Comment agir dans un monde fini ? Que faire pour répondre aux grands défis de notre temps ? Venez en débattre lors de notre forum à Uzès le 30 septembre 2023. Un événement coorganisé par Libération et les éditions Les Liens qui Libèrent avec le concours de la région Occitanie.
Dire que l’Antarctique fascine est une évidence. Pourtant, la réalité de ces territoires peut être rude, âpre, douloureuse… mais tous, ceux qui partent comme ceux qui restent, portent un regard d’abord fasciné. Regards antarctiques propose de découvrir quelques regards portés sur l’Antarctique par des artistes mais aussi des institutions. A travers leurs créations, peintures, dessins, photos, l’exposition souhaite souligner la diversité des représentations de ce continent mais surtout questionner les imaginaires que ce continent provoque. Cette déambulation à travers ces regards nous offre la possibilité de confronter, parfois conforter, ces représentations avec la réalité du terrain, fil rouge de l’exposition illustrée sous la forme de journaux intimes.
LES DATES
Dans l’exposition
Jeudi 19 octobre : Job dating et Rencontres avec des professionnels des métiers polaires
Dans l’exposition et à l’auditorium de la médiathèque François Mitterrand
Samedi 9 décembre : Artistes, scientifiques et pôles, regards croisés
Mercredi 10 janvier 2024 : Archives polaires, une soirée d’Histoire
Au Cinéma Pathé, les jeudis des documentaires sur l’Antarctique
9 novembre : Le poids de l’Antarctique de Marjorie Cauwel
16 novembre : Antarctique de Solène Desbois
23 novembre : La glace et le ciel de Luc Jacquet
30 novembre : Odyssée Antarctique de Djamel Tahi
7 décembre : Soirée Mario Marret en partenariat avec la Cinémathèque de Bretagne SOIREE ANNULEE reportée au 10 Janvier 2024 à l’auditorium des Capucins, entrée gratuite.
Aux Curiosités de Dialogues, les mercredis autour des pôles
25 octobre : lecture d’album autour des pôles
22 novembre : jeu de société
27 décembre : lecture d’album autour des pôles
10 janvier : lecture d’album autour des pôles
Rencontres-dédicaces (Dates à préciser)
Voyages en Terres Australes – Collectif
Au 70.8, un musée pour l’océan
Samedi 9 décembre : Conférences sur les nouvelles technologies
DÉTAILS DES EVENEMENTS
Visites commentées de l’exposition par des personnels de l’Institut polaire français
17h-19h : Rencontre avec des anciens hivernants, des scientifiques et des permanents, professionnels des métiers recrutés chaque année pour partir travailler sur les stations polaires.
Boulanger-pâtissier, cuisinier, plombier, mécanicien engins, mécanicien centrale, électrotechnicien, chef mécanicien, outilleur, responsable technique, technicien instrumentation Des professionnels des différents types de contrats et des spécificités administratives liées au travail dans les pôles Des scientifiques spécialistes des projets de recherche déployés dans les pôles
Samedi 9 décembre : Artistes, scientifiques et pôles, regards croisés
Dans l’exposition
A 11h : Visite commentée de l’exposition : inscriptions
De 10h à 13h : Atelier de création avec l’artiste Liz Hascoët (Sur inscription, un créneau à 10h et un créneau à 11h30)
De 10h à midi : Venez dessiner sur le thème « Imagine ton Antarctique » : 5 dessins seront choisis pour partir en Antarctique et être exposés à la station Dumont d’Urville et à la station Concordia
A l’auditorium de la médiathèque des Capucins (entrée libre dans la limite des places disponibles)
14h-15h : Film et échange autour du thème « l’art au service de la diffusion des sciences » avec Cyril Gallut, chercheur et Eduardo Da Forno, photographe.
15h15-16h15 : table-ronde « Imaginer l’Antarctique » Isabelle Bianquis, anthropologue et Liz Hascoet, illustratrice, animée par Aude Sonneville
16h30-17h30 : Projection du film de Marjorie Cauwel, « White out » suivie d’une discussion
Aux Curiosités de Dialogues
16h30 Séance dédicaces
Jean-Yves Besselièvre et Lénaig L’Aot-Lombart : Voyages en Terres Australes
Au 70.8, un musée pour l’océan
Tarif d’entrée exceptionnellement à 4€ au lieu de 9€ pour un adulte.
20 minutes de conférences et discussions autour d’innovations techniques au service de la recherche polaire :
14h Agnès Lewden
15h Emma Bent
16h Théophile Lebrun
Mercredi 10 janvier : Archives polaires, une soirée d’Histoire
[PARTENARIAT] Le Parlement des Liens #3 : quatre résidences présenteront leurs travaux à l'Ombrière (Uzès) 2
A l’occasion de la troisième édition du Parlement des Liens et après le lancement de quatre résidences en Uzège, venez découvrir les premiers résultats de ces enquêtes et participer aux échanges et débats prévus les 29 et 30 septembre 2023 à l’Ombrière (Uzès).
Voici le programme (en détail, téléchargeable ici) :
– Vendredi 29 septembre – Restitution des Résidences/expérimentations qui visent à documenter le territoire sous le prisme des liens et des interdépendances. 5 expérimentations ont été lancées il y a 1 an sur les questions de l’eau, des systèmes agraires, de l’économie locale, de la santé globale, et sur la constitution de la bande son du territoire Avec Eloi Laurent, Sophie Marinopoulos, Emmanuel Delannoy, Matthias Cambreling, Lauriane Lemasson, Antonin Trí Hoàng, collectif Hydromondes.
– Samedi 30 septembre – Forum Les Liens qui Libèrent Thèmes : « Quand les savoirs entrent en résistance », « L’avenir est-il désobéissant ? » et « Comment agir dans un monde fini ? » Avec Vinciane Despret, Isabelle Stengers, Dominique Bourg, Johann Chapoutot, Réjane Sénac, Allessandro Pignocchi, Virginie Maris, Jean-Francois Caron, Léa Falco et Thierry Salomon – Performance « Portraits Sonores du Territoire » : pour la première fois en France, la clôture de l’événement sera marquée par une performance unique, qui proposera de restituer et de composer les sons du territoire (qu’ils soient environnementaux, humains, historiques) afin de livrer un portrait sonore sensible du Pays d’Uzès. Avec Lauriane Lemasson et Antonin Tri Hoang. A cette occasion seront édités et diffusés gratuitement les 4 Carnets du Parlement des Liens. Ils porteront sur l’eau des bassins versants, l’économie locale, la santé et l’environnement sonore.
Le Parlement des Liens a été initié en 2021 par les éditions Les Liens qui libèrent et l’agence Comuna. Il est soutenu depuis son lancement dans le pays d’Uzès par la Communauté de communes du pays d’Uzès (CCPU), le département du Gard et la région Occitanie. S’ajoutent à ces partenaires publics, Harmonie Mutuelle, la MNT et la Banque des Territoires.
Dans le cadre de la 3e édition du festival « Agir pour le Vivant », l’expédition cap Nord – cap Horn sera mise à l’honneur, avec un vernissage de l’exposition sonore et photographique prévue le 22 août à 16h30 à la chapelle du Méjan.
La première étape de cette expédition a été réalisée grâce au soutien du programme Mondes Nouveaux (Ministère de la Culture) et cette exposition présentera, sous forme de rétrospective, les travaux menés au nord de la Norvège et au sud de la Patagonie, sous l’égide de l’association Karukinka.
Lauriane, Damien et Toupie seront présents à Arles pour présenter ces travaux, avec une participation de Lauriane lors du débat « Nous serons un peuple quand? » le jeudi 24 août à la chapelle du Méjan et en compagnie d’Arturo Escobar et de Fatima Ouassak.
Au plaisir de vous rencontrer lors de cette manifestation!
Après s’être approché à quelques dizaines de milles nautiques de la frontière russo-norvégienne nord, l’équipage a fait cap à l’ouest pour franchir toutes voiles dehors et pour la deuxième fois le Kinarodden, le point le plus septentrional de l’Europe continentale, puis pour la première fois cette fois Davvenjárga, le cap Nord, suivi du Knivskjellodden, la pointe la plus au nord, devançant quelque peu le cap Nord.
Une nouvelle étape de l’expédition a donc été franchie, avec des conditions de navigation parfaites. Nous avons même pu voir le navire grâce à la webcam en temps réel et à 360°. Les captures d’écran pâtissent du manque de résolution mais couplées aux données MarineTraffic, nous avons bien pu voir qu’ils étaient là, seul voilier au milieu des navires de pêche !
L’équipage est en pleine forme et se réjouit de vous partager le fruit de ses recherches en terres samis lors de son retour en France à la fin du mois.
Ils nous ont transmis quelques images et nous en ajouterons en fonction de leurs envois.
D’une originalité extravagante, le nouveau long-métrage du cinéaste argentin, avec Viggo Mortensen et Chiara Mastroiani, navigue entre le monde des vivants et celui des morts.
Par Mathieu Macheret Publié le 21 mai 2023 à 12h57, modifié le 24 mai 2023 à 14h47
Le réalisateur argentin Lisandro Alonso, à Cannes, le 20 mai 2023. CHLOE SHARROCK/MYOP POUR « LE MONDE »
CANNES PREMIÈRE – HORS COMPÉTITION
Le Festival de Cannes ressemble parfois tant à une foire au sujet porteur qu’un film sans sujet immédiatement identifiable a priori, où le spectateur doit faire son chemin, paraît tout à coup une bouffée d’air frais. Cette grande respiration, cette année, c’est à Eureka, film-fleuve de l’Argentin Lisandro Alonso, présenté en Sélection officielle section Cannes Première, qu’il sera revenu de l’insuffler. Neuf ans après le western pampero Jauja (2014), ce nouveau film, d’une originalité extravagante, partage avec la matière du songe la capacité de se transformer à vue, de franchir le temps et l’espace comme à saute-mouton.
On connaissait jusqu’alors Lisandro Alonso comme astre frondeur du « nouveau cinéma argentin », apparu au début des années 2000, son versant frugal et rustique (La Libertad, entièrement consacré aux travaux d’un bûcheron), avec une claire appétence pour les territoires reculés (Liverpool (2009), odyssée au fin fond de la Patagonie), à tel point qu’ils jouxtent celui des morts (Fantasma, 2006). Avec Eureka, on le redécouvre comme un cinéaste américain au sens premier : parce qu’il se penche sur la condition indigène, non pas localement, à l’échelle d’une tribu, mais de façon transcendante, à celle d’un continent entièrement bouleversé par l’histoire coloniale.