Alors qu’en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, « Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional »)

Il y a quelques semaines, une reconnaissance historique a eu lieu au Chili, comme la co-gouvernance entre les communautés autochtones, en l’occurrence les Mapuches, et les agences d’État pour gérer conjointement un secteur du parc national Villarrica.

Source : https://argentina.indymedia.org/2024/12/18/mientras-en-argentina-se-pierden-derechos-indigenas-en-chile-se-otorga-co-gobernanza-mapuche-en-un-parque-nacional/ traduit de l’espagnol par l’association Karukinka

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 7

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En effet, un accord a été signé entre ce parc et l’Association des Communautés Mapuche Winkulmapu de Kurarrewe, la CONAF, qui est la Société Nationale des Forêts, et le Ministère des Biens Nationaux par lequel un Conseil conjoint de Gouvernance et de Gestion a été créé avec les communautés autochtones du Pusco Lanín. secteur dudit Parc National.

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 8

Ceci est similaire au système de cogestion qui existe entre la Confédération mapuche de Neuquén et les parcs nationaux du parc national Lanín.

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 9

De cette manière, les communautés Mapuche participeront efficacement à la prise de décision concernant la gestion de ce secteur du parc.

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 10

Il convient de noter que cet accord, comme toujours, est le résultat d’un processus qui, dans ce cas, a commencé en 2017, lorsque les communautés mapuches ont décidé d’entrer dans le parc pour revendiquer leurs droits territoriaux, car auparavant la restriction d’accès affectait les pratiques traditionnelles et les usages du territoire, comme la récolte des pignons de pin.

Le parc national Villarrica a été créé en 1940 et est actuellement l’un des plus emblématiques en raison de sa biodiversité, de ses paysages volcaniques et de son importance dans la culture mapuche.

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 11

Pour mieux expliquer tout ce processus, nous allons écouter le témoignage du frère Simón Crisóstomo Loncopan, Inal Lonko du Lof Txankura et président de l’Association Mapuche Winkulmapu de Kurarewe, du Chili,

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Alors qu'en Argentine les droits des peuples autochtones se perdent, au Chili, la co-gouvernance mapuche est accordée dans un parc national (18/12/2024 par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ, "Mientras en Argentina se pierden derechos indígenas, en Chile se otorga co-gobernanza Mapuche en un parque nacional") 12

Photographies de Nicolas Amar

Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ « Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160 »)

Comme cela menaçait, a finalement été abrogée – par le décret 1083 – cette loi adoptée fin 2006 et qui avait été prolongée à plusieurs reprises. Bien qu’elle ait été considérée comme « d’urgence », sa prolongation a été de plus de 15 ans.

Source : https://argentina.indymedia.org/2024/12/14/otro-artero-ataque-a-los-pueblos-indigenas-se-derogo-la-ley-26160/ Traduit de l’espagnol par l’association Karukinka

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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 19

Télécharger le témoignage audio (en espagnol)

Et maintenant, avant même d’assumer ce gouvernement, nous nous souvenons des déclarations de la vice-présidente Villarruel dans lesquelles elle disait que cette loi ne devrait plus exister.

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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 20

Donc entre cela et les rumeurs que nous entendions, cette mesure n’a pas retenu notre attention, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne nous indigne pas et ne corrobore pas la haine et le racisme en vigueur contre les communautés par ceux qui dirigent les destinées de notre pays. Il s’agit, comme le disent de nombreux frères, d’une campagne de génocide et d’extermination des peuples indigènes.

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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 21

Et bien sûr, grâce à cette mesure, les juges ou les procureurs, en complicité avec le pouvoir en place, avec des propriétaires fonciers ayant obtenu des titres au moins arbitrairement ou avec de puissantes sociétés extractives, peuvent avancer sur les territoires indigènes.

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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 22

Mais bon, cela nous oblige à nous rapprocher, à mieux nous organiser, à nous articuler avec différentes forces pour faire face à la dure réalité qui s’annonce. C’est pourquoi, à cette occasion, il nous a semblé très positif de diffuser les paroles de Jorge Nahuel, référence historique de la Confédération Mapuche de Neuquén, dans une interview avec lui par le Frère Oscar Moreno, que nous remercions de nous avoir fourni ce matériel très intéressant.

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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 23
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Une autre attaque sournoise contre les peuples autochtones, la loi 26160 a été abrogée (14/12/2024, par Kay Pacha / Equipe Pueblos Originarios du SERPAJ "Otro artero ataque a los Pueblos Indígenas, se derogó la ley 26160") 24

La Guilde des Avocats demandera l’inconstitutionnalité du DNU qui a permis les expulsions indigènes (11 décembre 2024, Radio Encuentro / Agencia FARCO « La Gremial de Abogados pedirá la inconstitucionalidad del DNU que habilitó los desalojos indígenas »)

L’organisation d’avocats assure que le décret publié au Journal Officiel n’a pas la hiérarchie nécessaire pour éliminer la suspension des expulsions des peuples indigènes.

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Foto: Nicolas Solo ((i)).

Le rejet de la décision du gouvernement de permettre l’expulsion des communautés indigènes à travers le pays par le DNU se multiplie. La mesure met fin à la suspension des expulsions en vigueur par un décret de 2021 et met fin à l’état d’urgence territoriale indigène établi par la loi 26.160.

La Guilde des Avocats prévoit qu’elle demandera l’inconstitutionnalité de la mesure publiée par le gouvernement au Journal Officiel. L’avocat membre de cette organisation, Luis Virgilio, a expliqué sur Radio Encuentro que la déclaration d’urgence « est un fait, quelque chose de factuel, une situation réelle ».

« C’est le voile même que portent les communautés contre l’expulsion de leur territoire, qui doit être respecté par l’article 75 de la Constitution nationale et les traités internationaux que nous avons incorporés dans notre Constitution », a-t-il ajouté. C’est-à-dire « ce sont des droits constitutionnels qui ont vocation à être violés par un décret d’une hiérarchie inférieure », a-t-il poursuivi.


Source primaire: https://agencia.farco.org.ar/home/la-gremial-de-abogados-pedira-la-inconstitucionalidad-del-dnu-que-habilito-los-desalojos-indigenas/

Dépossession légalisée : l’État a annulé la loi 26160 et laisse les communautés indigènes sans protection (10/12/2024 par TeleSISA)

Ce mardi, le gouvernement national a décrété la fin de l’urgence territoriale indigène, abrogeant la loi 26160 et ses extensions. Cette mesure, formalisée par le décret 1083/2024, met en échec la protection des terres traditionnellement occupées par les communautés indigènes d’Argentine et donne le feu vert aux expulsions, donnant la priorité aux intérêts privés et étatiques sur les droits des peuples indigènes.

Source : https://argentina.indymedia.org/2024/12/10/el-despojo-legalizado-el-estado-anula-la-ley-26160-y-deja-a-las-comunidades-indigenas-sin-proteccion/ Traduit de l’espagnol par l’association Karukinka

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Dépossession légalisée : l'État a annulé la loi 26160 et laisse les communautés indigènes sans protection (10/12/2024 par TeleSISA) 27

Cette décision représente un revers historique dans la lutte pour la reconnaissance et la défense des territoires ancestraux. La loi 26160, adoptée en 2006, est apparue comme une réponse à des décennies de dépossession, de marginalisation et de violence envers les communautés autochtones. Son objectif était de suspendre les expulsions et de réaliser une enquête territoriale pour garantir la sécurité juridique des territoires. Cependant, l’État n’a jamais respecté cette obligation de manière globale, laissant des milliers de communautés dans une situation de vulnérabilité permanente.

Le discours officiel : délégitimation et racisme structurel

Le gouvernement a justifié l’abrogation de la loi en arguant qu’elle générait une « insécurité juridique » et affectait les droits des « propriétaires légitimes ». Dans les considérants du décret, les communautés ont été qualifiées de « fragmentées », les accusant de faire un « usage abusif » de la réglementation. Ces déclarations délégitiment non seulement les droits territoriaux des peuples autochtones, mais perpétuent également les récits racistes qui criminalisent la lutte pour la terre.

En outre, une prétendue augmentation des conflits territoriaux a été soulignée, attribuant la responsabilité aux communautés autochtones sans mentionner le rôle de l’extractivisme, des politiques néolibérales et de la violence structurelle qui ont intensifié ces affrontements. Le discours gouvernemental rend invisibles des décennies de résistance pacifique et d’organisation communautaire contre un système qui donne la priorité aux intérêts commerciaux et au pillage des ressources naturelles.

La violence de la dépossession : expulsions et impunité

Avec l’abrogation de la loi 26160, des expulsions massives sont autorisées et affectent non seulement les communautés autochtones, mais également leurs modes de vie, leurs visions du monde et la préservation du territoire en tant qu’espace de vie collective. Ces expulsions sont, par essence, une forme de violence d’État qui répond aux intérêts du capital immobilier, minier et agroalimentaire.

Les organisations autochtones et de défense des droits de la personne ont souligné que cette mesure augmenterait les conflits sociaux et approfondirait les inégalités structurelles qui affectent les peuples autochtones. Le droit à la terre n’est pas seulement une question juridique, mais aussi une lutte pour l’autodétermination et la survie culturelle dans un contexte de colonisation persistante.

Un combat qui transcende le décret

L’abrogation de la loi 26160 ne fera pas taire les voix des communautés autochtones, confrontées à la dépossession, à la criminalisation et au génocide depuis l’arrivée des colonisateurs. Aujourd’hui plus que jamais, la nécessité de continuer à lutter pour la pleine reconnaissance des territoires ancestraux est réaffirmée, d’exiger que l’État respecte les droits consacrés dans la Constitution nationale et les traités internationaux et de dénoncer les politiques qui perpétuent l’exclusion et le racisme structurel.

Depuis les territoires, les communautés résistent : parce que la terre n’est pas qu’une ressource, elle est vie, mémoire et avenir.

Des progrès sont réalisés dans le procès du génocide de la « Conquête du désert » (21/11/2024, CTA Autonoma)

Le juge fédéral Rafecas estime que le procès pour la vérité initié par Lamngen Ivana Huenelaf contre la politique d’extermination impliquée par la campagne « Conquête du désert » doit être traité devant la Justice Fédérale de Neuquén.

Source : https://ctaa.org.ar/se-avanza-en-el-juicio-al-genocidio-conquista-del-desierto/ Traduit de l’espagnol par l’association Karukinka

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La plainte a été déposée par Ivana Noemi Huenelaf, une femme indigène Mapuche Tehuelche, de son propre chef et conjointement avec son avocat parrain, l’avocat Fernando Cabaleiro. Dans sa présentation, elle demande qu’un procès pour la vérité soit initié pour enquêter sur la commission d’événements qui entreraient dans le cadre légal du « génocide », commis par l’État argentin au cours des années 1878 et 1890, durant ce qui a été appelé la politique d’État « Conquête du Désert », définissant ledit processus comme un objectif systématique, planifié et prémédité d’extermination de tous les membres des peuples indigènes Mapuche, Tehuelche, Pampa et Ranquel qui habitaient les territoires de la région bio patagonienne-pampéenne.

Il y est indiqué que ce plan « comprenait des fusillades, des disparitions et des abandons de populations indigènes, la coercition illégale, la torture, des actes cruels et inhumains visant à causer la mort ou des atteintes graves à l’intégrité physique et mentale, le recrutement de femmes, de personnes âgées, de garçons, de filles et d’adolescents avec transferts et déplacements forcés vers des camps de concentration, discipline, dépersonnalisation et annulation de la langue, de la culture et des croyances, vol de leur identité ancestrale, désintégration et séparation des communautés pour éviter les naissances au sein des familles indigènes, appropriation des mineurs puis soumission à la servitude, traite des êtres humains, voire esclavage.

Elle affirme également que « Bien que les auteurs intellectuels et matériels de tous les crimes commis dans le cadre de la campagne de « Conquête du désert » soient morts, l’État argentin est responsable des conséquences néfastes, atroces, perverses et sanguinaires qu’il a représentées et représente dans la mémoire vivante de chaque membre des peuples Mapuche, Tehuelche, Ranquel et Pampa, une situation qui s’aggrave inévitablement car il n’y a pas eu de justice ni même de reconnaissance explicite par l’État argentin du génocide. Cette campagne a signifié, avec la politique négationniste constante des droits des peuples indigènes à la vérité et à la réparation historique, à leur propre identité, à la récupération de leurs territoires ancestraux et au développement de la personnalité et de la vision du monde indigènes, des droits de l’homme dont la violation persiste malgré le texte constitutionnel.

En ce sens, elle demande qu’un jugement déclaratoire soit rendu en référence à l’ensemble du processus appelé «Conquête du Désert» comme génocide et que la juridiction soit ordonnée par les mesures ordonnatoires et les actes réparateurs qui correspondent à la loi.

Ensuite, elle met en lumière divers travaux de recherche qui documentent le génocide que représente la « conquête du désert », impliquant des recherches et des thèses de doctorat réalisées par des historiens, des anthropologues, des sociologues, des politologues, qui abordent la question indigène dans notre pays, « qui ont fait il est possible d’analyser, de réviser et de systématiser les données et les documents qui se réfèrent audit sujet, permettant ainsi de reconstruire et de révéler fidèlement et objectivement des faits qui font partie des processus historiques qui ont été intégrés, réduits au silence, non racontés devant la suprématie des récits officiels émanant des institutions étatiques elles-mêmes, dans le but inacceptable de présenter la conquête du désert comme un projet civilisationnel (y compris dans les contenus curriculaires des niveaux moyen et universitaire du système éducatif public) ), et qu’à la lumière de la pleine validité des droits de l’homme, la Constitution nationale de l’Argentine elle-même, en vigueur depuis 1853, a une entité génocidaire claire et incontestable.

Ensuite, comme toile de fond, elle se réfère au massacre de Napalpí, qui, dans le procès pour la vérité, a déclaré la responsabilité de l’État national argentin « dans le processus de planification, d’exécution et de dissimulation dans la commission du crime d’homicide aggravé de cruauté » « avec pulsions de perversité brutale » (art. 80, inc. 2 du C.P-selon la rédaction de 1921-) dans la réitération de faits qui se concurrencent et la réduction à la servitude (art. 140 CP) en réitération d’événements qui se font concurrence, tous deux en compétition réelle (art. 55 du CP.) -, par lesquels entre 400 et 500 personnes des peuples Moqovit et Qom ont été assassinées lors de la concentration d’Indiens Napalpí situés sur le territoire national du Chaco.

Concernant la compétence territoriale, elle souligne que « bien que nous soyons confrontés à la présence de plusieurs événements atroces survenus dans plusieurs juridictions (dont la Ville autonome de Buenos Aires), nous considérons qu’ils font partie d’un plan génocidaire systématique, formant un plexus d’action qui a pour origine les actes de l’État émanant du Pouvoir Exécutif National, c’est-à-dire les instructions données par le Président de la Nation Nicolás Avellaneda lui-même et par le Ministre de la Guerre de la Nation Julio Argentino Roca avec siège à la ville de Buenos Aires pour l’exécution des expéditions qui faisaient partie de la Conquête du Désert”, en sollicitant l’unification de l’enquête des faits devant cette juridiction.

« L’événement signalé a atteint un point où il n’y a aucun élément dans cette juridiction qui justifie la poursuite de l’enquête dans la ville autonome de Buenos Aires, étant entendu que c’est la Justice fédérale de la province de Neuquén qui doit se concentrer sur l’étude de cette affaire. Je considère que toute preuve qui pourrait être développée dans ces archives (telles que les archives appartenant à la province où auraient eu lieu les événements, la vérification des antécédents des archives des peuples indigènes à travers un système de recensement effectué avant ladite province, les actes de naissance (et certificats qui prouvent ces liens, entre autres) auront leur épicentre dans la province de Neuquén », a déclaré le juge Rafecas.

Avis pour que les peuples autochtones participent au Conseil consultatif provincial des forêts natives (Radio Universidad, le 26/8/2024)

Avis pour que les peuples autochtones participent au Conseil consultatif provincial des forêts natives (Radio Universidad, le 26/8/2024)

La présidente de la Commission 3 du Parlement Provincial, la législatrice Laura Colazo, a dirigé une réunion avec les communautés de peuples indigènes. Il s’agit d’une initiative de la députée verte elle-même de les inclure dans la prise de décision au sein de la Commission Consultative des Forêts Indigènes (CCBN). « Nous avons l’opportunité de reconnaître et de rendre visibles les peuples autochtones de notre Province, qui ont vécu et vivent encore sur ces terres, et de proposer une réparation historique », a-t-elle déclaré. Elle a également évoqué la nécessité d’élargir la matrice énergétique de la province pour soutenir un processus de production viable.

Source : https://www.radiouniversidad.com.ar/2024/08/26/dictamen-para-que-pueblos-originarios-participen-en-el-consejo-consultivo-provincial-de-bosques-nativos/ Traduit de l’espagnol au français par l’association Karukinka.

Río Grande.- La législatrice María Laura Colazo (Parti Vert) a participé jeudi dernier à une nouvelle réunion de la Commission des Ressources Naturelles n°3, qu’elle préside, une occasion au cours de laquelle a été évoquée son initiative dédiée à « l’Affaire No. 109/24 », dans le but de promouvoir la participation permanente des représentants des peuples autochtones à la Commission consultative des forêts indigènes (CCBN).

En ce sens, le parlementaire a apprécié que les membres des communautés soient présents à la réunion : Rafaela Ishton et Paiakoala. « Nous avons l’opportunité de reconnaître et de rendre visibles les peuples autochtones de notre province, qui ont vécu et vivent encore sur ces terres, et de proposer une réparation historique », a déclaré Colazo.

Le parlementaire a également soutenu qu’il est de la plus haute importance que la voix des peuples Selk’nam et Yagán fasse partie du CCBN et qu’ils aient leur place dans cet organe consultatif. « C’est pourquoi nous les avons invités, nous voulions avoir leur soutien. »

Elle a également ajouté qu’ils sont ainsi « intégrés » aux processus de discussion et de planification territoriale. Le peuple Selk’nam est le seul peuple autochtone qui possède son titre de propriété communautaire », a-t-elle précisé.

Il convient de noter que l’initiative incorpore des modifications à la loi provinciale n°869. À l’article quatorze de la norme susmentionnée, on ajoute le paragraphe «q», qui indique l’incorporation d’un représentant pour chaque communauté indigène originaire de la province avec un statut juridique enregistré au niveau national.

De son côté, Eleonora Anderson Varela, de la communauté Rafaela Ishton, a remercié cet espace : « Nous sommes très heureux d’avoir une place au CCBN, c’est un événement historique pour nous. La communauté possède environ trente-six mille hectares, dont quatre-vingts pour cent sont constitués de forêts », a-t-elle déclaré.

Un autre membre de la communauté, Alexis González Palma, leur a dit que « c’est très important pour nous car ils nous redonnent notre dignité et la possibilité d’aborder les questions qui nous concernent en tant que peuples autochtones de ces terres », a-t-il déclaré.

Il convient de noter que Tarcisio Vargas et Damián Nenes Vargas, du peuple Yagán, ont également participé à la réunion de la Commission, en tant que représentants de la communauté Paiakoala.

« Aujourd’hui, les peuples autochtones commencent à être respectés. Prendre soin des forêts est bon non seulement pour les communautés, mais pour l’ensemble de la population. Nous risquons de perdre le canelo et nous devons en prendre soin ensemble », a déclaré Vargas, un référent Yagán.

Les législateurs Raúl Von Der Ensuren et Jorge Lechman (SF), Juan Carlos Pino (PJ), Federico Greve et Federico Sciurano (FORJA), ainsi que la législatrice Gisela Dos Santos (SF) étaient présents.

Deux millions de dollars pour les Forêts Natives

Il convient de rappeler que la législatrice María Laura Colazo a participé à la deuxième réunion annuelle de la Commission consultative des forêts indigènes, dont elle est également membre, et qui s’est tenue au Secrétariat du Tourisme de Tolhuin début août.

Là, les axes de travail qui seront suivis ont été analysés, après avoir appris l’arrivée du programme « Fonds vert pour le climat », qui sera exécuté à travers l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et qui naît d’une initiative menée par le gouvernement national et la province appelée Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD).

Le programme arrive en Terre de Feu, avec une composante qui sera affectée au travail de conservation des forêts avec les communautés autochtones, notamment le Plan communautaire global avec la communauté Selk’nam Rafaela Ishton ; également au développement productif du bassin forestier de Tolhuin et l’autre composante sera également utilisée dans la prévention des incendies de forêt à l’interface d’Ushuaia. Il convient de noter que, selon le programme de prévention des incendies à l’interface forêt – zone urbaine, on entend par « incendie qui se développe dans les zones de transition entre les zones urbaines et rurales ou forestières, où les structures des bâtiments se mêlent à la végétation ».

Environ deux millions de dollars sont affectés pour la province de Terre de Feu « et le projet en général, comme l’a mentionné l’ingénieur Francisco Jofré qui est le représentant de la FAO qui était dans la province, est d’environ 85 millions de dollars pour l’ensemble du pays dans ce programme nommé RedMás, qui est un programme spécifique également lié au changement climatique.

Des membres de l’équipe de la Direction Nationale des Forêts et de la FAO pour le projet Paiement aux Résultats étaient présents à la réunion, ainsi que des responsables du gouvernement provincial et des représentants des institutions qui composent le CCBN.

Il convient de mentionner que l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ou mieux connue sous le nom de FAO, est une agence spécialisée de l’ONU qui dirige les activités internationales visant à éradiquer la faim.

L’organisation exécute divers projets mis en œuvre dans tout le pays. Elle joue un rôle fondamental dans l’avancement de la sécurité alimentaire, le renforcement de l’agriculture familiale, la transformation des systèmes agroalimentaires et le développement durable.

“Beaucoup de familles vivent du secteur forestier”

Dans un dialogue avec « La Mañana de Tecno », diffusée sur Radio Universidad 93,5 MHz, la parlementaire Vert a rappelé que la commission consultative forestière « se déroule dans le cadre de la loi provinciale 869, qui est un espace composé de divers acteurs ». qui ont un lien avec tout ce qui concerne l’utilisation de l’ensemble du secteur forestier, ce qui est actif dans notre province. Donc, en tant que représentante de l’Assemblée législative, je dois participer à cet espace. »

Laura Colazo a expliqué que « les membres de la FAO, qui est une organisation internationale dans le cadre des Nations Unies, disposent de programmes de financement spécifiques qui servent à gérer divers projets dans notre pays. Et dans ce projet, qui est vraiment très important, qui est en cours de réalisation dans 23 provinces, dans notre province nous travaillons sur ces trois points, qui sont ceux dont nous avons discuté au sein de la commission pour donner l’approbation à tous les membres, pour faire des progrès dans ce domaine, en étant en mesure d’accompagner les plans d’intégration communautaire que la Direction Générale des Forêts travaille très bien avec les personnes Selk’nam qui ont formé leurs autorités très récemment, qui ont tenu des élections, et la vérité est qu’ils ont des projets très intéressants à réaliser dans notre province, en particulier dans leur propriété communautaire, qui représente 35 000 hectares qu’ils possèdent dans la région de Tolhuín, et il nous semble très important qu’une utilisation durable puisse être réalisée, et la vérité est que nous pensons aussi qu’il est important de les accompagner car il faut aussi des moyens pour mettre en œuvre ces projets. »

« Nous trouvons très intéressant d’accompagner, tout cela passe par des étapes ; Le travail de conseil technique sera effectué par l’intermédiaire d’organisations telles que le CIEFAP (Centre andin de recherche et de vulgarisation forestière de Patagonie), qui est une organisation qui travaille également dans notre province depuis de nombreuses années, qui fournira tous les conseils techniques. Et il semble également important de le faire. Je dis que le maire de Tolhuin (Daniel Harrington) est présent dans l’espace parce qu’il s’agit de stimuler le développement productif de ce secteur afin qu’il continue à générer des sources de travail comme c’est le cas aujourd’hui dans la ville de Tolhuin.

À cet égard, la législatrice Laura Colazo a observé que « de nombreuses familles vivent du travail dans le secteur forestier et il lui semble important d’ajouter de la valeur, de pouvoir générer de la formation, de pouvoir utiliser de manière durable ces ressources et tout au long de la chaîne de production, non seulement dans le bois brut mais aussi dans l’utilisation des résidus forestiers.

Elle a compris qu’« il existe une grande opportunité de générer des entreprises plus productives et de générer plus de travail tout en prenant soin de l’environnement, car nous parlons de résidus forestiers qui, dans certains cas, sont brûlés et qui pourraient générer un produit, une matière première à transformer », capable de générer de nouveaux produits qui « peuvent s’inscrire dans le paradigme de l’économie circulaire, pour pouvoir les récupérer et les réinsérer dans le secteur productif ».

« Matrice productive et matrice énergétique vont de pair »

La parlementaire Vert a compris qu’« il faut se concentrer sur l’économie que nous offre le secteur forestier ; Il ne s’agit pas de générer un produit de manière linéaire, les déchets vont à la décharge, mais il s’agit plutôt de pouvoir prendre ces déchets comme une ressource et les renvoyer comme matière première pour pouvoir générer de nouveaux produits compétitifs dans le secteur marchant et qui génèrent du travail ».

Interrogée sur le déficit énergétique dont dispose Tolhuin pour soutenir un processus industriel, elle a rappelé que « fin 2022, nous avons voté pour une autorisation pour que la province puisse accéder à un crédit qui a été accordé par la CAF, la Confédération andine de développement et par d’autres fonds qui pourraient parvenir à la province. En 2022 déjà, nous avons constaté la nécessité d’investir dans l’ensemble de l’expansion de la matrice énergétique de la Terre de Feu. Il y a quelques jours, on a appris que l’autorisation du gouvernement national était en train d’être obtenue pour pouvoir contracter des crédits et investir dans des équipements. Je pense que c’est fondamental pour le développement et, surtout, pour réfléchir à la transition énergétique que notre province doit faire. Aujourd’hui, nous nous approvisionnons en gaz. Le gaz est un carburant de transition. Ainsi, toutes les ressources générées par les redevances, du fait d’être l’une des premières provinces productrices de gaz d’Argentine, peuvent utiliser ces ressources générées par les redevances pour pouvoir développer une nouvelle matrice énergétique largement alimentée par des énergies renouvelables. . Et ce projet de financement, que nous avons approuvé en 2022 à la Législature et qui avance maintenant avec l’autorisation de la Nation, le montre un peu.

« C’est une question centrale, si nous voulons parler d’expansion de la matrice productive, cela doit aller de pair avec une expansion de la matrice énergétique de la province », a-t-elle finalement déclaré.