Espaces Marins Côtiers pour les Peuples autochtones chiliens (ECMPO) (Subpesca.cl)

Il s’agit d’espaces marins délimités dont l’administration est confiée à des communautés autochtones ou à des associations de celles-ci qui ont exercé un usage coutumier dudit espace tel que vérifié par la CONADI.

Source (en espagnol): https://www.subpesca.cl/portal/616/w3-propertyvalue-50834.html. Traduit de l’espagnol par l’association Karukinka

Les communautés autochtones inscrites à la CONADI (Corporation Nationale des Droits Indigènes) peuvent postuler pour ces espaces.

La délimitation nécessaire est déterminée par la surface qui assure l’exercice de l’usage traditionnel. Cet espace côtier sera cédé par le Sous-secrétariat aux Forces Armées au Sous-secrétariat aux Pêches et à l’Aquaculture, qui signera un accord d’utilisation avec l’association des communautés ou la communauté affectée une fois que la commission intersectorielle aura approuvé le plan d’administration présenté par la communauté ou association de communautés.

L’utilisation et l’administration de l’ECMPO seront la responsabilité de l’association ou de la communauté pour laquelle le plan d’administration a été approuvé. Ce plan détaille les activités à réaliser, les utilisateurs et les autres exigences établies par la réglementation. La durée de l’administration d’un espace côtier est indéterminée, sauf en cas de non-respect ou de violation.

Le droit coutumier désigne les pratiques ou comportements réalisés par les communautés de manière régulière et qui font partie de leur culture, tels que les pratiques religieuses, économiques, récréatives, entre autres.

Agence d’Innovation de Terre de Feu : Le travail réalisé au cours de la première année d’existence de l’organisation se démarque (23 décembre 2024, Infofuegiuna)

Les autorités de l’entité se sont déclarées satisfaites du soutien apporté à la communauté tout au long de l’année 2024, soulignant qu’au cours de cette période, une formation a été dispensée à « plus de 10 mille Fuégiens ».

Destacan el trabajo realizado en el primer año de existencia del organismo
Agence d'Innovation de Terre de Feu : Le travail réalisé au cours de la première année d'existence de l'organisation se démarque (23 décembre 2024, Infofuegiuna) 2

Par Redaction Infofueguina, traduit de l’espagnol par l’association Karukinka

Source: https://www.infofueguina.com/tu-ciudad/2024/12/23/destacan-el-trabajo-realizado-en-el-primer-ano-de-existencia-del-organismo-80176.html

La présidente de l’Agence provinciale d’innovation, Analía Cubino, a exprimé son accord avec la tâche accomplie par l’organisation au cours de la première année de vie, et a assuré qu’au cours de cette période « plus de 10 000 personnes ont obtenu leur diplôme d’une de nos propositions de formation ». .

La responsable a annoncé que « d’ici 2025, l’objectif est d’atteindre 20 mille Fuégiens » avec les différentes propositions de formation proposées par l’Agence.

Cubino a souligné que « dans un contexte national très difficile, dans lequel la science et la technologie ne sont pas considérées comme nous comprenons qu’elles devraient l’être, le gouverneur et le vice-gouverneur ont la ferme décision d’avancer sur ces aspects pour la Terre de Feu ».

Le chef de l’Agence pour l’innovation a soutenu que la création de l’entité constituait « un engagement et un investissement budgétaire très important de la part du gouvernement, compte tenu des administrations précédentes dans lesquelles il y avait un manque de vision par rapport à ces questions liées à la sécurité de l’environnement ». structure de l’État en matière informatique.

Il a rappelé, par exemple, la création récente de « l’Institut de la transition énergétique et hydrogène » comme l’un des objectifs les plus importants atteints cette année.

D’autre part, il a commenté que depuis l’organisation dont il a la charge « nous travaillons à une simplification des procédures très importantes dans différents domaines de l’État provincial, que nous annoncerons lorsque les citoyens pourront les utiliser efficacement ».

Une autre des tâches qu’il a énumérées était ce qu’ils accomplissent « pour améliorer le système de règlement des salaires », ainsi que « dans un nouveau système pour l’état civil de la province ; avec la Direction Provinciale des Travaux Sanitaires ; avec la Police provinciale; ainsi que de nouveaux systèmes de règlement des subventions dans le secteur de l’enseignement, parmi de nombreuses questions qui seront finalisées l’année prochaine.

« Pour l’éducation, nous faisons tout ce qui est de l’actualité concernant les agents pour qu’ils puissent ensuite s’installer automatiquement l’année prochaine », a-t-il ajouté.

La responsable a également souligné « l’appréciation des familles de la Province pour le travail réalisé dans les Pôles Créatifs », assurant que cette année « nous avons formé plus de 10 mille personnes diplômées d’une de nos propositions de formation et d’ici 2025 le  » L’objectif est d’atteindre 20 mille Fuégiens.

D’autre part, elle a souligné que « nous avons déjà 200 étudiants en Intelligence Artificielle qui ont terminé leur parcours de formation et il y en a actuellement 900 qui étudient activement avec la société Digital House et des entreprises comme Amazon Web Services, avec qui nous travaillons sur la sensorisation des forêts de la Province. »

Alors qu’en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, « Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional »)

Il y a quelques semaines, une reconnaissance historique a eu lieu au Chili, comme la co-gouvernance entre les communautés autochtones, en l’occurrence les Mapuches, et les agences d’État pour gérer conjointement un secteur du parc national Villarrica.

Source : https://argentina.indymedia.org/2024/12/18/mientras-en-argentina-se-pierden-derechos-indigenas-en-chile-se-otorga-co-gobernanza-mapuche-en-un-parque-nacional/ traduit de l’espagnol par l’association Karukinka

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 9

Télécharger l’archive audio (en espagnol)

En effet, un accord a été signé entre ce parc et l’Association des Communautés Mapuche Winkulmapu de Kurarrewe, la CONAF, qui est la Société Nationale des Forêts, et le Ministère des Biens Nationaux par lequel un Conseil conjoint de Gouvernance et de Gestion a été créé avec les communautés autochtones du Pusco Lanín. secteur dudit Parc National.

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 10

Ceci est similaire au système de cogestion qui existe entre la Confédération mapuche de Neuquén et les parcs nationaux du parc national Lanín.

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 11

De cette manière, les communautés Mapuche participeront efficacement à la prise de décision concernant la gestion de ce secteur du parc.

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 12

Il convient de noter que cet accord, comme toujours, est le résultat d’un processus qui, dans ce cas, a commencé en 2017, lorsque les communautés mapuches ont décidé d’entrer dans le parc pour revendiquer leurs droits territoriaux, car auparavant la restriction d’accès affectait les pratiques traditionnelles et les usages du territoire, comme la récolte des pignons de pin.

Le parc national Villarrica a été créé en 1940 et est actuellement l’un des plus emblématiques en raison de sa biodiversité, de ses paysages volcaniques et de son importance dans la culture mapuche.

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 13

Pour mieux expliquer tout ce processus, nous allons écouter le témoignage du frère Simón Crisóstomo Loncopan, Inal Lonko du Lof Txankura et président de l’Association Mapuche Winkulmapu de Kurarewe, du Chili,

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 14

Photographies de Nicolas Amar

Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ « Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160 »)

Comme cela menaçait, a finalement été abrogée – par le décret 1083 – cette loi adoptée fin 2006 et qui avait été prolongée à plusieurs reprises. Bien qu’elle ait été considérée comme « d’urgence », sa prolongation a été de plus de 15 ans.

Source : https://argentina.indymedia.org/2024/12/14/otro-artero-ataque-a-los-pueblos-indigenas-se-derogo-la-ley-26160/ Traduit de l’espagnol par l’association Karukinka

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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 21

Télécharger le témoignage audio (en espagnol)

Et maintenant, avant même d’assumer ce gouvernement, nous nous souvenons des déclarations de la vice-présidente Villarruel dans lesquelles elle disait que cette loi ne devrait plus exister.

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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 22

Donc entre cela et les rumeurs que nous entendions, cette mesure n’a pas retenu notre attention, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne nous indigne pas et ne corrobore pas la haine et le racisme en vigueur contre les communautés par ceux qui dirigent les destinées de notre pays. Il s’agit, comme le disent de nombreux frères, d’une campagne de génocide et d’extermination des peuples indigènes.

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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 23

Et bien sûr, grâce à cette mesure, les juges ou les procureurs, en complicité avec le pouvoir en place, avec des propriétaires fonciers ayant obtenu des titres au moins arbitrairement ou avec de puissantes sociétés extractives, peuvent avancer sur les territoires indigènes.

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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 24

Mais bon, cela nous oblige à nous rapprocher, à mieux nous organiser, à nous articuler avec différentes forces pour faire face à la dure réalité qui s’annonce. C’est pourquoi, à cette occasion, il nous a semblé très positif de diffuser les paroles de Jorge Nahuel, référence historique de la Confédération Mapuche de Neuquén, dans une interview avec lui par le Frère Oscar Moreno, que nous remercions de nous avoir fourni ce matériel très intéressant.

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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 25
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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 26

La Guilde des Avocats demandera l’inconstitutionnalité du DNU qui a permis les expulsions indigènes (11 décembre 2024, Radio Encuentro / Agencia FARCO « La Gremial de Abogados pedirá la inconstitucionalidad del DNU que habilitó los desalojos indígenas »)

L’organisation d’avocats assure que le décret publié au Journal Officiel n’a pas la hiérarchie nécessaire pour éliminer la suspension des expulsions des peuples indigènes.

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Foto: Nicolas Solo ((i)).

Le rejet de la décision du gouvernement de permettre l’expulsion des communautés indigènes à travers le pays par le DNU se multiplie. La mesure met fin à la suspension des expulsions en vigueur par un décret de 2021 et met fin à l’état d’urgence territoriale indigène établi par la loi 26.160.

La Guilde des Avocats prévoit qu’elle demandera l’inconstitutionnalité de la mesure publiée par le gouvernement au Journal Officiel. L’avocat membre de cette organisation, Luis Virgilio, a expliqué sur Radio Encuentro que la déclaration d’urgence « est un fait, quelque chose de factuel, une situation réelle ».

« C’est le voile même que portent les communautés contre l’expulsion de leur territoire, qui doit être respecté par l’article 75 de la Constitution nationale et les traités internationaux que nous avons incorporés dans notre Constitution », a-t-il ajouté. C’est-à-dire « ce sont des droits constitutionnels qui ont vocation à être violés par un décret d’une hiérarchie inférieure », a-t-il poursuivi.


Source primaire: https://agencia.farco.org.ar/home/la-gremial-de-abogados-pedira-la-inconstitucionalidad-del-dnu-que-habilito-los-desalojos-indigenas/

Dépossession légalisée : l’État a annulé la loi 26160 et laisse les communautés indigènes sans protection (10/12/2024 par TeleSISA)

Ce mardi, le gouvernement national a décrété la fin de l’urgence territoriale indigène, abrogeant la loi 26160 et ses extensions. Cette mesure, formalisée par le décret 1083/2024, met en échec la protection des terres traditionnellement occupées par les communautés indigènes d’Argentine et donne le feu vert aux expulsions, donnant la priorité aux intérêts privés et étatiques sur les droits des peuples indigènes.

Source : https://argentina.indymedia.org/2024/12/10/el-despojo-legalizado-el-estado-anula-la-ley-26160-y-deja-a-las-comunidades-indigenas-sin-proteccion/ Traduit de l’espagnol par l’association Karukinka

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Dépossession légalisée : l'État a annulé la loi 26160 et laisse les communautés indigènes sans protection (10/12/2024 par TeleSISA) 29

Cette décision représente un revers historique dans la lutte pour la reconnaissance et la défense des territoires ancestraux. La loi 26160, adoptée en 2006, est apparue comme une réponse à des décennies de dépossession, de marginalisation et de violence envers les communautés autochtones. Son objectif était de suspendre les expulsions et de réaliser une enquête territoriale pour garantir la sécurité juridique des territoires. Cependant, l’État n’a jamais respecté cette obligation de manière globale, laissant des milliers de communautés dans une situation de vulnérabilité permanente.

Le discours officiel : délégitimation et racisme structurel

Le gouvernement a justifié l’abrogation de la loi en arguant qu’elle générait une « insécurité juridique » et affectait les droits des « propriétaires légitimes ». Dans les considérants du décret, les communautés ont été qualifiées de « fragmentées », les accusant de faire un « usage abusif » de la réglementation. Ces déclarations délégitiment non seulement les droits territoriaux des peuples autochtones, mais perpétuent également les récits racistes qui criminalisent la lutte pour la terre.

En outre, une prétendue augmentation des conflits territoriaux a été soulignée, attribuant la responsabilité aux communautés autochtones sans mentionner le rôle de l’extractivisme, des politiques néolibérales et de la violence structurelle qui ont intensifié ces affrontements. Le discours gouvernemental rend invisibles des décennies de résistance pacifique et d’organisation communautaire contre un système qui donne la priorité aux intérêts commerciaux et au pillage des ressources naturelles.

La violence de la dépossession : expulsions et impunité

Avec l’abrogation de la loi 26160, des expulsions massives sont autorisées et affectent non seulement les communautés autochtones, mais également leurs modes de vie, leurs visions du monde et la préservation du territoire en tant qu’espace de vie collective. Ces expulsions sont, par essence, une forme de violence d’État qui répond aux intérêts du capital immobilier, minier et agroalimentaire.

Les organisations autochtones et de défense des droits de la personne ont souligné que cette mesure augmenterait les conflits sociaux et approfondirait les inégalités structurelles qui affectent les peuples autochtones. Le droit à la terre n’est pas seulement une question juridique, mais aussi une lutte pour l’autodétermination et la survie culturelle dans un contexte de colonisation persistante.

Un combat qui transcende le décret

L’abrogation de la loi 26160 ne fera pas taire les voix des communautés autochtones, confrontées à la dépossession, à la criminalisation et au génocide depuis l’arrivée des colonisateurs. Aujourd’hui plus que jamais, la nécessité de continuer à lutter pour la pleine reconnaissance des territoires ancestraux est réaffirmée, d’exiger que l’État respecte les droits consacrés dans la Constitution nationale et les traités internationaux et de dénoncer les politiques qui perpétuent l’exclusion et le racisme structurel.

Depuis les territoires, les communautés résistent : parce que la terre n’est pas qu’une ressource, elle est vie, mémoire et avenir.