Passage de Davvenjárga, le cap Nord, à la voile le 09/08/2023 !

Après s’être approché à quelques dizaines de milles nautiques de la frontière russo-norvégienne nord, l’équipage a fait cap à l’ouest pour franchir toutes voiles dehors et pour la deuxième fois le Kinarodden, le point le plus septentrional de l’Europe continentale, puis pour la première fois cette fois Davvenjárga, le cap Nord, suivi du Knivskjellodden, la pointe la plus au nord, devançant quelque peu le cap Nord. 

Une nouvelle étape de l’expédition a donc été franchie, avec des conditions de navigation parfaites. Nous avons même pu voir le navire grâce à la webcam en temps réel et à 360°. Les captures d’écran pâtissent du manque de résolution mais couplées aux données MarineTraffic, nous avons bien pu voir qu’ils étaient là, seul voilier au milieu des navires de pêche ! 

L’équipage est en pleine forme et se réjouit de vous partager le fruit de ses recherches en terres samis lors de son retour en France à la fin du mois.

Ils nous ont transmis quelques images et nous en ajouterons en fonction de leurs envois.

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Expédition Cap Nord – Cap Horn : un projet lauréat du programme « Mondes Nouveaux » du ministère de la culture français !

CNCH karukinka
C’est désormais officiel, notre expédition initiée par Lauriane Lemasson a été lauréate du programme « Mondes Nouveaux » du ministère de la culture français. Reçue à cette occasion au Palais de l’Elysée, notre fondatrice est plus que jamais déterminée à faire avancer la recherche sous les hautes latitudes, faisant appel cette fois aux connaissances des Samis pour compléter son approche géographique au sud de Hatitelen, plus connu sous le nom de détroit de Magellan.

Quelques images de la réception à l’Elysée, pour les lauréats du programme.

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Expédition Cap Nord - Cap Horn : un projet lauréat du programme "Mondes Nouveaux" du ministère de la culture français ! 7

La suite prochainement… et une présentation du projet ici

L’équipe de Karukinka

Il était des voix : à l’écoute du vivant (Gaîté Lyrique, 29 novembre 2022)

https://www.slate.fr/audio/il-etait-des-voix/18-a-lecoute-du-vivant

Épisode 18 – Un épisode qui s’intéresse à celles et ceux qui tendent le micro au non-humain : aux animaux, à notre environnement, aux éléments naturels.

À l'écoute du vivant

Connaissons-nous le chant, ou plutôt le ronflement des baleines ? Saurions-nous reconnaître dans la nuit le cri d’une chouette ? Tandis que l’Occident n’a eu de cesse de réduire les animaux à des instincts ou des déterminismes biologiques, d’autres cultures les considèrent dotés d’une âme et d’une intelligence capable d’apprécier le beau. La crise environnementale actuellement à l’œuvre pousse les créateurs et créatrices à nous relier de nouveau aux autres formes de vie, pour prendre le temps d’écouter ce que le reste du vivant a à nous dire. 

Dans ce deuxième épisode de la saison 3 d’Il était des voix, nous avons voulu nous intéresser à celles et ceux qui tendent le micro au non-humain : aux animaux, à notre environnement, aux éléments naturels.

Il était des voix : À l’écoute du vivant avec :
-David Commeillas, journaliste, co-auteur du podcast Bruit. (Brut, 2022)
-Antoine Bertin, artiste sonore, auteur de Conversation Métabolite, Edge of the Forest et Species Counterpoint
-Joakim, producteur, compositeur de l’album Seconde Nature (Tiger Sushi, 2021)
-Lauriane Lemasson, ethnomusicologue, géographe et musicienne

  Il était des voix est un podcast produit par Sonique – Le studio pour la Gaité Lyrique, en partenariat avec le Paris Podcast Festival.
  Animation : Christophe Payet

Réalisation : Lucile Aussel
Production : Christophe Payet / Sonique – Le studio

[PARTENARIAT] Parlement des Liens : conférence, «Le nom du lieu est le premier son qu’on associe à notre lieu de vie» (Libération)

Lauriane Lemasson, musicienne et ethnomusicologue, va réaliser un «portrait sonore de région» dans le cadre du forum du Parlement des Liens organisé à Uzès.

par Didier Arnaud publié le 11 octobre 2022 à 15h43. Lien : https://www.liberation.fr/forums/le-nom-du-lieu-est-le-premier-son-quon-associe-a-notre-lieu-de-vie-20221011_VXFMHZ6WK5DUZPURZ2X6GWWPYM/

Avec quels mots répondre aux grands défis de notre temps ? Pour y répondre, trois jours de débats à Uzès (Gard), du 14 au 16 octobre 2022, organisés par le Parlement des Liens et Libération.

Lauriane Lemasson est musicienne, photographe et… ethnomusicologue, spécialiste de l’étude des musiques du monde, des sons et de leur signification. Dans le cadre du Parlement des Liens à Uzès, avec son collègue Antonin-Tri Hoang, elle va réaliser un «portrait sonore de la région» en captant la musicalité des paysages, des rivières, de certains bois ou forêts avec des espèces remarquables… Dans un second temps, elle travaillera sur le patrimoine historique. Il s’agit de comprendre la vie à Uzès ces vingt dernières années, en récoltant des témoignages autour des projets en cours, passés et à venir. Ici, la région est vallonnée, la roche calcaire. Il y a des vignes et de l’olive. On y pratique des métiers comme la taille de pierre ou la céramique. La région est un gros vivier d’artistes et d’artisans céramistes, détaille Lauriane Lemasson qui ajoute : «L’intérêt d’un portrait sonore de région, c’est aussi d’y inclure les langues locales. On n’obtiendrait pas les mêmes résultats ailleurs.»

Si la musicologue note la «diminution drastique du nombre de locuteurs», elle insiste aussi sur cette revendication nouvelle qui «passe par la langue». «Les gens n’ont plus cette honte du parler rural vis-à-vis du parler urbain, comme le basque et le breton. Il existe un intérêt toujours plus grand pour la préservation et l’enseignement de ces dialectes, qui vont nous expliquer les lieux dans lesquels on vit. Le nom du lieu est le premier son qu’on associe à notre lieu de vie. On arrive à comprendre pourquoi tel nom est associé à tel endroit. La carte et la manière dont on nomme le lieu font partie de notre héritage et sont des éléments qui restent.»

La musicologue a longtemps travaillé en Patagonie, où l’une des premières volontés des colons a été d’empêcher la sauvegarde de la langue autochtone. «On ne s’exprime pas de la même manière si on retire cette richesse-là en vous imposant un autre système de pensée.» L’uniformisation et appauvrissement linguistique, «ce sont des savoirs qui se perdent».

Entre Vendée Globe et Terre de Feu, c’est quoi penser le sauvage demain ? Marc Thiercelin et Lauriane Lemasson aux Rencontres de la prospective sportive (Musée de l’Homme, 24/11/2021)

Invitation de François Bellanger
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On en parle ce mercredi de 11h45 à 12h45 lors des deuxièmes Rencontres de la Prospective Sportive organisée au musée de l’Homme autour de la question « Et si le sauvage devenait le nouvel horizon du sport ? »  

Nos invités :

– Lauriane LEMASSON, ethnomusicologue qui parcourt la Patagonie sur les traces des populations natives.

– Marc THIERCELIN – navigateur, auteur de la série « À la rencontre des peuples des mers. »

C’est gratuit et ouvert à tous.

Pour s’inscrire, .

https://transit-city.blogspot.com/2021/11/entre-vendee-globe-et-terre-de-feu-cest.html