Festival « Le Grand Bivouac » d’Albertville

La quinzième édition du festival du voyage et des découvertes partagées « Le Grand Bivouac » se déroulera à Albertville (73) du 13 au 16 octobre 2016.

Afghanistan, Iran, Tibet, Tanzanie, Palestine, Patagonie, Chine, Mongolie… De l’Inde à l’Europe centrale, de l’Himalaya à l’Amérique, de l’Afrique aux terres australes, un grand nombre de voyages, d’histoires, de parcours et de rencontres seront au programme de cette nouvelle édition.

Pour connaître le programme complet de cette année, rendez-vous à l’adresse suivante : http://www.grandbivouac.com/fr/evenements.html

Friands des hautes latitudes, nous avons repéré une soirée-rencontre, trois films, un diaporama et deux conférences :

  • « Voyage au coeur de la planète blanche » en présence des explorateurs Jean-Louis Etienne et Christian de Marliave, le glaciologue Claude Lorius et l’écrivain Julien Blanc-Gras. Tout en haut, la « terre des ours » mais aussi des Inuits, des Tchouktches, des Nénètses, et la banquise. Tout en bas, un continent désert, plus grand que l’Europe, presqu’entièrement recouvert de glace. Arctique, Antarctique : des enjeux écologiques, énergétiques, géopolitiques, mais aussi le paradis des grands espaces, parmi les plus beaux du monde. D’une durée de deux heures, cette rencontre aura lieu le 15 octobre à 20h30 au Dôme Théâtre d’Albertville http://www.grandbivouac.com/evenement/75-voyage_au_coeur_de_la_planete_blanche.html

 

 

 

  • « La Possibilité d’une île » de Florian Bailly qui témoigne d’un mois passé à bord du navire ravitailleur des îles australes françaises (TAAF), le célèbre Marion Dufresne. Il sera projeté en présence du réalisateur le 14 octobre à 16h00 au Dôme Théâtre, toujours à Albertville. http://www.grandbivouac.com/evenement/12-la_possibilite_d_une_ile.html 

 

 

 

Enfin, pour ceux qui souhaiteraient visionner un film faisant apparaître des paysages argentins et chiliens, nous avons repéré le film de Victor Kossakovski intitulé « Vivan las antipodas! » (2013) qui sera projeté au Théâtre de Maistre le 13 octobre à 16h. Pour réserver vos places : http://www.grandbivouac.com/evenement/10-vivan_las_antipodas.html

Les rivières de la discorde – Chili / Patagonie dans A/R Magazine n°24

Dans son 24e numéro de septembre 2014, le magazine « A/R Magazine » publie un reportage de Christophe Migeon dont ils nous publient un extrait :

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Photographie de Christophe Migeon

 » Loin de la mythique pampa et de ses landes fouettées par le vent, le Grand Sud chilien dévoile une autre Patagonie. Un pays coiffé de glaces, tailladé par les fjords, déchiré de rivières et de torrents impétueux. L’eau omniprésente attise pourtant les passions.

Mais comment faisaient-ils ? Ou plutôt comment faisaient-elles ? On ne sait pas grand-chose des Chonos, ces chasseurs-pêcheurs-cueilleurs qui nomadisaient aux portes nord de la Patagonie chilienne à bord de longues embarcations en bois de cyprès tendu de peaux d’otaries. Dans leurs fragiles barcasses, ils transportaient leur feu sur un tapis de terre ou d’argile, toujours en mouvement, à la recherche de poissons, de mammifères marins, de coquillages. Et c’était aux femmes que revenait la tâche particulièrement pénible – doux euphémisme – de plonger dans l’eau glacée pendant des heures pour dénicher les moules et les palourdes qui constituaient l’essentiel du régime alimentaire. Tandis que les séracs du glacier San Rafael s’effondrent dans l’eau sombre en plongeons suicidaires et s’éparpillent en confettis givrés, le visiteur, transi sous sa polaire, les poings au fond des poches, frissonne à l’évocation de ce calvaire. Les Jésuites, qui n’ont cessé de les traquer de leur insatiable goupillon, racontaient que les Chonos sentaient très mauvais : comme ils vivaient nus ou couverts d’une simple peau de bête, ils s’enduisaient le corps de graisse de mammifères marins pour se protéger des morsures du froid. De bons chrétiens ne pouvant se promener en tenue d’Adam, les bons pères les ont forcés à se vêtir. Les chemises et pantalons de coton, gorgés d’eau, incapables de sécher sous ce climat, se sont transformés en hardes mortifères. Les Chonos ont disparu au XVIIIe siècle, déplacés par les Jésuites et décimés par les maladies. (…) »

source : http://www.ar-mag.fr/les-rivieres-discorde-chili-patagonie-4071/ 

L’Homme et la Nature, une même communauté

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Les activités de KARUKINKA sont nées de la conviction que les enjeux écologiques doivent s’inscrire dans une dynamique de relations directes homme / nature. Notre vie quotidienne, l’éducation de nos enfants, nos activités économiques, se déroulent pour l’essentiel dans un cadre spatio-temporel d’où la nature est absente.

Le développement durable et l’écologie s’inscrivent chaque jour d’avantage dans l’horizon politique et intellectuel de nos sociétés modernes. Cette conscience collective émergente doit, pour s’installer durablement, trouver un relais dans les consciences individuelles, dans l’intimité de la relation qu’entretient chacun avec la nature.

Il est donc essentiel de générer des dynamiques de revitalisation du dialogue homme/nature. L’ambition de KARUKINKA est, à sa modeste mesure, de contribuer à cet objectif.

Ce projet d’expédition est de comprendre la relation entre les cultures indiennes (Haush, Selk’nam et Yahgan) et la nature au sud du détroit de Magellan, avec deux approches :

– S’immerger dans des lieux autrefois habités par les indiens et suivre leurs pas en se référant aux travaux anthropologiques antérieurs ;

– Etudier l’environnement sous différentes facettes grâce à une équipe de chercheurs de spécialités différentes ;

– Enregistrer et photographier les territoires traversés ;

– Développer une approche sensible de l’environnement et prolonger cette étude par des créations artistiques, conférences et expositions qui permettront au public d’appréhender cet espace et de s’en imprégner.