Publié le 19/12/2023 à 12:55, mis à jour le 19/12/2023 à 12:55
Au début du XXe siècle, des hommes de main mandatés par un riche propriétaire sèment la terreur parmi la population autochtone. Le premier film de Felipe Galvez frappe par son ambition et son ton épique.
La terreur ne dit pas son nom. On parle de civilisation. Il s’agit de génocide. Dans le Chili de 1901, un riche propriétaire charge trois hommes d’ouvrir une voie jusqu’à l’océan. Pour cela, tous les moyens seront bons. Qu’ils n’hésitent pas à se débarrasser des autochtones récalcitrants. Il y a là un capitaine écossais surnommé «le cochon rouge» à cause de sa veste écarlate (il en a vu d’autres: il a participé à la guerre des Boers), un mercenaire texan et un jeune métis. Le premier exécute à tout-va, le deuxième n’a pas de scrupules, le troisième se tait. Il regarde. Il ne sera peut-être pas le plus innocent de la bande.
La photographie est à tomber. Le vent souffle sur la pampa, ce «vertige horizontal» qui avait saisi Drieu la Rochelle. Patagonie, Terre de Feu, ces noms font rêver. Ils sont ici synonymes de cauchemars. Pendant la conquête, les massacres continuent. Sous des ciels à la Salvador Dali, la violence est chez elle, omniprésente. Elle a le défaut d’être contagieuse. Matchs de… (la suite de l’article est réservée aux abonnés)
C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Julia Gonzalez Calderon hier et après plusieurs années de lutte contre la maladie.
Notre soutien et nos meilleures pensées traversent l’océan pour rejoindre la communauté yagan, ses proches, et plus particulièrement son frère José German et les petites Thiaré et Hevolett.
Chère Julia, merci pour tout ce que tu as transmis avec générosité à la communauté en générale, pour ces moments précieux passés à cuisiner, à discuter, ainsi qu’à préparer et tresser les joncs ensemble bien au chaud dans ton salon.
Que ton voyage vers les confins des canaux de ton enfance te soit doux et te rapproche de ceux que tu aimais partis avant toi.
« L’activité s’est déroulée dans le cadre du Cycle Cérémoniel des Journées de la Paix et de la Dignité, impulsée par la Secrétaire de Gestion, Promotion et Renforcement des Droits et de l’Organisation Communautaire. La proposition était de commémorer les 530 ans de résistance. Il s’agit d’une activité validée par Ordonnance Municipale depuis 2016.
Traduction en français d’un article paru en espagnol dans le journal Info Fueguina, le 14 octobre 2023.
« Le but était de commémorer les 530 ans de résistance », a-t-il été signalé par la Municipalité de la capitale, et il s’est démarqué par la présence, durant cet évènement, de Margarita Maldonado, femme Selk’nam, et de Victor Vargas Filgueira, homme Yagan, lesquels ont participé à la cérémonie et ont commémoré le départ de Catalina Filgueira, aussi membre de la communauté Yagan, ainsi qu’à l’expression de percussions, Tambores del Sur, qui a accompagné les activités.
« Ces cérémonies nous rappellent l’importance de la liberté et de pouvoir l’exercer pleinement, a souligné la secrétaire de Culture et Education, Belén Molina, laquelle a commenté que « suivant la ligne de cette gestion municipale, nous accompagnons et célébrons les activités qui nous conduisent à réfléchir sur notre histoire et visibiliser nos racines. »
La Secrétaire de Gestion, Promotion et Renforcement des Droits et de l’Organisation Communautaire, Vanina Ojeda, a expliqué, à son tour, que « ceci est une reconnaissance aux peuples indigènes en leur dernier jour de liberté en Amérique ».
« Historiquement, le 12 octobre a symbolisé le progrès, alors qu’il a été le début de 130 ans d’assujettissement sur les peuples autochtones » a observé la fonctionnaire.
En ce sens, elle a considéré que « c’est une date de réflexion, durant laquelle, accompagnés par les membres des peuples autochtones, nous partageons et visibilisons leurs voix, resignifiant cette date, marquant le commencement de siècles de luttes et résistance que tant de pays continuent encore de célébrer comme le Jour de la Race ».
Documentaire d’une expédition avec des membres des peuples autochtones Kawésqar et Yagán dans la réserve nationale Kawésqar, dans le sud du Chili. Ensemble, ils explorent certaines des régions marines les plus uniques et les moins étudiées de la planète, notamment de vastes forêts de varech, des glaciers et des fjords, dans le but de les protéger contre les menaces posées par l’élevage continu du saumon dans la réserve.
ESPECES DISPARUES (4/4 ). En Californie, il a été déclaré éteint, avant d’être sauvé in extremis. Dans les Andes, il continue de se battre pour sa survie. Toujours menacé d’extinction, le roi des rapaces renvoie l’homme à ce qu’il a de pire et de meilleur.
Publié le 23 juillet 2023 à 7h30· Mis à jour le 23 juillet 2023 à 16h01
Qui n’a jamais rêvé de voler comme un oiseau ? Cristián Saucedo, lui, est allé plus haut. Plus loin. Il a rêvé qu’il était un condor. C’était il y a quelques semaines. « Je devais me décider à sauter de mon perchoir et m’envoler. J’avais très peur, je ne savais pas si je devais me lancer ou non. Mais j’étais un condor. Et quand j’ai fait le saut, ça a été fantastique. Je me suis réveillé heureux, c’était merveilleux. » Le temps d’un rêve, tout en haut du ciel de Patagonie, Cristián avait rejoint ceux qu’il tente de sauver.
Les rêves du responsable de la gestion de la faune, au sein de la fondation Rewilding Chile (« Réensauvager le Chili »), ne sont pas tous aussi beaux. Certains sont mêmes des cauchemars. Comme de voir le condor des Andes subir le même sort que le condor de Californie, son cousin du Nord, déclaré éteint dans son milieu naturel, avant d’être sauvé in extremis par la capture des 22 derniers spécimens sauvages existants.
Au Venezuela, le condor des An…
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