Plusieurs centaines de baleines ont été retrouvées mortes en Patagonie. Une vision apocalyptique sans précédent pour les chercheurs.
Le Monde avec AFP Publié le 02 décembre 2015 à 13h48, modifié le 02 décembre 2015 à 12h47
Photo prise le 21 avril 2015 au sud du Chili lors de la découverte d’une première série de baleines Sei échouées. Cliché publié le 1er décembre 2015. VRENI HAUSSERMANN / AP
Plus de trois cents baleines ont été retrouvées mortes dans un fjord isolé de la Patagonie chilienne, à 2 000 km au sud de la capitale, Santiago. L’échouage, annoncé mardi 1er décembre par une équipe de chercheurs, pourrait être le plus grand jamais constaté.
« C’était une vision apocalyptique. Je n’avais rien vu de semblable », a déclaré à l’AFP Vreni Häussermann, la directrice du centre scientifique Huinay, qui a participé à l’expédition ayant découvert les baleines, mise en place après qu’une vingtaine de cétacés de l’espèce protégée Sei eurent été retrouvés morts en avril, dans la même région.
En juin, lors d’un vol de reconnaissance au-dessus de la zone, cette équipe de scientifiques avait constaté un nombre bien plus élevé de cétacés échoués. « Nous avons pu compter trois cent trente-sept cadavres ou squelettes de baleines » à l’aide de photos aériennes et satellites, rapporte Vreni Häussermann.
« Il y a encore de nombreuses zones que nous n’avons pas pu atteindre, il est donc probable qu’il y ait davantage de baleines mortes. »
Les scientifiques à l’origine de la découverte ont souligné qu’aucune des baleines ne portait de traces de blessures, privilégiant la piste d’un excès d’algues ou d’un virus. Une enquête des autorités chiliennes après la découverte du mois d’avril avait écarté toute intervention humaine dans la mort des cétacés.
Publiée le 11 août 2015 à 06:24 par Carole Lafontan (http://www.montagnes-magazine.com/actus-la-patagonie-8k)
Il n’aura fallu pas moins de 6 semaines de tournage, 100 000 clichés et 7 500 km de route avalés entre le Chili et l’Argentine pour que la Patagonie, terre indomptable par excellence, révèle toute sa beauté et sa grandeur dans un time-lapse en 8k (ultra haute-définition) savamment orchestré par le réalisateur allemand Martin Heck (Timestorm Films). M-a-g-i-q-u-e-.
Si la vidéo ne fait que 4 minutes et des poussières, elle suffit à lever le voile sur une terre lointaine, une contrée sauvage aux histoires légendaires et aux paysages indociles. La Patagonie et son lot de reliefs incroyables (ciels étoilés saisissants, pampa à perte de vue, glaciers gigantesques, fjords escarpés, vertes vallées ou sommets acérés) défilent ainsi sous nos yeux, dans un time-lapse inédit.
Parti de Santiago, la capitale chilienne, le jeune réalisateur allemand Martin Heck, qui avait déjà créé le buzz en juin dernier avec sa vidéo en time-lapse de l’éruption du volcan Calbuco (en accéléré), une pépite visuelle et sonore, a terminé son périple à la pointe méridionale de l’Amérique du Sud, dans le détroit de Magellan, 6 semaines plus tard, avec 100 000 photos en poche et 7 500 km au compteur. Mais surtout, un film novateur, baptisé Patagonia 8k en référence à la résolution d’image adoptée (de l’ultra haute-définition soit une image capable d’afficher jusqu’à 33 millions de pixels) qui montre une nouvelle fois la montée en puissance de Timestorm Films.