10e édition du FICMUS – Festival International de Cinéma de Montagne d’Ushuaïa Shh

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Du 24 au 28 août se déroule à Ushuaïa la 10e édition du Festival International de Cinéma de Montagne.

Les films en compétition sont (en gras ceux traitant de la Patagonie insulaire):

« Big Men » (2015), film espagol de Jordy Canyigueral (https://www.youtube.com/watch?v=iI_TPoRMdYc)

« Cold » (2015), film espagnol d’Ivan Martin Ruedas (https://vimeo.com/126363135)

« Dona Ubenza » (2015), film argentin de Juan Manuel Acosta (https://www.youtube.com/watch?v=YG9PAukErEI)

« Expedition Q – A Crossing of Baffin Island » (2015), film canadien de Skip Armstrong (https://www.youtube.com/watch?v=gmEtOIYbpwQ)

« Extraordinary People » (2015), film turc d’Orhan Tekeoglu (https://www.youtube.com/watch?v=DfZRZygT5hw)

« Ici » (2013), film américain de Walter Ungerer

« Introspection » (2016), film français de Lionel Prado (https://www.youtube.com/watch?v=ERf5OfBT2z0)

« Jurek » (2015), film polonais de Pawel Wysoczanski (https://www.youtube.com/watch?v=kYXxfBXE7OM)

« K2 and the invisible footmen » (2015), film pakistanais, américain et brésilien d’Iara Lee (https://vimeo.com/162737361)

« La Experiencia Raku » (2016), film espagnol de Mike Tavera (https://vimeo.com/151763078)

« La Slitta » (2016), film italien d’Emanuela Ponzano (https://vimeo.com/143620166)

« Langtang » (2015), film franco-espagnol de Sébastien Montaz-Rosset (https://vimeo.com/146914663)

« La Zona » (2015), film espagnol de Daniel Andrés Pedrosa

« Latitud 55° Sur » (2016), film argentin de Manuel Fernandez Arroyo (https://vimeo.com/121138701) Expédition Péninsule Mitre.

« Line-Revolution » (2015), film italien d’Alessandro D’Emilia (https://vimeo.com/143470136)

« Live for passion » (2014), film slovaque de Pablo Barabas (https://vimeo.com/109003444)

« Miejsce » (2015), film polonais de Julia Poplawska (https://vimeo.com/108562556)

« Panorama » (2015), film espagnol de Jon Herranz

« Peninsula Mitre » (2015), film argentin de Julian y Joaquin Azulay (https://vimeo.com/ondemand/peninsulamitre) Téléchargeable en intégralité sur Vimeo (payant)

« Riding 4000 » (2015), film italien de Michel Domaine (https://www.youtube.com/watch?v=RTxNUDEgCfc)

« Salasaka – Somos diversos (2016), film équatorien de Renee Martinez

« Sati » (2015), film polonais de Bartgomiej Swiderski

« Sawakuy Urubamba » (2015), film péruvien de Francisco Javier Montoro Morales

« Sciare in Salta » (2016), film italien de Chiara Brabilla (https://vimeo.com/144008515)

« Suenos de Paine » (2015), film argentin d’Esteban Degregori (https://www.youtube.com/watch?v=Es8ZOo3Amz4)

« Tanana » (2016), film chilien d’Alberto Serrano et Cristobal Azocar Mira (https://www.youtube.com/watch?v=kKno7_Olw2g)

« Tom » (2015), film hispano-italien d’Angel Esteban et Elena Goatelli (https://vimeo.com/136931177)

« Un Sueno sureno » (2016), film argentin de Ramiro Calvo

 

Pour plus d’informations : http://www.shhfestival.com/ ou 054+02901 440531

Entretien avec Matthew Clark & Bernie Krause – Conférence France Culture

La Fondation Cartier a produit et réalisé une série de rencontres avec les artistes et contributeurs de l’exposition Le Grand Orchestre des Animaux

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RENCONTRE | Bernie Krause, Chris Bird, Matthew Clark et Ash Nehru, United Visual

Pour l’exposition, le collectif anglais United Visual Artists (UVA) a créé un dispositif immersif présentant sept paysages sonores, enregistrés par Bernie Krause en Afrique, en Amérique et dans les océans. L’écoute des sons et la visualisation simultanée des sonogrammes dévoilent la beauté et la complexité de la biophonie qui s’organise comme une partition musicale. Bernie Krause explique sa démarche dans une séquence filmée par Raymond Depardon et Claudine Nougaret, dont la projection ponctue l’écoute des paysages sonores. Combinant esthétique et technologie, cette installation offre une plongée au cœur des sons de la nature, une méditation sonore et visuelle sur la nécessité de préserver les splendeurs du monde animal.

Du 2 juillet 2016 au 8 janvier 2017, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Le Grand Orchestre des Animaux, inspiré par l’oeuvre de Bernie Krause, musicien et bioacousticien américain. L’exposition, qui réunit des artistes du monde entier, invite le public à s’immerger dans une méditation esthétique, à la fois sonore et visuelle, autour d’un monde animal de plus en plus menacé.

Source France Culture : Entretien avec Matthew Clark & Bernie Krause

RENCONTRE France Culture | Entretien avec Bernie Krause

La Fondation Cartier a produit et réalisé une série de rencontres avec les artistes et contributeurs de l’exposition Le Grand Orchestre des Animaux.

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Jusqu’au 8 janvier 2017, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présenteLe Grand Orchestre des Animaux ,inspiré par l’œuvre de Bernie Krause, musicien et bioacousticien américain. L’exposition, qui réunit des artistes du monde entier, invite le public à s’immerger dans une méditation esthétique, à la fois sonore et visuelle, autour d’un monde animal de plus en plus menacé.

Avec : Pierre Bodo, Cai Guo-Qiang, Cornell Lab of Ornithology, Raymond Depardon et Claudine Nougaret, Bernie Krause, JP Mika, Manabu Miyazaki, Moke, Ryuichi Sakamoto, Christian Sardet, Hiroshi Sugimoto, Shiro Takatani, TALLER Mauricio Rocha + Gabriela Carrillo, Tara Océans, Cyprien Tokoudagba, United Visual Artists, Agnès Varda, Adriana Varejão

Source : RENCONTRE | Entretien avec Bernie Krause

Bernie Krause, contre l’appauvrissement des sons du monde – France Culture

Il a passé cinquante ans de sa vie à enregistrer les sons de la nature, animaux et éléments. Et ce « grand orchestre » du bioacousticien Bernie Krause est en ce moment audible à la Fondation Cartier à Paris : une immersion entre émerveillement et sensibilisation à la disparition des espèces. Portrait.

Dernier étage de la Fondation Cartier, avec Paris à 360° à travers les vitres. Calé dans un canapé gris perle, il affiche en permanence un fin sourire. Bernie Krause porte des lunettes aux verres jaunes pour « adoucir les lumières vives« , mais la sagacité de son regard n’en est, elle, pas amoindrie.

Jusqu’au 8 janvier 2017, la Fondation Cartier propose une immersion dans l’univers de cet « écologiste des paysages sonores« , ainsi qu’il se définit lui-même, à travers une exposition intitulée Le Grand Orchestre des Animaux : le visiteur est invité à se perdre dans une contemplation auditive à travers plusieurs niches sonores, du Zimbabwe à l’Alaska, en passant par le Pacifique. Au programme, découverte de la biophonie (un terme inventé par Bernie Krause, et désignant les bruits émis par les êtres vivants), de la géophonie (bruits produits par les éléments naturels non vivants, tels le vent, la pluie, les séismes…), et sensibilisation à l’appauvrissement des sons du monde, symptôme feutré du désastre écologique en cours. Avec, par exemple, l’histoire de ces crapauds californiens, disparus car la fréquence acoustique des avions entrait en concurrence avec celle de leurs cris d’alarme.

A découvrir : ce webdocumentaire immersif, qui se fait l’écho du travail de Bernie Krause, et de l’exposition Le Grand Orchestre des Animaux.

En 1968, Bernie Krause, qui a grandi loin de la nature, d’abord à Détroit, puis à New-York, ne pense qu’à la musique électronique, pop, et à ses synthétiseurs. Il collabore avec des groupes mythiques, et notamment avec les Doors pour leur album Strange Days. Un beau matin, avec son partenaire musical Paul Beaver, il a l’idée de préparer, avec l’écologisme en toile de fond, un album appelé Dans un sanctuaire sauvage (sorti en 1970) : « C’était le premier album à utiliser l’environnement comme thème principal. Ça voulait dire qu’il fallait aller sur le terrain et enregistrer des sons naturels pour les utiliser comme composants d’orchestration« , se rappelle-t-il. Il se rend en forêt avec un enregistreur portable stéréo (« ça venait tout juste de sortir !« ), et c’est l’éblouissement : Bernie Krause devient accro à la splendide polyphonie de la nature.

 » En mettant les écouteurs, pour la première fois, j’ai entendu les sons, et je me suis dit que c’était ce que je souhaitais faire pour le restant de ma vie si je parvenais à trouver une façon d’en vivre. La raison principale est que ça me faisait du bien. Je me sentais bien quand je faisais ça. »

A écouter : Thomas Delamarre, conservateur en charge de l’exposition du Grand orchestre des animaux, parle de Bernie Kraus dans La Grande Table d’été

A compter de ce jour, à New York, Los Angeles, San Francisco… Bernie Krause profite de chaque temps de pause, durant ses enregistrements studio, pour remettre son casque sur ses oreilles et aller capter les voix de la nature. L’enjeu, avoue-t-il, était alors moins de pouvoir les réécouter, les analyser, que de passer un moment de détente auditif : « Je suis une personne assez nerveuse, angoissée, assez distraite, et ça me permettait de me concentrer. »

Non content d’avoir flirté avec la haute sphère musicale, Bernie Krause s’illustre ensuite en travaillant sur des films fameux : Mission impossible, Rosemary’s Baby, Apocalypse Now… De ce tournage de Coppola, dans les années 1970, il se rappelle avoir été « viré, huit fois » : « Ce qui veut dire que j’ai été à chaque fois réembauché, et chacune de ces fois, ils doublaient mon salaire. J’espérais qu’ils allaient me virer encore dix fois ! Je travaillais avec des synthétiseurs, de la musique électronique sur ce film. J’ai fait tous les sons d’hélicoptère, un tiers de la musique… »

A réécouter : Bernie Krause, des Doors au grand orchestre animal, dans La Marche des sciences

Puis Bernie Krause décide que c’est assez. Assez de musique, d’ego, de drogue… : « Je suis retourné à l’école, j’ai passé mon PhD en bioacoustique en 1981 [équivalent du doctorat, NDLR], et j’ai passé le restant de ma vie à enregistrer des sons dans la nature. A m’intéresser à la science aussi. »

Sa technique ? L’ « attended recording » : contrairement au « remote recording« , l’enregistrement à distance qui permet de laisser le micro des jours sur le terrain, il s’agit d’un procédé qui nécessite d’assister à l’enregistrement : « J’installe mon microphone et je m’éloigne de quelques mètres. Je m’assois, sans bruit. Les micros n’affectent pas les animaux, ils s’y habituent au bout de quelques minutes. Je ne les cache jamais, mais je reste quand même à proximité. » Et Bernie Krause de préciser dans un grand éclat de rire avoir vécu avec gratitude la transition de l’analogique au numérique : « Chaque bobine de sept pouces pesait un demi kilo et ne durait que vingt-deux minutes. Les Nagra, en particulier, étaient très lourds. Avec le numérique, le matériel est petit, léger, et au niveau de la qualité, c’est infiniment mieux. »

« Maintenant, ce qu’on fait, c’est qu’on exprime à travers les arts ce qu’on trouve dans la science. C’est quelque chose d’assez nouveau… »

Ces cinq décennies à écouter la nature sont aujourd’hui matérialisées par une bibliothèque sonore pour le moins conséquente : cinq mille heures d’enregistrement, de quinze mille espèces animales différentes… : « Toute ma vie, depuis que j’ai trente ans… C’est vraiment très long. On pourrait le compter en années. »

Le grand orchestre des animaux
Le grand orchestre des animaux Crédits : Fondation Cartier

Mais ce violon d’Ingres a pris rapidement une dimension scientifique et engagée : se passionner pour le « grand orchestre animal« , c’était aussi s’intéresser à la disparition des espèces entraînée par l’hégémonie de l’homme sur la nature ; une façon d’exprimer son inquiétude face au changement climatique. Car si les espèces disparaissent, les sons disparaissent : « En cinquante ans, je n’ai pas rencontré de différences partout où je vais. Mais cinquante pour cent des sons dans mes archives proviennent d’endroits où les habitats n’existent plus. En une période de temps très courte… » Avant d’ajouter, dans un français teinté d’accent américain, et en pesant sur les syllabes : « C’est la fin des haricots. »

Pour identifier les espèces sur ses enregistrements, Bernie Krause, qui se dit naturaliste, mais pas spécialiste, travaille avec des collègues.

« J’essaye d’initier un peu les gens à l’importance des sons dans notre environnement : plus on perd les paysages sonores dans les habitats naturels, plus notre société devient pathologique. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder les journaux télévisés, l’actualité… »

Bernie Krause est toujours musicien aujourd’hui. Mais lorsqu’on lui demande si, tel le nombre d’or, la musique serait une clef universelle qu’il serait parvenu à détecter dans ses enregistrements, il s’agace : « Je n’entends pas vraiment de mélodie dans les sons naturels. D’ailleurs, je n’emploie jamais le mot ‘nature’, car dans notre compréhension du monde, on a placé la nature à distance de nous, en dessous de nous. Alors que, tout ce qu’on est, ce sont des imitateurs. On mimique, on n’a rien inventé. »

« On n’a pas créé la musique, au Conservatoire ici, à Paris, ou à la Juillard School de New York. Quand on vivait connectés à la nature, on imitait les sons des oiseaux, les percussions des chimpanzés et des gorilles des montagnes. C’est comme ça qu’on a appris à faire du rythme. On a regardé les lémuriens de Madagascar sauter d’arbre en arbre et c’est comme ça qu’on a appris à danser. On a écouté les sons de la forêt, la nuit, qui étaient structurés comme un orchestre. On a appris à structurer les sons en écoutant ceux de la forêt. On n’a pas appris tout ça à la Sorbonne. Vous me dites que la musique est plus sophistiquée ? Bullshit ! »

Quoiqu’il en soit, après cinquante ans d’immersion dans le grand orchestre biophonique et géophonique, Bernie Krause reste émerveillé par les découvertes qu’il continue de faire à travers son travail. La connexion de l’homme au monde naturel et l’influence qu’elle a sur la musique, la culture, la médecine, la religion, continuent à le surprendre. Et c’est par une réflexion sur l’animisme, qu’il met fin à l’entretien, comme une invitation à préserver l’environnement pour préserver, à travers lui, la spiritualité : « Les sons de la forêt, la nuit, sont dès l’origine devenus symboliques des esprits qui y vivent : comme on ne pouvait pas les voir, il fallait imaginer comment ils étaient. C’est comme ça que les sons sont devenus des esprits. C’est l’origine de la religion… »

Avec la contribution d’Arthur Béranger

Source : Bernie Krause, contre l’appauvrissement des sons du monde

Un documentaire chilien fait revivre l’épopée de la navigation yagan

Aujourd’hui sort à Santiago « Tanana » un long-métrage qui montre un habile charpentier de marine construisant son bateau et partant naviguer, comme ses ancêtres, au cœur de l’archipel du cap Horn. 

Il aura fallut cinq ans pour obtenir ce documentaire d’une grande beauté scénique et surprenant d’intimité.

Dans « Tánana » (2016, 74 minutes), l’anthropologue Alberto Serrano et le réalisateur Cristóbal Azócar témoignent de comment Martín González Calderón (62 ans) est retourné naviguer dans les îles de Tierra del Fuego, sur un bateau à voile, celui qu’il a construit face à la caméra.

Neveu de Cristina Calderón, la dernière locutrice yagán, le personnage principal se souvient avec beaucoup de nostalgie qu’enfant, il a visité tous les canaux et toutes les îles.

Martin Gonzalez Calderon (photo : Alberto Serrano/Cristobal Azocar)

Martin Gonzalez Calderon (photo : Alberto Serrano/Cristobal Azocar)

« Nous avons eu l’idée de voyager dans ces lieux où il n’avait jamais pu revenir, mais aussi de partager cette réalité avec son contexte. Le discours de l’extinction domine tout mais en vérité il y a des nuances. Même lorsque l’installation du Parlement européen et de l’Etat chilien a été très violente, tout n’a pas disparu d’un coup. L’héritage yagan est vivant; et il y a des personnes comme Don Martin qui continue de parcourir les archipels de manière traditionnelle » dit Serrano, directeur du Musée Martin Gusinde et vivant à Puerto Williams.

Il utilisèrent le format digital Full-HD et le tournage dura quatre mois. Ils ont filmé tout le processus de construction du bateau, soit quatre mois depuis le choix des arbres et un important témoignage de la grande maîtrise du protagoniste dans l’art de la charpente marine. Et puis, quand il leva les voiles, les réalisateurs le suivirent pendant quinze jours. Ainsi, ils voyagèrent dans des îles où plus personne ne vit et où les maisons sont devenues des ruines. Ils furent étonnés par les peintures rupestres et les lieux secrets. « Par sa géographie, c’est un lieu unique, très extrême. En hiver il n’y a pas de jour et il n’y a pas de nuit en été. J’apprécie beaucoup la faune: les oies, baleines et dauphins sont à portée de main. Et les condors volent au ras de la mer. », ajouta Azócar.

Les histoires du protagoniste sont concises et pleines de sens. Il a traversé quatre fois le faux cap Horn. La première fois fut avec son père et la plus difficile car une tempête avait endommagé le petit bateau. Son père a commencé à le réparer puis il su que c’était à son tour de gérer la navigation. Il avait 12 ans.

« Le plus puissant et important de la navigation traditionnelle est son lien avec le lieu; chaque baie est une maison. Don Martin a une sagesse qui lui a été transmise par l’amour de son espace de vie. Mais cette connaissance est en train de disparaître, il se trouve donc dans une phase charnière : ses parents ont toujours navigué mais ses enfants n’en ont pas la possibilité », ajoute Serrano.

« Tánana » (« être prêt à naviguer », en langue yagán) reçu le premier prix au Festival de Cinéma de la Patagonie, et sera présenté ce soir à Santiago, au Matucana 100 (19:30). L’accès est gratuit mais sur inscription en envoyant un mail à l’adresse suivante: matucana100@m100.cl.

« Cette année nous allons faire voyager le film pour le présenter de manière personnelle, et nous croyons qu’il pourrait être un bon outil au niveau scolaire. »  suggère Serrano. Le documentaire a pu compter sur le financement d’un Fonds Audiovisuel.

Romina de la Sotta Donoso pour le journal « El Mercurio » (http://diario.elmercurio.com/2016/06/20/actividad_cultural/actividad_cultural/noticias/FB718A3F-12C4-40C1-9EB3-975EA0F5DEC0.htm?id={FB718A3F-12C4-40C1-9EB3-975EA0F5DEC0})