les bases du plan de récupération de l’aire protégée ».

L’équipe technique du Ministère de la Production et de l’Environnement a rendu compte de la finalisation du relevé préliminaire de toutes les zones endommagées par l’incendie ayant eu lieu le 30 novembre 2022, après un peu plus d’un an de l’incendie déclaré dans la Réserve Provinciale Cœur de l’Île (“Corazón de la Isla”).

Depuis la missive provinciale citée, il est expliqué que « pour réaliser le relevé, trois campagnes ont été réalisées, soit 15 jours de travail technique dans le territoire, grâce à différents équipements déployés simultanément par du personnel du Secrétariat de l’Environnement, pour relever 140 points de mesure, englobant la casi totalité de l’aire affectée ».

La directrice Générale de la Biodiversité et de la Conservation, María Luisa Carranza, a précisé à ce sujet que « ces points ou parcelles ont été choisies de manière aléatoire pour obtenir des mesures et des lectures des résultats les plus objectives possible ».

“Ce que nous attendons de toutes ces tâches de terrain, c’est obtenir un diagnostic complet de l’état de l’aire et à partir de cela, mettre en place un plan de restauration » a souligné la fonctionnaire.

Pour sa part, la biologiste Luciana Mestre a commenté que « durant ces campagnes nous avons réalisé une série de mesures qui nous permettent d’évaluer le type d’environnement affecté, quels types de plantes sont en train de pousser -natives ou exotiques-, à quel point les zones sont affectées par le feu, s’il y a eu survie et régénération des arbres natifs (lenga et ñire), et le plus important, surtout dans les zones forestières, s’il reste des arbres adultes vivants ou une régénération vive ».

“Dans le même temps, d’autres diagnostics avancent, comme l’indice de sévérité grâce au contraste par le biais d’images, de relevés biologiques et de qualité des eaux dans les rivières et les lacs, ainsi que les recensements généraux sur l’abondance des plantes et organismes » fait-elle observer.

Depuis le Secrétariat de l’Environnement, il est rappelé que l’entrée dans l’Aire Naturelle Protégée Coeur de l’Île continue d’être fermée et « qu’en cas d’urgence il faut contacter immédiatement le 103 ou le 911”.

Source : https://www.infofueguina.com/tu-ciudad/tolhuin/2024/2/16/finalizaron-relevamiento-preliminar-de-las-zonas-incendiadas-75635.html

Oeuvre lumineuse pour la reconnaissance et la réparation du peuple selk’nam (Obra lumínica por el reconocimiento y la reparación del pueblo selknam, El Mostrador, 2/2/2024)

Oeuvre lumineuse pour la reconnaissance et la réparation du peuple selk’nam (Obra lumínica por el reconocimiento y la reparación del pueblo selknam, El Mostrador, 2/2/2024)

Avec des projections lumineuses itinérantes, des artistes de la Corporation Traitraico et du Delight Lab visibilisent l’histoire de dépossession à l’encontre du peuple Selk’nam et la lutte pour sa reconnaissance et sa réparation.

Traduction de l’article publié par le journal El Mostrador (Chili)


Une œuvre lumineuse dédiée à la reconnaissance et à la réparation du peuple selk’nam a sillonné le sud de la Patagonie chilienne.

Le Selk’nam est un peuple indigène qui habite la Patagonie depuis des milliers d’années. Durant la colonisation ils furent persécutés, assassinés, violés et capturés pour être exhibés dans les zoos humains d’Europe. L’Eglise les a bannis et les a obligé à laisser leur culture. L’Etat du Chili ne les considérait pas comme des sujets de droit et plus tard a considéré cette culture pour morte.

Grâce à deux décennies de lutte et d’organisation, en septembre 2023 le Congrès a approuvé une réforme à la loi 19.253 dans laquelle l’Etat reconnaît le peuple indigène Selk’nam comme culture vivante, s’ajoutant à la liste d’autres ethnies comme la Mapuche et l’Aimara.Lola Kiepja scaled

“Maintenant nous allons promouvoir notre culture avec plus d’insistance. Nous avons besoin d’une présence politique, de lois qui protègent notre patrimoine, parce qu’il y a beaucoup d’appropriation culturelle. Il est de la responsabilité de l’Etat de réparer, à travers l’éducation, le contenu des enseignements aux collèges et dans l’histoire officielle qui indiquent que le peuple Selk’nam est éradiqué » dit Mauricio Astroza, jeune selk’nam membre de l’Assemblée Telkacher.

Comme exercice de mémoire, visibilisation et soutien, l’organisation culturelle et environnementale Corporation Traitraico et le collectif de vidéoprojection Delight Lab ont recueilli des témoignages de personnes Selk’nam du Chili et d’Argentine et ont projeté des images significatives en utilisant le territoire comme toile.Hain scaled

“Nous approchons les gens à la lutte actuelle du peuple selk’nam qui exige que soit réparée une dette historique en lien avec le négationnisme collectif de son génocide. Ceci est un précédent pour que plus jamais quelque chose de similaire soit répété ni dans le pays ni dans le monde”, dit Francisco Polla, fondateur de la Corporation Traitraico et directeur du projet.

L’investigation s’est déroulée durant l’année 2023 et est réunie dans le microdocumentaire Relatos de Fuego (Histoires de Feu). Les projections ont été réalisée avec de l’énergie propre dans des sites somme Cerro Sombrero, Porvenir, Lago Blanco et le Parc Karukinka.

“A travers de cette fantasmagorie contemporaine nous évoquons des personnes qui ont habité le territoire et leur spiritualité cachée, leur respect de la nature et, pour d’autres personnes, quelque chose de très différent aux valeurs du libre échange et de l’extractivisme d’aujourd’hui. C’est un sauvetage de la mémoire ancestrale mais en même temps une question sur qu’est-ce qu’être Selk’nam aujourd’hui », dit Octavio Gana, cofondateur du Delight Lab et directeur artistique de l’oeuvre.Que significa ser Selknam scaled

Les projections font partie du projet “Relatos de luz” (Histoires de Lumière), qui est né en 2019 et qui se présente de manière itinérante dans différents territoires australs. L’équipe a également été présente à Los Lagos, Aysén, Los Ríos et La Araucanía.

La tournée s’est faite grâce au Fonds Artistique Régional de la Culture des Peuples Originaires de la Région de Magallanes et de l’Antarctique Chilien 2021 et le Fonds Artistique National des Arts y al Fondart Nacional des Arts de la Visualité, de la Création et de la Production 2021, du Ministère des Cultures, des Arts et du Patrimoine. Soutiennent et collaborent l’Assemblée Telkacher, Bandera Selk’nam, l’Académie de la langue Selk’nam, le groupe de femmes Selk’nam Khol Hool Na de la lignée de Lola Kiepja et représentantes de la communauté indigène Rafaela Ishton.

https://www.elmostrador.cl/cultura/2024/02/02/obra-luminica-por-el-reconocimiento-y-la-reparacion-del-pueblo-selknam/

Pont Radman : « C’est une oeuvre magnifique qui est liée au tourisme et au développement » (Gouvernement de Terre de Feu, 31/1/2024, « Puente Radman: “Es una obra magnífica que tiene que ver con el turismo y el desarrollo”)

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Le gouverneur de la Terre de Feu AIAS (Antarctique et Îles de l’Atlantique Sud), Gustavo Melella, accompagné de la présidente de la Direction provinciale des routes, Ileana Zarantonello, a visité les travaux achevés du pont Radman sur la rivière Rasmussen, sur la route complémentaire B, essentielle pour permettre le passage de la frontière internationale de Bellavista qui reliera l’Argentine au Chili. La visite a été accompagnée par le chef de cabinet du ministre, Agustín Tita, le secrétaire des Malouines, de l’Antarctique, des Îles de l’Atlantique Sud et des Affaires internationales, Andrés Dachary et le législateur Federico Greve. Des personnels de la Gendarmerie Nationale ont également participé

Les travaux comprenaient la réalisation des remblais, l’installation et le montage de 6 grands ponceaux, ainsi que la structure et le mur de soutènement.

À cet égard, Melella a exprimé que « c’est un travail magnifique, très nécessaire pour un pas vers le Chili et qui est lié au développement et au tourisme, après qu’il soit resté si longtemps inactif ».

« Il est également important de souligner l’excellent travail réalisé par tout le personnel des routes provinciales, des fonctionnaires qui ont réfléchi à un travail et qui l’ont réalisé avec une très grande capacité technique, mais surtout avec un grand engagement. Cela les remplit de fierté et nous aussi », a-t-il ajouté.

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De même, le Gouverneur a souligné que « ce travail est le produit d’un Etat actuel qui met à la disposition des résidents les meilleures infrastructures pour promouvoir dans ce cas ce qui touche au tourisme, au développement et à la connectivité routière ».WhatsApp Image 2024 01 31 at 08.28.06

Pour sa part, la Présidente des Routes Provinciales, Ileana Zarantonello, a indiqué que « nous sommes vraiment fiers d’avoir réalisé ce travail très important et aussi très heureux que le Gouverneur nous ait rendu visite et ait pu être, plus que tout, avec tous les travailleurs qui « ont participé pour rendre cela possible.»

« Les principaux travaux effectués concernent une chaîne de six ponceaux et de nombreux travaux de déplacement du sol en dessous. Contrairement à d’autres travaux réalisés dans le passé, dans ce cas, les travaux d’ingénierie ont été réalisés et planifiés par l’ingénieur José Caldera, afin d’assurer la durabilité et la sécurité du pont pendant une longue période », a-t-il expliqué.

Enfin, le responsable a soutenu que « tout ce qui concerne la connectivité contribue à la croissance de n’importe quel lieu, car dans ce cas nous parlons d’un pont qui nous permettra d’accueillir le tourisme, ce qui est très important pour la Terre de Feu ».

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Source : https://www.tierradelfuego.gob.ar/blog/2024/01/31/puente-radman-es-una-obra-magnifica-que-tiene-que-ver-con-el-turismo-y-el-desarrollo/ Traduction : Karukinka

Nouvelle inauguration du musée le plus austral du monde, avec un nouveau nom et une nouvelle muséographie ( source: Service National du Patrimoine Culturel chilien, 10 janvier 2024)

Nouvelle inauguration du musée le plus austral du monde, avec un nouveau nom et une nouvelle muséographie ( source: Service National du Patrimoine Culturel chilien, 10 janvier 2024)

Publié hier, l’article suivant témoigne d’une étape fondamentale pour la communauté yagan et le musée dédié à leur culture situé à Puerto Williams.

Traduction de l’espagnol :

Le Musée Anthropologique Martin Gusinde de Puerto Williams initie une nouvelle étape avec une nouvelle présentation et un nouveau nom: à partir d’aujourd’hui il s’appelle le Musée Territorial Yagan Usi – Martín González Calderón, et sa muséographie se centre sur cette culture ancestrale et sur l’établissement de ponts entre la vision du passée et la communauté actuelle.

Une nouvelle vision du musée et du travail communautaire a été le marqueur de la ré inauguration à Puerto Williams du musée le plus austral du monde, avec un nouveau nom et une exposition permanente renouvelée. A partir d’aujourd’hui, l’espace connu initialement comme Musée Anthropologique Martin Gusinde s’appellera Musée Territorial Yagan Usi – Martín González Calderón, dénomination en cohérence avec la nouvelle exposition, centrée sur la culture de ce peuple ancestral qui habite l’extrême austral du Chili et de l’Argentine depuis sept mille ans.

La cérémonie a été dirigée par la déléguée présidentielle de Puerto Williams, María Luisa Muñoz; la secrétaire du Patrimoine Carolina Pérez Dattari; la directrice nationale du Service du Patrimoine Culturel (Serpat) Nélida Pozo Kudo; le maire de Cabo de Hornos Patricio Fernández, et plusieurs familles de la Communauté Indigène Yagan de la Baie Mejillones, avec leur représentant Luis Gómez Zarraga.

Le directeur du musée, Alberto Serrano, a fait remarqué que cette transformation relève de la dimension territoriale, comme Martín González Calderón, membre de la Communauté Indigène Yagan de la Baie Mejillones à Villa Ukika et référent de l’art de la navigation ancestrale en canoë et de la culture traditionnelle Yagan. Martín González Calderón a réalisé maints efforts et initiatives orientées vers la diffusion de son savoir ancestral et a collaboré étroitement avec le musée. Résultat de la pandémie de Covid-19, il est décédé le 18 octobre 2020, victime, comme beaucoup de ses ancêtres, des maladies introduites.

La secrétaire Carolina Pérez a fait remarqué que « nous sommes très heureux de pouvoir faire partie de cette étape qui permettra de reconnaître la communauté Yagan et dans laquelle se réouvre un espace patrimonial pour les citoyens. Nous espérons que le projet muséographique qui a été travaillé pendant deux ans par l’équipe de la Sous-Direction Nationale des Musées, et qui incorpore une présentation avec une vision territoriale, se convertira en un espace de rencontre pour les habitants et habitantes de la région ».

Pour sa part, la directrice nationale du Serpat, Nélida Pozo, a jouté que « cet espace est maintenant imprégné d’une vision surgie du territoire lui-même, de la main de la communauté Yagan de la Baie Mejillones, en pleine conscience et avec la certitude que nous sommes en présence d’une culturel ancestrale vivante, qui se pense, se projette et revitalise, et, en même temps, qui nous parle d’une nouvelle manière de penser les musées, comme des institutions accessibles et inclusives, qui encouragent la diversité et la durabilité avec la participation des communautés ».

La vision territoriale et culturelle de la nouvelle exposition

La proposition de rénovation muséographique a involucré un long processus de dialogue et de recherche avec les communautés résidentes et avec la Communauté Indigène Yagan de la Baie Mejillones, dans le but de préserver la mémoire locale et tous les éléments qui la compose historiquement et contemporainement. De ce fait, ce fût la communauté elle-même qui sollicita le changement du nom de cet espace.

Le nouveau parcours muséographique a pour protagoniste le peuple Yagan, et rend compte des modes de vie et des processus historiques, sociaux et culturels expérimentés par la communauté, étant aussi étudié l’apport culturel de l’archipel, et l’objectif de contribuer aux processus de revitalisation de la communauté, tout en dédiant des espaces de réflexion et de dialogue au sujet des processus de colonisation par la culture occidentale et l’Etat chilien à l’extrême sud du pays.

La nouvelle narration crée constamment des ponts entre l’ancestral et le contemporain, pour connecter les traditions avec les nouvelles générations. En outre, durant toute la présentation, sont utilisés des mots de yagankuta [langue yagan] pour revitaliser la langue et le patrimoine immatériel. De plus, elle incorpore la perspective du genre pour donner de la visibilité aux barrières que la communauté indigène et les kipayamalim [les femmes yagan] ont affronté.

Au premier étage se déploie un tour par le Yagan Usi (le territoire yagan) durant lequel les collections arquéologiques et ethnographiques abordent le peuplement de l’Archipel du Cap Horn, situé durant l’Holocène Moyen il y a approximativement 6500 ans BP. Les caractéristiques du territoire dialoguent avec l’existence humaine à travers les vestiges arquéologiques, la navigation, la chasse, la vannerie, l’artisanat, les rituels et la présence du yagankuta, une langue qui refuse de disparaître.

Parmi les différents objets, la muséographie fait remarquer la restitution de 29 objets de la collection Martin Gusinde provenant du Musée National d’Histoire Naturelle et de 32 pièces de vannerie yagan comme des paniers, cordages et filets de pêche élaborés en jonc par Cristina Calderón Harbán, Julia González Calderón, Claudia González Vidal, Marta Balfor Clemente, et beaucoup d’autres femmes et artisanes qui ont cultivé cette technique ancestrale. La vannerie, élément de la culture matériel et immatérielle, reflète une importante connexion entre les savoirs de la nature, le climat, la récolte de matières premières et les points de tressage qui ont été transmis durant des générations.

Le public des visiteurs, en plus de voir ces objets, pourra observer une infographie qui expose différents type de paniers et de techniques de fabrication, écouter un enregistrement audiovisuelle et apprendre les mots de la yagankuta [la langue yagan] qui renforcent la mémoire collective.

Au deuxième étage continue le récit avec Poluaóala Shanatara (les étrangers arrivent) dont les collections de caractère historiques présentent les transformations et vicissitudes qui ont été vécues dans la région depuis le XVIème siècle et jusqu’à présent. Les processus d’immigration des expéditions européennes, nord-américaines et le peuplement impulsé par les états argentin et chilien installent un contexte de rencontres, conflits et conséquences pour la culture indigène locale. Dans cette salle, en plus de comprendre les processus de contact (découverte, exploration et colonisation) il est aussi possible de s’approcher de la biodiversité magallanique avec la présentation de plus de 30 espèces de taxidermie qui illustrent la faune et le paysage le plus austral du Chili.

L’exposition est aussi remarquable de par ses caractéristiques technologiques et son design, comptant avec des plateformes interactives, des espaces audiovisuelles et des espaces d’écoute.

Source : https://www.museoyaganusi.gob.cl/noticias/reinaugurado-museo-mas-austral-del-mundo-con-nuevo-nombre-y-museografia

Tanana, être prêt à partir naviguer : le passionnant documentaire de Martin Gonzalez Calderon et Alberto Serrano dédié à la navigation à la voile dans les canaux de Patagonie

Parce qu’il est selon nous l’un des meilleurs documentaire dédié à la région du cap Horn et ses habitants et pour bien commencer l’année, nous vous recommandons de visionner “Tanana, estar listo para zarpar” (être prêt à partir naviguer) avec Martin Gonzalez Calderon et réalisé par Alberto Serrano, directeur du Musée Yagan Usi – Martin Gonzalez Calderon de Puerto Williams, île Navarino, région de Magallanes et Cabo de Hornos, Chili. Une véritable expédition sensible dans ces territoires majestueux et à ne pas manquer pour découvrir ces visages qui font les lieux.

Ce film a été principalement tourné dans une des baies du nord de l’île Navarino : la baie Mejillones. Il est dédié à la construction d’un petit voilier, le Pepe II, selon la tradition yagan. Toute la famille de Martin apparaît au fil des séquences, que ce soit pour le choix de l’arbre à utiliser pour la construction mais aussi pour fabriquer ce navire puis le mettre à l’eau. S’ensuit la navigation ancestrale à la voile et à la rame dans les canaux de Patagonie, menée par Martin Gonzalez Calderon et son gendre, tout cela aussi grâce au soutien de pêcheurs locaux, tant la législation complique la navigation traditionnelle à l’approche, entre autres, des glaciers de la cordillère Darwin et du faux cap Horn.

Vous pouvez le visionner sous titré en français sur la plateforme Youtube : https://youtube.com/watch?v=1g35XTtaMdQ%3Ffeature%3Doembed

Pour la petite anecdote, Martin est le grand frère d’un des membres honneur de notre association : José German Gonzalez Calderon, venu nous rendre visite en France en octobre 2019. Sa présentation de la version française de ce documentaire et de la navigation telle qu’il l’a vécue dès son plus jeune âge avec sa famille dans les canaux de Patagonie a été un des moments forts du festival Haizebegi. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous rendre sur la page de ce projet, sur le site de l’association : Haizebegi 2019.